Le règne de Paul Biya se caractérise par le crime, la corruption, la violation des droits humains, le détournement des ressources du pays au profit du clan présidentiel.Les cas de flagrant délit de crime rituel ou les barons du pouvoir des Biya ne se comptent plus. Depuis 1982 que les Biya sont au pouvoir , il n'y a pas un seul mois ou les ministres de la république des coquins, les ministres et toute la racaille pédégiste du régime ne s'illustrent dans des faits de crime rituel, d'assassinat, de détournement de la fortune publique
Les cas qui serons exposés dans notre analyse, sans viser un objectif d'exhaustivité, démontrent à quel point le régime de Biya est impliqué dans la destruction complète du cameroun. Ces cas sont connu de la plupart des Camerounais, même si la mémoire du peuple est courte. En tant que Camerounais libre, mon devoir est de rafraichir la mémoire du peuple. J'invite tous les camerounais à faire de même. Ces gens nous ont volé notre pays, nous ont volé notre liberté, nos terres, notre richesse, ne les laissons pas voler nos enfants et notre sang et nos corps.
S'il arrive que Monsieur biya quitte le pouvoir, les portes de la justice lui serons ouvertes sur plusieurs dossiers
Le massacre des nordistes en 1984, suite au coup d’Etat manqué par les loyalistes du Président Ahmadou Ahidjo. Les charniers du massacre des "Maguidas" sont localisés à Mbalmayo
La mort de quelques 2000 villageois du Lac Nyos en 1986, suite à l’essai d’une arme de destruction massive par une puissance étrangère inconnue, mais sur la base d’une autorisation qui leur a été délivrée par Mr. Paul Biya. Lorsque ce désastre est survenu, une campagne d’intoxication a été lancée dans les media internationaux pour faire croire au monde que les victimes avaient perdu la vie suite l’ingestion de gaz toxiques émanant du fond du lac Nyos. Ce n’est pas l’identité de la puissance étrangère ayant effectué l’essai de cette arme qui nous intéresse. Ce qui nous intéresse, c’est le fait que c’est Mr. Biya qui a autorisé qu’un tel essai soit effectué à proximité de populations civiles innocentes, et qu’il aurait reçu une rémunération pécuniaire pour cet acte.
Le 25 octobre 1988, l’abbé Joseph Mbassi, directeur de L’Effort camerounais, journal catholique, est retrouvé assassiné chez lui à Yaoundé. Rien n’a été volé.
Le 30 octobre 1988, Me Ngongo Ottou, avocat réputé, proche du clergé catholique est agressé chez lui à Yaoundé. Sportif très entraîné, il se défend et met en fuite ses agresseurs mais, grièvement blessé il est transporté à Paris où il décède le 13 novembre. Le pouvoir camerounais s’est occupé de son évacuation et de ses obsèques. La famille sera tenue à l’écart. Les auteurs courent toujours.
On attribue au pouvoir politique ces deux assassinats. L’abbé Mbassi enquêtait sur différents trafics.
Le 3 septembre 1991, Mgr Plumey, évêque français qui a passé toute sa vie au nord Cameroun et est à la retraite, est retrouvé chez lui, à Ngaoundéré, nord Cameroun, étranglé dans son lit. Pas de vol. Son gardien et son chauffeur sont arrêtés. L’enquête stagne. Aucun procès n’aura jamais lieu. Il était en contact avec le chef de l’État camerounais. On pense aussi qu’il était en relation avec les services français.
En août 1992 deux religieuses françaises vivant à Djoum, dans le sud-est du Cameroun, sont retrouvées dans la brousse près de leur demeure, affreusement frappées à mort et violées. Rien n’a été volé chez elles. On accuse un jeune homme de leur entourage qui est arrêté. Il sera libéré par la suite mais cela a permis à Juppé, ministre français des Affaires étrangères d’affirmer que l’enquête était close. Aucun procès n’a jamais eu lieu.
Tous ces assassinats ont d’évidents point communs dans leur déroulement et dans leurs suites. Le pouvoir camerounais manque d’imagination mais pas d’efficacité dans l’impunité.
L'Affaire Messi Messi
Il ya quelques années, le 9 Mai 2006, Robert Messi Messi accordait une interview à Célestin Monga et à Blaise Pascal Talla de J.A.E. Dans cette interview, Messi Messi l’ancien DG de la SCB faisait un étalage sur les finances de Paul et d’ Irène Biya (défunte épouse). Déjà à l’époque le peuple camerounais était outré sur ce qu’il lisait. - La bande de Biya avait pillé la SCB en toute impunité.
L’opération dite Epervier qui vise à lutter contre la corruption et le détournement des fonds publics au Cameroun fait des victimes chaque année au Cameroun mais, ne comble pas toujours les attentes d’une partie de l’opinion public national qui pense que dans un système comme le nôtre, il s’avèrerait nécessaire d’enquêter également sur les dépenses et recettes de la présidence de la république.
Pourtant, depuis le début de l’opération « Epervier », Paul Biya semblait avoir le vent en poupe. L’homme essaye tant bien que mal, de satisfaire le peuple et les bailleurs de fonds. Que ce soit au sein de l’opinion nationale ou internationale, les encouragements ne tarissaient guère
Le ridicule ne tuant pas, on a même vu des personnalités, que tout pourtant semble indiquer comme étant des fossoyeurs de la nation, envoyer des motions de soutien à Paul Biya ! Pour ne pas rompre avec un certain folklore. Certains d’entre eux ont été interpellés par la police. Tous les Camerounais affirment attendre du président de la République qu’une correction exemplaire soit infligée aux détourneurs des fonds publics sans exception !
De quoi donner des nuits d’insomnies au du chef de l’Etat qui pense lui également depuis un certain temps que l’étau va se resserrer sur lui. (A suivre)