Législatives et municipales: Pourquoi l'idée d'une investiture divise au Rdcp?
Yaoundé, 20 Juin 2013
© G.N | L'Epervier
Depuis qu'il se murmure que les candidats du parti au pouvoir pourraient être investis par le Président national du RDPC, certains «militants simples» et les anciens «Présidents» de sous-section et section sont entrés en guerre.
L'année 2013 est une année électorale. Cela se vit depuis bientôt deux mois aujourd'hui, avec la mise en place du Sénat. Une institution qui est venue compléter le vide parlementaire, observé à l'Assemblée nationale depuis que le Cameroun a obtenu son indépendance. Considéré comme deuxième Chambre du parlement, le Sénat est longtemps resté inexistant, toute chose qui éloignait le Cameroun des prescriptions contenues dans sa constitution. Mais comme le reconnaissait le Chef de l'Etat lui même, le Cameroun était une «jeune démocratie» dont l'amélioration est un processus qui allait se faire progressivement. Un pas progressif qui a donc abouti à la mise en place du Sénat.
Lorsque le président de la République convoque le corps électoral des élections sénatoriales pour le 14 Avril 2013, il ouvre effectivement le cahier électoral de 2013. En effet, ces sénatoriales ne constituent que le début d'une longue série dont les plus attendues sont avenir. Il s'agit des élections législatives et municipales surtout que, les conseillers municipaux actuels et députés n'avaient plus de mandat légitime, mais restent en poste grâce à un surci décidé par le Chef de l'Etat. Et c'était là, la surprise de cette élection sénatoriale, que les conseillers municipaux (les grands électeurs) sont ceux que la base ne reconnaissait plus. Mais malgré cela et les critiques de la société et même de l'opposition, l'élection aura eu lieu et le pays dispose aujourd'hui de son Sénat. Place maintenant aux élections législatives et municipales. Rendu à ce jour, on peut affirmer sans doute que, les élections auront bel et bien lieu. Mais quand? Une question dont la réponse reste une exclusivité du Président de la République et Président national du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC). Et c'est justement ce parti qui est devenu l'objet des querelles, des tirs groupés et autres intriques entre «camarades» du RDPC.
C'est que depuis, une certaine opinion avance que seules les investitures devraient permettre au parti de la flamme de déterminer ses candidats, pour ces élections. Sauf qu'à l'entente de cette hypothèse, certains «talents émergents» du partis qui, sûrs du potentiel de jeune que recherche le Président pour la vitalité du partis, se voient frustrés dans cette façon. Pour eux, à l'instar de Jean Baptiste Amvouna Atemengue, actuellement Vice-Président de la section Paris Nord en France, Charles Ateba Eyene, Pascal Messanga et bien d'autres... Leur frustration vient du fait qu'ils semblent très peu ou même pas du tout connus par le Président national, donc, leurs chances de bénéficier d'une investiture partent réduites. Surtout que leurs langues ne sont pas favorables avec leurs aînés, cadres du parti qui pourraient plaider pour eux. Leurs seuls atouts c'est-à-dire leur volonté, leur engagement et détermination de changer les esprits et conduire le parti vers l'émergence et partant tout le Cameroun, rencontrent par là un épineux obstacle. Or, passer par les primaires, serait largement à leur avantage.
Dans leurs zones respectives, ils sont les seuls à être au contact avec la base. Une base à laquelle ils apportent la lumière sur la vie du parti, au contraire de ces anciens caciques du RDPC qui n'ont que les années durant, «trompé» la base, mais détiendraient un énorme avantage d'être Président sortant dans certaines sections... donc connus par leur Président. Les jeunes émergents auraient trié aussi davantage leurs cartes en se versant dans la guerre d'opinion où, ils remplissent les espaces radios des télévisions et presse écrite pour se faire entendre et proposer leurs solutions, une base qui est longtemps restée dupe. A quelques jours seulement de ces deux échéances, c'est la guerre d'opinion et les divisions au sein du RDPC. Mais à la venté, loin de soutenir telle ou telle autre opinion et en attendant que le Chef de l'Etat, Président national du RDPC ne décide du mode pour déterminer les candidats de son parti aux élections législatives et municipales, il n'est pas exclu de repréciser la volonté de l'homme du 06 Novembre. Une volonté de laisser le parti à la base, car il le réaffirmait au 3e congrès ordinaire à Yaoundé «un parti politique ce sont d'abord les militants ... Ce sont eux qui sillonnent le terrain et gardent le contact avec le peuple, entendent ses plaintes enregistrent ses espoirs. C'est un militantisme de proximité qui demeure irremplaçable. Le RDPC ne doit pas être une simple machine électorale que l'on fait fonctionner tous les cinq ans, à l'approche des échéances électorales...». On dirait qui peut trancher les débats.
© G.N | L'Epervier
Depuis qu'il se murmure que les candidats du parti au pouvoir pourraient être investis par le Président national du RDPC, certains «militants simples» et les anciens «Présidents» de sous-section et section sont entrés en guerre.
L'année 2013 est une année électorale. Cela se vit depuis bientôt deux mois aujourd'hui, avec la mise en place du Sénat. Une institution qui est venue compléter le vide parlementaire, observé à l'Assemblée nationale depuis que le Cameroun a obtenu son indépendance. Considéré comme deuxième Chambre du parlement, le Sénat est longtemps resté inexistant, toute chose qui éloignait le Cameroun des prescriptions contenues dans sa constitution. Mais comme le reconnaissait le Chef de l'Etat lui même, le Cameroun était une «jeune démocratie» dont l'amélioration est un processus qui allait se faire progressivement. Un pas progressif qui a donc abouti à la mise en place du Sénat.
Lorsque le président de la République convoque le corps électoral des élections sénatoriales pour le 14 Avril 2013, il ouvre effectivement le cahier électoral de 2013. En effet, ces sénatoriales ne constituent que le début d'une longue série dont les plus attendues sont avenir. Il s'agit des élections législatives et municipales surtout que, les conseillers municipaux actuels et députés n'avaient plus de mandat légitime, mais restent en poste grâce à un surci décidé par le Chef de l'Etat. Et c'était là, la surprise de cette élection sénatoriale, que les conseillers municipaux (les grands électeurs) sont ceux que la base ne reconnaissait plus. Mais malgré cela et les critiques de la société et même de l'opposition, l'élection aura eu lieu et le pays dispose aujourd'hui de son Sénat. Place maintenant aux élections législatives et municipales. Rendu à ce jour, on peut affirmer sans doute que, les élections auront bel et bien lieu. Mais quand? Une question dont la réponse reste une exclusivité du Président de la République et Président national du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC). Et c'est justement ce parti qui est devenu l'objet des querelles, des tirs groupés et autres intriques entre «camarades» du RDPC.
C'est que depuis, une certaine opinion avance que seules les investitures devraient permettre au parti de la flamme de déterminer ses candidats, pour ces élections. Sauf qu'à l'entente de cette hypothèse, certains «talents émergents» du partis qui, sûrs du potentiel de jeune que recherche le Président pour la vitalité du partis, se voient frustrés dans cette façon. Pour eux, à l'instar de Jean Baptiste Amvouna Atemengue, actuellement Vice-Président de la section Paris Nord en France, Charles Ateba Eyene, Pascal Messanga et bien d'autres... Leur frustration vient du fait qu'ils semblent très peu ou même pas du tout connus par le Président national, donc, leurs chances de bénéficier d'une investiture partent réduites. Surtout que leurs langues ne sont pas favorables avec leurs aînés, cadres du parti qui pourraient plaider pour eux. Leurs seuls atouts c'est-à-dire leur volonté, leur engagement et détermination de changer les esprits et conduire le parti vers l'émergence et partant tout le Cameroun, rencontrent par là un épineux obstacle. Or, passer par les primaires, serait largement à leur avantage.
Dans leurs zones respectives, ils sont les seuls à être au contact avec la base. Une base à laquelle ils apportent la lumière sur la vie du parti, au contraire de ces anciens caciques du RDPC qui n'ont que les années durant, «trompé» la base, mais détiendraient un énorme avantage d'être Président sortant dans certaines sections... donc connus par leur Président. Les jeunes émergents auraient trié aussi davantage leurs cartes en se versant dans la guerre d'opinion où, ils remplissent les espaces radios des télévisions et presse écrite pour se faire entendre et proposer leurs solutions, une base qui est longtemps restée dupe. A quelques jours seulement de ces deux échéances, c'est la guerre d'opinion et les divisions au sein du RDPC. Mais à la venté, loin de soutenir telle ou telle autre opinion et en attendant que le Chef de l'Etat, Président national du RDPC ne décide du mode pour déterminer les candidats de son parti aux élections législatives et municipales, il n'est pas exclu de repréciser la volonté de l'homme du 06 Novembre. Une volonté de laisser le parti à la base, car il le réaffirmait au 3e congrès ordinaire à Yaoundé «un parti politique ce sont d'abord les militants ... Ce sont eux qui sillonnent le terrain et gardent le contact avec le peuple, entendent ses plaintes enregistrent ses espoirs. C'est un militantisme de proximité qui demeure irremplaçable. Le RDPC ne doit pas être une simple machine électorale que l'on fait fonctionner tous les cinq ans, à l'approche des échéances électorales...». On dirait qui peut trancher les débats.