Législatives et municipales: Brouilles dans le SDF
Yaoundé, 08 juillet 2013
© GUY RAYMOND ELOKAN | L'Anecdote
Des militants montent au créneau pour dénoncer des machinations au sommet de la hiérarchie du parti. Que fera le Nec?
Dans les instances du Sdf l'on est comme en ballotage. Notamment dans la région du Wouri ou des listes issues des primaires sont contestées. Certains militants en effet, sont sceptiques. Du fait du huis clos et des mystères qui ont accompagné samedi 29 juin dernier, les primaires au sein de la formation politique du chairman. Certains militants affirment que les différents candidats ont été choisis à dessein. C'est par exemple le cas le plus cité du Vice-premier premier président du parti, Joshua Osih qui se retrouve tête de liste dans la circonscription électorale de Wouri centre. Selon un militant qui a requis l'anonymat et qui visiblement a participé à «ces messes noires» comme le cri d’un ancien militant du Mp qui a fait défection pour rejoindre le Sdf, «il s'est passé des jeux politiques». On explique qu'au moment des désignations au niveau de la circonscription de Wouri centre, Une certaine Djomgang, militante de premières heures du parti qui se voulait tête de liste, avait été contrainte de réviser ses calculs, encouragée par plusieurs conseils pour laisser ce poste au Vice-premier président Joshua Osih. Ce qui a généré la colère de certains militants qui ont estimé qu'il n'y a pas eu consensus. Un nouveau front au sein du Sdf animé surtout, dit-on par une certaine Kambiwa, militante pour qui, les primaires n'ayant pas eu lieu au Wouri centre, il faudrait les organiser dans les règles de l'art. Une déclaration qui a suscité bien de remous au sein de l'instance dirigeante du parti.
Pour la prendre de revers, on explique que cette vice-présidente de l'internationale socialiste n'est pas une militante «régulière» depuis quelques années. Lottin Samé, président pour le Sdf Wouri Centre, interrogé au téléphone la semaine dernière se dit indigné du comportement de cette camarade. «Elle a été informée comme tout le monde», confirme-t-il. Ce que dément cette dernière qui parle de «grossièreté» et de propos « mensongers ». Et plus sérieusement affirme «qu'il n'y a jamais eu de circulaire ou de lettre appelant les délégués de notre circonscription électorale à prendre part aux élections primaires aussi bien pour les élections municipales que législatives». Affirmation qui soulève les cheveux au président Sdf de la circonscription Wouri Centre qui déclare avoir reçu du Nec, le National Executive Cousil, organe suprême du parti non seulement mandat d'informer tous les militants en général et les différents délégués en particulier afin de clôturer les primaires avant le 30 septembre prochain pour des «raisons stratégiques». Chantal Kabiwa de son côté conteste son président et jure «qu'il n'y a jamais eu la tenue des élections primaires dans le Wouri Centre encore moins, une rencontre réunissant les 827 délégués pour sélectionner les futurs candidats aux prochaines législatives». C'est pourquoi informe-t-elle, elle élaborera d'ici là, un calendrier des descentes dans les différentes cellules pour sélection des candidats aux municipales et législatives. Le choc frontal avec les instances supérieures du parti est inévitable.
Que fera le Nec? L'opinion se perd en conjecture. Dans les salons feutrés et les cafés politiques ils se dit que ce n'est pas un bon signe pour le Sdf qui pourrait entrer de nouveau dans l'engrenage de certaines défections alors que le vice-premier président Joshua Osih interrogé le 3 juin dernier disait que le parti faisait peau neuve pour redevenir la principale force de l'opposition qu'elle aura été autour des années 1990. Ceci pourrait bien devenir un beau rêve au vu des contestations qui émaillent le parti depuis la convocation annoncée du corps électoral. Dans l'Ouest du pays, on le sait, les séquelles laissées par les sénatoriales ravivent une sourde tension qui ne dit pas son nom. Attendu dans le Grand Nord, quel sera le discours de Ni John Fru Ndi? Secret de polichinelle.
© GUY RAYMOND ELOKAN | L'Anecdote
Des militants montent au créneau pour dénoncer des machinations au sommet de la hiérarchie du parti. Que fera le Nec?
Dans les instances du Sdf l'on est comme en ballotage. Notamment dans la région du Wouri ou des listes issues des primaires sont contestées. Certains militants en effet, sont sceptiques. Du fait du huis clos et des mystères qui ont accompagné samedi 29 juin dernier, les primaires au sein de la formation politique du chairman. Certains militants affirment que les différents candidats ont été choisis à dessein. C'est par exemple le cas le plus cité du Vice-premier premier président du parti, Joshua Osih qui se retrouve tête de liste dans la circonscription électorale de Wouri centre. Selon un militant qui a requis l'anonymat et qui visiblement a participé à «ces messes noires» comme le cri d’un ancien militant du Mp qui a fait défection pour rejoindre le Sdf, «il s'est passé des jeux politiques». On explique qu'au moment des désignations au niveau de la circonscription de Wouri centre, Une certaine Djomgang, militante de premières heures du parti qui se voulait tête de liste, avait été contrainte de réviser ses calculs, encouragée par plusieurs conseils pour laisser ce poste au Vice-premier président Joshua Osih. Ce qui a généré la colère de certains militants qui ont estimé qu'il n'y a pas eu consensus. Un nouveau front au sein du Sdf animé surtout, dit-on par une certaine Kambiwa, militante pour qui, les primaires n'ayant pas eu lieu au Wouri centre, il faudrait les organiser dans les règles de l'art. Une déclaration qui a suscité bien de remous au sein de l'instance dirigeante du parti.
Pour la prendre de revers, on explique que cette vice-présidente de l'internationale socialiste n'est pas une militante «régulière» depuis quelques années. Lottin Samé, président pour le Sdf Wouri Centre, interrogé au téléphone la semaine dernière se dit indigné du comportement de cette camarade. «Elle a été informée comme tout le monde», confirme-t-il. Ce que dément cette dernière qui parle de «grossièreté» et de propos « mensongers ». Et plus sérieusement affirme «qu'il n'y a jamais eu de circulaire ou de lettre appelant les délégués de notre circonscription électorale à prendre part aux élections primaires aussi bien pour les élections municipales que législatives». Affirmation qui soulève les cheveux au président Sdf de la circonscription Wouri Centre qui déclare avoir reçu du Nec, le National Executive Cousil, organe suprême du parti non seulement mandat d'informer tous les militants en général et les différents délégués en particulier afin de clôturer les primaires avant le 30 septembre prochain pour des «raisons stratégiques». Chantal Kabiwa de son côté conteste son président et jure «qu'il n'y a jamais eu la tenue des élections primaires dans le Wouri Centre encore moins, une rencontre réunissant les 827 délégués pour sélectionner les futurs candidats aux prochaines législatives». C'est pourquoi informe-t-elle, elle élaborera d'ici là, un calendrier des descentes dans les différentes cellules pour sélection des candidats aux municipales et législatives. Le choc frontal avec les instances supérieures du parti est inévitable.
Que fera le Nec? L'opinion se perd en conjecture. Dans les salons feutrés et les cafés politiques ils se dit que ce n'est pas un bon signe pour le Sdf qui pourrait entrer de nouveau dans l'engrenage de certaines défections alors que le vice-premier président Joshua Osih interrogé le 3 juin dernier disait que le parti faisait peau neuve pour redevenir la principale force de l'opposition qu'elle aura été autour des années 1990. Ceci pourrait bien devenir un beau rêve au vu des contestations qui émaillent le parti depuis la convocation annoncée du corps électoral. Dans l'Ouest du pays, on le sait, les séquelles laissées par les sénatoriales ravivent une sourde tension qui ne dit pas son nom. Attendu dans le Grand Nord, quel sera le discours de Ni John Fru Ndi? Secret de polichinelle.