Les capitaux des banques agricole et des Pme libérés
Yaoundé, 20 Janvier 2013
© Josiane TCHAKOUNTE | Cameroon Tribune
Annonce faite vendredi dernier à Yaoundé par le ministre des Finances.
© Josiane TCHAKOUNTE | Cameroon Tribune
Annonce faite vendredi dernier à Yaoundé par le ministre des Finances.
La Cameroon Rural Financial
Corporation (Carfic) et la Banque camerounaise des Pme (BC PME S.A),
devraient démarrer leurs activités cette année. Le ministre des Finances
(Minfi), Alamine Ousmane Mey, l’a fait savoir vendredi dernier à
Yaoundé en clôturant la conférence annuelle des services centraux,
déconcentrés et extérieurs de son département ministériel. D’après le
Minfi, le capital nécessaire, soit 20 milliards de F pour les deux
institutions financières, a été « entièrement libéré ». Par libération
du capital, il faut entendre, le processus par lequel les engagements
convenus entre les différents souscripteurs sont réalisés. En des termes
plus simples, aux paiements effectifs et ceux des biens promis.
« Le moment est donc venu de mettre en pratique de manière résolue, la grande politique agricole que j’ai souvent publiquement appelée de mes vœux ». Le chef de l’Etat, Paul Biya, s’exprimait ainsi en janvier 2011, à l’ouverture du comice agro-pastoral d’Ebolowa. Pour remédier aux « anomalies », qu’il a lui-même citées (manque de matériel végétal et animal amélioré, difficultés d’accès à la terre, faiblesse du taux d’encadrement, médiocre productivité des terres, ampleur des pertes post-récoltes, enclavement des bassins de production, longueur des procédures de paiement), le président de la République avait alors annoncer entres autres réponses urgentes et appropriées, l’ouverture de la Banque agricole et la Banque des Pme/Pmi pour renforcer le dispositif de financement les activités rurales.
Attentes
C’est en juin 2011, que la Carfic et la BC PME S.A sont créées, à la suite de leurs assemblées générales consultatives tenues à Yaoundé. Avec 10 milliards de F de capital chacune, les deux institutions financières vont d’abord, régler, l’épineux problème de l’accès au financement par les agriculteurs et les promoteurs de petites et moyennes entreprises (Pme) et petites et moyennes industries (Pmi). 60% de la population camerounaise vit de l’agriculture. D’après le dernier recensement général des entreprises, réalisée par l’Institut national de la statistique, 90% des entreprises camerounaises sont des Pme. Deux figures qui dénotent à suffisance de l’importance de ces deux nouvelles banques pour l’économie camerounaise en quête d’émergence. Une fois opérationnelles, ces deux banques vont créer des emplois et financer les projets de jeunes agriculteurs.
« Le moment est donc venu de mettre en pratique de manière résolue, la grande politique agricole que j’ai souvent publiquement appelée de mes vœux ». Le chef de l’Etat, Paul Biya, s’exprimait ainsi en janvier 2011, à l’ouverture du comice agro-pastoral d’Ebolowa. Pour remédier aux « anomalies », qu’il a lui-même citées (manque de matériel végétal et animal amélioré, difficultés d’accès à la terre, faiblesse du taux d’encadrement, médiocre productivité des terres, ampleur des pertes post-récoltes, enclavement des bassins de production, longueur des procédures de paiement), le président de la République avait alors annoncer entres autres réponses urgentes et appropriées, l’ouverture de la Banque agricole et la Banque des Pme/Pmi pour renforcer le dispositif de financement les activités rurales.
Attentes
C’est en juin 2011, que la Carfic et la BC PME S.A sont créées, à la suite de leurs assemblées générales consultatives tenues à Yaoundé. Avec 10 milliards de F de capital chacune, les deux institutions financières vont d’abord, régler, l’épineux problème de l’accès au financement par les agriculteurs et les promoteurs de petites et moyennes entreprises (Pme) et petites et moyennes industries (Pmi). 60% de la population camerounaise vit de l’agriculture. D’après le dernier recensement général des entreprises, réalisée par l’Institut national de la statistique, 90% des entreprises camerounaises sont des Pme. Deux figures qui dénotent à suffisance de l’importance de ces deux nouvelles banques pour l’économie camerounaise en quête d’émergence. Une fois opérationnelles, ces deux banques vont créer des emplois et financer les projets de jeunes agriculteurs.