Legislatives et Municipales: Place aux investitures dans le RDPC
YAOUNDE - 07 JUIL. 2013
© Jean Francis BELIBI | Cameroon Tribune
Une circulaire du président national a tranché vendredi dernier en faveur de ce mode de sélection.
L’effervescence est remontée d’un cran dans les rangs des militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) vendredi dernier à la suite de la publication de la circulaire du président national de cette formation politique by Savings Wave">relative aux investitures des candidats du Rdpc. Paul Biya a opté pour des investitures par le Comité central du parti, conformément aux dispositions de l’article 23 des statuts. Mais le président national du Rdpc s’est voulu clair au sujet du choix des plénipotentiaires de cette formation politique : « Toutefois, fort des expériences du passé, leur désignation sera effectuée en liaison avec la base militante, à l’effet de favoriser l’émergence d’hommes, de femmes et de jeunes intègres, dynamiques er représentatifs, capbles de susciter l’adhésion pleine et entière de l’électorat au projet pour un Cameroun émergent porté par le Rdpc. »
Des équipes désignées par le Comité central vont dans les jours qui viennent se déployer sur le terrain, à l’effet de procéder aux sélections des listes du Rdpc aux élections du 30 septembre 2013. Ces équipes vont des commissions communales de supervision à la Commission centrale de supervision, en passant par les Commissions départementales et celles régionales. A tous les postulants, le président national du Rdpc recommande vivement la constitution de listes consensuelles. Mais lorsque cette démarche s’avère impossible, les commissions compétentes ont pour mission de recueillir deux listes de candidatures au plus qu’elles transmettent aux commissions supérieures « selon un ordre de préférence, sans panachage, assorti des observations utiles éventuelles. » Autre précision, et non des moindres du président national du Rdpc, nul ne peut être à la fois candidat aux législatives et aux municipales. Fini donc ces candidats qui se faisaient élire à la fois à l’Assemblée nationale et au sein d’un conseil municipal pour opter finalement pour l’un ou l’autre. De même qu’il est relevé que la participation à une commission de supervision des investitures est incompatible avec la qualité de candidat à l’une des élections organisées. Il est clair que le Rdpc va aligner des listes de candidats dans les 85 circonscriptions et circonscriptions spéciales pour les législatives et les 360 communes que compte le Cameroun.
© Jean Francis BELIBI | Cameroon Tribune
Une circulaire du président national a tranché vendredi dernier en faveur de ce mode de sélection.
L’effervescence est remontée d’un cran dans les rangs des militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) vendredi dernier à la suite de la publication de la circulaire du président national de cette formation politique by Savings Wave">relative aux investitures des candidats du Rdpc. Paul Biya a opté pour des investitures par le Comité central du parti, conformément aux dispositions de l’article 23 des statuts. Mais le président national du Rdpc s’est voulu clair au sujet du choix des plénipotentiaires de cette formation politique : « Toutefois, fort des expériences du passé, leur désignation sera effectuée en liaison avec la base militante, à l’effet de favoriser l’émergence d’hommes, de femmes et de jeunes intègres, dynamiques er représentatifs, capbles de susciter l’adhésion pleine et entière de l’électorat au projet pour un Cameroun émergent porté par le Rdpc. »
Des équipes désignées par le Comité central vont dans les jours qui viennent se déployer sur le terrain, à l’effet de procéder aux sélections des listes du Rdpc aux élections du 30 septembre 2013. Ces équipes vont des commissions communales de supervision à la Commission centrale de supervision, en passant par les Commissions départementales et celles régionales. A tous les postulants, le président national du Rdpc recommande vivement la constitution de listes consensuelles. Mais lorsque cette démarche s’avère impossible, les commissions compétentes ont pour mission de recueillir deux listes de candidatures au plus qu’elles transmettent aux commissions supérieures « selon un ordre de préférence, sans panachage, assorti des observations utiles éventuelles. » Autre précision, et non des moindres du président national du Rdpc, nul ne peut être à la fois candidat aux législatives et aux municipales. Fini donc ces candidats qui se faisaient élire à la fois à l’Assemblée nationale et au sein d’un conseil municipal pour opter finalement pour l’un ou l’autre. De même qu’il est relevé que la participation à une commission de supervision des investitures est incompatible avec la qualité de candidat à l’une des élections organisées. Il est clair que le Rdpc va aligner des listes de candidats dans les 85 circonscriptions et circonscriptions spéciales pour les législatives et les 360 communes que compte le Cameroun.