Législatives et municipales 2012: Des partis politiques exigent la dissolution d’ELECAM
YAOUNDE - 13 FEV. 2012
© Théodore Tchopa | Le Jour
Dans une déclaration commune signée hier, le Manidem, l’Upc, l’Udc et des associations de la société civile affirment que l’organe est défaillant.
© Théodore Tchopa | Le Jour
Dans une déclaration commune signée hier, le Manidem, l’Upc, l’Udc et des associations de la société civile affirment que l’organe est défaillant.
Après l’euphorie suscitée par la
récente décision d’Elecam de procéder à la refonte du fichier électoral,
les partis politiques veulent maintenant voir se matérialiser la
volonté du régime au pouvoir d’organiser des élections véritablement
libres au Cameroun.
Le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), l’Union démocratique du Cameroun (Udc), et des associations de la société civile telles le Race et la Scc, s’inscrivent dans cette mouvance.
Réunis au siège du Manidem, le 12 février 2012, ils ont commis une déclaration dite citoyenne dans laquelle ils demandent : «La mise sur pied sans délai d’un organe véritablement indépendant chargé de conduire l’intégralité du processus électoral (de l’inscription des électeurs jusqu’à la publication des résultats provisoires), un code électoral juste et unique, assorti du calendrier précis, un nouveau découpage électoral plus juste et conforme aux statistiques démographiques officielles.»
La déclaration est signée par Pierre Abanda Kpama (Manidem), Alexis Ndéma Samè (Upc), Ahmadou Ahidjo (Udc), Robert Simo (Société civile camerounaise, Paul Gérémie Bikidik (Race), et Achille Kotto du Cocitel.
Ces exigences font suite à des constats effectués par ces partis et organisations. Entre autres, «la défaillance totale d’Elecam à conduire un processus électoral transparent, équitable et crédible; la subordination absolue d’Elecam vis-à-vis du président de la République, confirmée par l’injonction de M. Biya et son gouvernement mettant en contradiction le président et le directeur général d’Elecam qui la veille encore s’obstinait à vouloir démontrer l’impossibilité d’une refonte du fichier électoral et clamaient haut et fort l’indépendance de leur organe ». Aussi appellent-ils l’opinion nationale et internationale, ainsi que les «patriotes», à s’approprier ces revendications.
Le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), l’Union démocratique du Cameroun (Udc), et des associations de la société civile telles le Race et la Scc, s’inscrivent dans cette mouvance.
Réunis au siège du Manidem, le 12 février 2012, ils ont commis une déclaration dite citoyenne dans laquelle ils demandent : «La mise sur pied sans délai d’un organe véritablement indépendant chargé de conduire l’intégralité du processus électoral (de l’inscription des électeurs jusqu’à la publication des résultats provisoires), un code électoral juste et unique, assorti du calendrier précis, un nouveau découpage électoral plus juste et conforme aux statistiques démographiques officielles.»
La déclaration est signée par Pierre Abanda Kpama (Manidem), Alexis Ndéma Samè (Upc), Ahmadou Ahidjo (Udc), Robert Simo (Société civile camerounaise, Paul Gérémie Bikidik (Race), et Achille Kotto du Cocitel.
Ces exigences font suite à des constats effectués par ces partis et organisations. Entre autres, «la défaillance totale d’Elecam à conduire un processus électoral transparent, équitable et crédible; la subordination absolue d’Elecam vis-à-vis du président de la République, confirmée par l’injonction de M. Biya et son gouvernement mettant en contradiction le président et le directeur général d’Elecam qui la veille encore s’obstinait à vouloir démontrer l’impossibilité d’une refonte du fichier électoral et clamaient haut et fort l’indépendance de leur organe ». Aussi appellent-ils l’opinion nationale et internationale, ainsi que les «patriotes», à s’approprier ces revendications.