Législatives et Municipales 2013: La Conac sensibilise contre la corruption en période électorale
Yaoundé, 14 août 2013
© Aloys Onana | Repères
La Commission nationale de lutte anti-corruption invite tous les partis politiques à barrer la voie à toutes les pratiques de corruption.
Les élections Municipales et Législatives du 30 septembre 2013 constituent l'actualité au Cameroun. Du coup, la Commission nationale de lutte anti-corruption (Conac) juge urgent de sensibiliser tous les acteurs directs et indirects de la politique contre la corruption en période électorale. Car, «le jour du vote est le grand moment où la corruption prospère», constate M. Joly Koum, membre de la Conac.
Si la corruption se porte très bien en période électorale dans le pays de Paul Biya, c'est que la démocratie est otage de certains travers. «Vous avez le manque de professionnalisation de certains hommes politiques. Il y a le manque de compatibility qui est l'art de gérer les affaires de la nation. Il y a un fond culturel et sociétal dans le cas du Cameroun», égrène le sociopolitiste Claude Abé.
L'enseignant de l'université catholique d'Afrique centrale cite d'autres causes de la corruption en période électorale au Cameroun: la systématisation de l'impunité, les défaillances du système de répression, la perception tronquée de l'électorat qui est achetable, le souci de garder un poste, etc.
La pratique de la corruption en période électorale ne va pas sans conséquences. «Cela aliène les chances de la démocratie, vide la démocratie de son sens», se désole M. Claude Abé. L'éventail des dommages de la corruption est large. Cette pratique en période électorale accroit un certain nombre de frustrations, provoque la déconnexion des élus et des électeurs, accroit le risque de violence car, ceux qui sentent leurs voix volées peuvent organiser une insurrection qui embrase tout le pays.
«C'est fort de tout ceci que a la corruption doit viscéralement être combattue car elle menace la cohésion sociale et la vie dans son ensemble», déclare M. Claude Abé.
Solutions
La sensibilisation de la Conac à Douala le 7 août 2013 a déroulé quelques actions à mener pour venir à bout de l'achat des consciences des électeurs et autres intervenants d'une élection politique. M. Abé indique la socialisation des masses, qui réussira à combattre le désengagement civique.
En plus, «il faut ethiciser la vie politique en mettant en place un nouveau mécanisme. Les médias doivent jouer leur rôle. Les partis politiques doivent informer les populations sur le by Savings Wave">programme des partis politiques. Le volet répressif n'est pas il négliger car l'article 121 alinéa 1 du Code pénal et l'article 184 autorisent les sanctions.», Indique M. Claude Abe. Qui encourage au passage la promotion de l'intégrité et de la transparence. Toutes mesures susceptibles de réduire la corruption en période électorale à la plus simple expression.
© Aloys Onana | Repères
La Commission nationale de lutte anti-corruption invite tous les partis politiques à barrer la voie à toutes les pratiques de corruption.
Les élections Municipales et Législatives du 30 septembre 2013 constituent l'actualité au Cameroun. Du coup, la Commission nationale de lutte anti-corruption (Conac) juge urgent de sensibiliser tous les acteurs directs et indirects de la politique contre la corruption en période électorale. Car, «le jour du vote est le grand moment où la corruption prospère», constate M. Joly Koum, membre de la Conac.
Si la corruption se porte très bien en période électorale dans le pays de Paul Biya, c'est que la démocratie est otage de certains travers. «Vous avez le manque de professionnalisation de certains hommes politiques. Il y a le manque de compatibility qui est l'art de gérer les affaires de la nation. Il y a un fond culturel et sociétal dans le cas du Cameroun», égrène le sociopolitiste Claude Abé.
L'enseignant de l'université catholique d'Afrique centrale cite d'autres causes de la corruption en période électorale au Cameroun: la systématisation de l'impunité, les défaillances du système de répression, la perception tronquée de l'électorat qui est achetable, le souci de garder un poste, etc.
La pratique de la corruption en période électorale ne va pas sans conséquences. «Cela aliène les chances de la démocratie, vide la démocratie de son sens», se désole M. Claude Abé. L'éventail des dommages de la corruption est large. Cette pratique en période électorale accroit un certain nombre de frustrations, provoque la déconnexion des élus et des électeurs, accroit le risque de violence car, ceux qui sentent leurs voix volées peuvent organiser une insurrection qui embrase tout le pays.
«C'est fort de tout ceci que a la corruption doit viscéralement être combattue car elle menace la cohésion sociale et la vie dans son ensemble», déclare M. Claude Abé.
Solutions
La sensibilisation de la Conac à Douala le 7 août 2013 a déroulé quelques actions à mener pour venir à bout de l'achat des consciences des électeurs et autres intervenants d'une élection politique. M. Abé indique la socialisation des masses, qui réussira à combattre le désengagement civique.
En plus, «il faut ethiciser la vie politique en mettant en place un nouveau mécanisme. Les médias doivent jouer leur rôle. Les partis politiques doivent informer les populations sur le by Savings Wave">programme des partis politiques. Le volet répressif n'est pas il négliger car l'article 121 alinéa 1 du Code pénal et l'article 184 autorisent les sanctions.», Indique M. Claude Abe. Qui encourage au passage la promotion de l'intégrité et de la transparence. Toutes mesures susceptibles de réduire la corruption en période électorale à la plus simple expression.