Leadership au sein des élites: Comme dans un panier à crabes
Yaoundé, 06 Février 2013
© Ernest Kouo | L'Epervier
Les batailles rangées en vue d'un positionnement battent leur plein entre des élites, avec à la clé des décès par «élimination physique».
© Ernest Kouo | L'Epervier
Les batailles rangées en vue d'un positionnement battent leur plein entre des élites, avec à la clé des décès par «élimination physique».
La tension est à son paroxysme au sein
de divers départements en ce temps de grande attente de renouvellement
de l'appareil gouvernemental. Non sans raison dans la mesure où le pays
est considéré à tort ou à raison par certains comme étant un gâteau
national où chacun mérite d'avoir sa tranche. C'est donc en toute
logique selon les observateurs que, les départements, arrondissements et
villages vibrent au rythme de grandes batailles. Dans cette lutte, le
plus surprenant est que les protagonistes sont parfois issus d'une même
localité, ceci pour des intérêts égotistes. Ainsi dans cet espèce de
cafouillage tandis que certaines localités réclament plus de postes en
brandissant comme argument le fait que leur localité ait enregistré le
meilleur score au cours de la dernière consultation électorale, d'autres
par contre affirment sans ambages, avoir rendu de loyaux services au
Président de la République. Ceci est donc selon eux suffisant pour
bénéficier des largesses de Paul Biya à travers la nomination à des
postes stratégiques et en grand nombre, des fils et filles du coin
notamment Ministres, Ambassadeurs, Directeurs Généraux, Gouverneurs,
etc.
C'est ainsi que certains départements et arrondissements comptent deux, trois voire quatre membres du gouvernement et directeur généraux. Dans un classement non officiel, le département de la Sanaga Maritime caracole en tête des départements qui comptent un nombre important de fils à des postes clés de l'administration. Ce dernier figure aussi en tête de celui des départements où les élites se bouffent comme dans un panier à crabe. Les fils et filles se regardent en chiens de faïence, même si par moment ceux-ci se livrent à un jeu du chat et de la souris lorsqu'ils se retrouvent en public.
ENTRE TEMPS À QUELQUES PAS DE LÀ...
D'autres départements ne comptent même pas un Chef service dans une administration, malgré leurs engagement et dévouement aux idéaux du parti. C'est le cas du département des hauts plateaux dans la région de l'Ouest qui ne compte pas de Ministre, Secrétaire d'Etat non plus encore moins Directeur Général d'une société importante. Le département de la Mifi malgré le fait qu'il abrite la capitale régionale n'a jamais eu le privilège de goûter aux délices qu'offre un poste ministériel. Pas parce que le département ne compte pas de personnes capables d'assumer cette fonction.
Sur cette liste de départements oubliés dans la mangeoire figure aussi le Mayo Rey, le Faro et Déo, la Mentchum. Tout ceci semble ne pas pour le moment offusquer les esprits fragiles, car la nomination à des postes de responsabilité repose sur le pouvoir discrétionnaire du Président de la République. Ce qui pour le moment est au centre de grandes controverses ce sont les hommes et femmes à qui le Président a décidé d'accorder sa confiance. Pourquoi choisir un tel en lieu et place d'un autre? Difficile de répondre à cette question, mais toujours est-il que cette situation est souvent à l'origine des guerres et affrontements par médias interposés. Le Rubicon est franchi lorsqu'après avoir choisi les fils d'une même localité, ces derniers se livrent à des coups bas pour une question de leadership. Ceci est souvent observable lors des rencontres. Qui doit arriver avant qui et qui doit faire allégeance à qui. Tels sont les raisons qui opposent généralement ces élites. Même si chacun connait bien la force de frappe de l'autre. Cela n'exclut pas à des apprentis sorciers de sortir de l'ombre. C'est à ce niveau que les loups sortent de la forêt et se transforment en de véritables tueurs en série. Les marabouts et autres charlatans sont mis à contribution. Tous les coups sont permis seuls les plus forts et les mieux préparés restent en course.
QUELS CAS DE FIGURE
La preuve la plus patente de cette triste réalité est vécue au département du Mfoundi siège des institutions. Dans ce département qui regorgent de nombreuses élites rien ne tourne rond, la preuve, certains considèrent les uns, et les autres se considèrent soit comme la peste ou encore la lèpre. Entre peste et lèpre qui passe avant qui? Allez donc savoir. Ces bagarres internes conduisent à des morts subites et à la perte par la localité des postes dans le gouvernement. C'est le cas de l'arrondissement de Zoétélé dans la région du Sud où du fait des luttes de positionnement entre l'élite, cet arrondissement qui autrefois comptait de nombreux fils au gouvernement est aujourd'hui réduit à gérer deux postes clés. Egalement le département du Ndé, région de l'Ouest. Cette localité comptait généralement pas moins de deux postes de directeurs généraux. Mais aujourd'hui, le dernier poste de Directeur Général bénéficié par ce département était celui de DG EDC qui revient actuellement au département du Noun. Donc ils sont bredouilles. A qui profitent donc finalement ces guerres de positionnements inutiles qui ont une influence négative dans le développement des localités au Cameroun? Certainement pas à la population qui assiste de façon impuissante à ces afflictions.
C'est ainsi que certains départements et arrondissements comptent deux, trois voire quatre membres du gouvernement et directeur généraux. Dans un classement non officiel, le département de la Sanaga Maritime caracole en tête des départements qui comptent un nombre important de fils à des postes clés de l'administration. Ce dernier figure aussi en tête de celui des départements où les élites se bouffent comme dans un panier à crabe. Les fils et filles se regardent en chiens de faïence, même si par moment ceux-ci se livrent à un jeu du chat et de la souris lorsqu'ils se retrouvent en public.
ENTRE TEMPS À QUELQUES PAS DE LÀ...
D'autres départements ne comptent même pas un Chef service dans une administration, malgré leurs engagement et dévouement aux idéaux du parti. C'est le cas du département des hauts plateaux dans la région de l'Ouest qui ne compte pas de Ministre, Secrétaire d'Etat non plus encore moins Directeur Général d'une société importante. Le département de la Mifi malgré le fait qu'il abrite la capitale régionale n'a jamais eu le privilège de goûter aux délices qu'offre un poste ministériel. Pas parce que le département ne compte pas de personnes capables d'assumer cette fonction.
Sur cette liste de départements oubliés dans la mangeoire figure aussi le Mayo Rey, le Faro et Déo, la Mentchum. Tout ceci semble ne pas pour le moment offusquer les esprits fragiles, car la nomination à des postes de responsabilité repose sur le pouvoir discrétionnaire du Président de la République. Ce qui pour le moment est au centre de grandes controverses ce sont les hommes et femmes à qui le Président a décidé d'accorder sa confiance. Pourquoi choisir un tel en lieu et place d'un autre? Difficile de répondre à cette question, mais toujours est-il que cette situation est souvent à l'origine des guerres et affrontements par médias interposés. Le Rubicon est franchi lorsqu'après avoir choisi les fils d'une même localité, ces derniers se livrent à des coups bas pour une question de leadership. Ceci est souvent observable lors des rencontres. Qui doit arriver avant qui et qui doit faire allégeance à qui. Tels sont les raisons qui opposent généralement ces élites. Même si chacun connait bien la force de frappe de l'autre. Cela n'exclut pas à des apprentis sorciers de sortir de l'ombre. C'est à ce niveau que les loups sortent de la forêt et se transforment en de véritables tueurs en série. Les marabouts et autres charlatans sont mis à contribution. Tous les coups sont permis seuls les plus forts et les mieux préparés restent en course.
QUELS CAS DE FIGURE
La preuve la plus patente de cette triste réalité est vécue au département du Mfoundi siège des institutions. Dans ce département qui regorgent de nombreuses élites rien ne tourne rond, la preuve, certains considèrent les uns, et les autres se considèrent soit comme la peste ou encore la lèpre. Entre peste et lèpre qui passe avant qui? Allez donc savoir. Ces bagarres internes conduisent à des morts subites et à la perte par la localité des postes dans le gouvernement. C'est le cas de l'arrondissement de Zoétélé dans la région du Sud où du fait des luttes de positionnement entre l'élite, cet arrondissement qui autrefois comptait de nombreux fils au gouvernement est aujourd'hui réduit à gérer deux postes clés. Egalement le département du Ndé, région de l'Ouest. Cette localité comptait généralement pas moins de deux postes de directeurs généraux. Mais aujourd'hui, le dernier poste de Directeur Général bénéficié par ce département était celui de DG EDC qui revient actuellement au département du Noun. Donc ils sont bredouilles. A qui profitent donc finalement ces guerres de positionnements inutiles qui ont une influence négative dans le développement des localités au Cameroun? Certainement pas à la population qui assiste de façon impuissante à ces afflictions.