Les anglophones meurent, il boit du petit vin et s'en vante : La dernière perle d'un sérial gaffeur nommé Jean de dieu Momo
Source: Camerounvoice 27 05 2019
Me Jeande Dieu Momo. Après quelques gorgées de vin, et déjà la vérité sur l'état d'esprit d'un "entrepreneur politique" je-m'en-fichiste" et un peu trop gai ?
Il est décidément incorrigible le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Camerounais, depuis qu'il a été sorti de sa misère du quartier du quartier Ndogbong à Douala, pour être propulsé sous les lumières de l'appareil gouvernemental.
Décidé aux dires de ses détracteurs à « éradiquer les membres de son ethnie d'origine pour prouver sa loyauté au régime qui lui donne désormais de quoi se remplir la panse », Jean de Dieu Momo ne fait l'économie d'aucune extravagance à l'encontre de ceux qui veulent l'empêcher d'apostasier en rond.
On connaissait déjà son « Les Bamilékés ne valent rien », on a goûté à sa prédiction enjouée d'un futur génocide bamiléké par un Hitler à venir qui jouerait les justiciers des autres communautés camerounaises. Maintenant il va falloir composer avec le Jean de Dieu Momo qui se vante devant les Caméras d'être le seul Camerounais capable de boire son vin de palme en toute quiétude pendant que certains de ses compatriotes anglophones, d'une part, et de l'armée camerounaise, d'autre part, s'étripent et se décapitent, étripent ou décapitent d'autres Camerounais, se sacrifiant ou sacrifiant vies, ménages et propriétés sur l'autel soit du sécessionnisme, soit du séparatisme, soit encore de l'unitarisme, ou tout simplement encore de la préservation de l'intégrité du Cameroun.
« Les populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest ont pris les armes. Est-ce que ça m'empêche de boire mon vin de palme ? ». Telle est la dernière saillie attribuée à ce personnage politique dont le zèle le dispute au loufoque, alors qu'il s'entretenait sous les caméras avec des admirateurs qu'il présente comme des Camerounais de la diaspora… "patriotique".
https://www.youtube.com/watch?v=jGd3yRq3w-k
Dans la même veine des propos orduriers indignes d'un membre du gouvernement, le ministre délégué confirme sa réputation d'historien négationniste décidé à réécrire l'histoire à son goût.
Ainsi, après avoir justifié la Shoah il y a quelques mois en trouvant de bonnes raisons d'exterminer les Juifs à Hitler, juste pour inciter ses nouveaux amis du régime à raser de la surface du Cameroun ces Bamilékés qui sont pour lui une sorte de mauvaise conscience, sieur Momo qui n'a sans doute pas appris que les nationalistes de toutes les régions du Cameroun se battaient contre le colon et ses suppôts locaux dont ses bienfaiteurs actuels sont une émanation, fait savoir cette fois-ci que quand les Bamileke se battaient entre eux en 1960 ; cela ne l'a pas empêché de vivre en paix à Douala.
Pour être "juste", Momo distribue quand même de points à ces "vrais Bamilékés" qui ont aujourd'hui refusé de suivre "le peuple fou" et les "Maquisards" qui sont allés marcher à Paris et demander aux masses de prendre les armes contre les institutions.
Mais globalement comme à son habitude depuis son entrée dans un certain G20 avant l'élection présidentielle et après sa cooptation au sein du gouvernement celui que le Pr Franklin Nyamsi qualifie de "ministrion" assume sa métamorphose avec des excès de langage qui font se révulser encore quelques-unes de ses anciennes connaissances qui se souviennent encore comme si c'était hier qu'au début des années 2000, "l'intrépide" Jean de Dieu Momo n'ambitionnait ni plus, ni moins que de faire passer de sales quarts d'heure (judiciaire) à Paul Biya et son régime devant les tribunaux internationaux pour « l'assassinat des 9 disparus de Bépanda »,
Certes d'aucuns insinuèrent à cette époque (sans preuve d'ailleurs) que l'avocat était juste le complice de certains officiers de gendarmerie qui avaient participé contre rémunération en millions de francs CFA au montage d'un sulfureux dossier pour aider des chercheurs de faux asile politique, à se faire accepter en Occident sous prétexte qu'ils avaient réussi à fuir le Cameroun où ils étaient programmés pour des exécutions extrajudiciaires dans le cadre d'une opération de sécurité dénommée "Commandement Opérationnel".
L'accusation de compromission contre l'avocat avait d'ailleurs d'autant fait flop qu'il était resté constant dans son anti-Biyaïsme au point de commettre un album de galettes musicales croustillantes pour décrier l'échec du régime de celui dont il était l'adversaire à la présidentielle de 2011 (Cf. https://youtu.be/4ubDKy_cRg4 et https://youtu.be/saEpw4_4BHY).
Mais sa dernière sortie irresponsable, relative à l'impact de l'insurrection armée des anglophones sur sa quiétude déroute gravement ceux qui ont entendu un certain Jean de Dieu Momo déclarer lucidement sur les antennes de radio Equinoxe fin janvier 2018, que Ayuk Tabe avait le droit de se proclamer président ambazonnien, et celui de dire qu'il veut la sécession dans le cadre d'un dialogue… (Cf. http://www.cameroonvoice.com/news/article-sport-32718.html), en même temps qu'elle fait craindre finalement dans sa nouvelle "famille" politique, un fieffé opportuniste doublé d'un dangereux fingon dont on n'imagine qu'avec horreur de quoi sera faite la félonie quand la chance aura tourné.
Ndam Njoya Nzoméné