Les exclus des 25 000 emplois
Les exclus des 25 000 emplois
(Le Jour Quotidien 26/08/2011)
Ni les agents disposant déjà d’un matricule à la Fonction publique ni les travailleurs du secteur privé ne peuvent être recrutés.
Les Camerounais disposant déjà d’un emploi ne devront pas faire partie des 25 000 personnes qui seront recrutées dans la Fonction publique.
D’après les indications du ministre Emmanuel Bondé, les titulaires d’un matricule-solde dans l’administration publique, les salariés des établissements publics et les bénéficiaires d’un contrat de travail à durée indéterminée dans le secteur privé seront systématiquement exclus du processus.
A ce niveau de l’opération, plus de 15 000 des postulants aux 25 000 emplois se retrouvent déjà dans cette situation. Il s’agit de 173 agents publics détenteurs d’un matricule-solde, de 160 agents publics en cours d’intégration et de 14 974 travailleurs immatriculés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Le ministre de la Fonction publique, qui précise que l’opération «vise à réduire le chômage des jeunes et non à améliorer la situation professionnelle de ceux qui bénéficient déjà d’un emploi permanent», laisse entendre que la traque aux «mauvais» postulants s’est faite à travers le Sigipes, pour les agents de l’Etat, la Cnps et d’autres moyens qui n’ont pas été indiqués pour les travailleurs du secteur privé.
Ces autres exclus du processus s’ajoutent aux 23 804 candidats dont les dossiers présentaient des anomalies diverses : les changements d’âge, substitution d’identité, double identité et usurpation de la nationalité camerounaise (7408), les dépassements d’âge (3153), les dépôts multiples (110) et les fiches de candidature mal remplies (13 133).
Au total, 305 606 dossiers ont été déposés dans le cadre de cette opération de recrutement de 25 000 jeunes. Des listes de candidats présélectionnés aux postes d’enseignants de l’Enseignement supérieur, de chercheurs, de médecins généralistes et spécialistes et de chirurgiens dentistes ont été publiées les 1er et 5 août 2011. Mais il y a encore une étape avant le recrutement, qui est celle du dépôt de dossiers complets dans les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Innovation.
«S’agissant en particulier des postes de travail ouverts dans l’enseignement supérieur et la recherche, les candidats présélectionnés ne seront définitivement sélectionnés qu’après examen de leur dossier de recrutement par les organes compétents», affirme Emmanuel Bondé. Cette condition s’appuie notamment sur les décrets du 19 juillet 1993 portant statut spécial des personnels de l’enseignement supérieur et du 18 juillet 1980 portant statut des chercheurs.
Les premières listes de présélectionnés ont en effet suscité de multiples réactions dans le milieu de l’enseignement supérieur surtout. Des candidats initialement sélectionnés ont même été par la suite exclus des listes. Et l’on continue d’attendre, sans une idée précise du chronogramme, la publication des listes de présélectionnés dans les autres secteurs concernés par ce recrutement de 25 000 jeunes.
Jules Romuald Nkonlak
(Le Jour Quotidien 26/08/2011)
Ni les agents disposant déjà d’un matricule à la Fonction publique ni les travailleurs du secteur privé ne peuvent être recrutés.
Les Camerounais disposant déjà d’un emploi ne devront pas faire partie des 25 000 personnes qui seront recrutées dans la Fonction publique.
D’après les indications du ministre Emmanuel Bondé, les titulaires d’un matricule-solde dans l’administration publique, les salariés des établissements publics et les bénéficiaires d’un contrat de travail à durée indéterminée dans le secteur privé seront systématiquement exclus du processus.
A ce niveau de l’opération, plus de 15 000 des postulants aux 25 000 emplois se retrouvent déjà dans cette situation. Il s’agit de 173 agents publics détenteurs d’un matricule-solde, de 160 agents publics en cours d’intégration et de 14 974 travailleurs immatriculés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Le ministre de la Fonction publique, qui précise que l’opération «vise à réduire le chômage des jeunes et non à améliorer la situation professionnelle de ceux qui bénéficient déjà d’un emploi permanent», laisse entendre que la traque aux «mauvais» postulants s’est faite à travers le Sigipes, pour les agents de l’Etat, la Cnps et d’autres moyens qui n’ont pas été indiqués pour les travailleurs du secteur privé.
Ces autres exclus du processus s’ajoutent aux 23 804 candidats dont les dossiers présentaient des anomalies diverses : les changements d’âge, substitution d’identité, double identité et usurpation de la nationalité camerounaise (7408), les dépassements d’âge (3153), les dépôts multiples (110) et les fiches de candidature mal remplies (13 133).
Au total, 305 606 dossiers ont été déposés dans le cadre de cette opération de recrutement de 25 000 jeunes. Des listes de candidats présélectionnés aux postes d’enseignants de l’Enseignement supérieur, de chercheurs, de médecins généralistes et spécialistes et de chirurgiens dentistes ont été publiées les 1er et 5 août 2011. Mais il y a encore une étape avant le recrutement, qui est celle du dépôt de dossiers complets dans les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Innovation.
«S’agissant en particulier des postes de travail ouverts dans l’enseignement supérieur et la recherche, les candidats présélectionnés ne seront définitivement sélectionnés qu’après examen de leur dossier de recrutement par les organes compétents», affirme Emmanuel Bondé. Cette condition s’appuie notamment sur les décrets du 19 juillet 1993 portant statut spécial des personnels de l’enseignement supérieur et du 18 juillet 1980 portant statut des chercheurs.
Les premières listes de présélectionnés ont en effet suscité de multiples réactions dans le milieu de l’enseignement supérieur surtout. Des candidats initialement sélectionnés ont même été par la suite exclus des listes. Et l’on continue d’attendre, sans une idée précise du chronogramme, la publication des listes de présélectionnés dans les autres secteurs concernés par ce recrutement de 25 000 jeunes.
Jules Romuald Nkonlak
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