Ils ont séjourné pendant cinq mois, sans inculpation, dans les locaux du Sed et de la sécurité militaire (Sémil).
Ils étaient soupçonnés de préparer un coup d’Etat. Un acte qui devait « être posé » en octobre 2007. Au bout de cinq mois d’instruction, aucun élément permettant leur inculpation n’avait été trouvé. Leur libération avait été ordonnée par le chef de l’Etat tel que soutenu ici par Marafa Hamidou Yaya dans une de ses lettres ouvertes :
« Ainsi, lorsqu’en novembre 2007, il a été demandé au préfet du département du Mfoundi de prolonger la garde à vue administrative de quinze (15) jours renouvelables concernant vingt (20) personnes dont dix-huit (18) sont des militaires de divers grades, j’ai instruit le gouverneur de la province du Centre et le préfet du département du Mfoundi de ne pas s’exécuter et de se conformer strictement aux dispositions de la loi.
Je vous en ai rendu compte par note en date du 21 novembre 2007. Ces personnes auraient été libérées quelques mois plus tard sur vos instructions », a-t-il fait savoir. Depuis leur libération, plus aucune suite n’a été donnée à cette affaire d’Etat.