Le roi de bangangté use de son autorité traditionnelle pour faire main basse sur les biens laissés par son défunt frère, lésant au passage des ayants droits.Depuis son accession au trône, il y a plusieurs décennies, le roi bangangté n’a cessé d’abuser de son pouvoir traditionnel pour nuire les fils du ndé et les autochtones. Les ayants-droits de son frère n’en sont pas du reste. A cet effet, il est impliqué dans plusieurs litiges fonciers. On a aussi remarqué plusieurs oppositions faites dans les procédures d’immatriculation directe en vue d’obtention du titre foncier, tout ceci à l’endroit des personnes citées plus haut. Cet égoïsme, tribalisme et haine font désormais croire que le roi est atteint de la maladie de tout pour lui et rien pour les autres.
Au jour d’aujourd’hui, il aurait bradé tous les biens de son frère décédé. Depuis 1987, il encaisserait les fruits de la location d’une immeuble communément appeler MATINION appartenant à ce dernier, situé précisément dans le périmètre urbain de la ville qu’il loue a l’un des fils du défunt, maison inachevée jusqu’à ce jour. Une des réalisations engagées par ce frère du chef de son vivant toujours au centre urbain est dans état de délabrement total. Sans le moindre souci pour les ayants-droits de son frère, il s’est plutôt aventuré à vendre la sortie supérieure du lot qui cacherait la veille maison qui s’affaisse progressivement sur le poids de l’âge, au lieu de l’aménager pour laisser un vieux souvenir au nom du défunt. Tout ceci démontre à suffisance l’intention du Roi qui voudrait extirper totalement de la vue toutes les réalisations de son frère et frise sombre toute se descendance.
A ce sujet, plusieurs interrogations se dégagent.
La quantification et la qualification des ouvres du chef en tant que
homme de paix et protecteur des biens et des personnes, comment se
sentirait-on quand un groupement l’injustice, la domination, est au
sommet du trône ? Tous ces éléments concourent à créer une certaine
frustration à l’encontre des citoyens du groupement qui ne rêvent
seulement de quitter le village, ou encore faire la peau au chef.
Quand les rites des cadi sont désormais orientés et subjectifs, allant
ainsi dans l’in conformité des valeurs fondamentales de ce produit qui
était destiné à la justice. Il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il a
perdu ses valeurs intrinsèques. Le Roi est aujourd’hui l’incarnation de
la « JUNGLE » ; un prédateur pour ses sujets. Son comportement n’est
que celui d’un loup pour les hommes, y faisant une seule question se
dégage, comment se prosterner devant une telle personnalité qui n’a
qu’une seule raison, « régner pour mater ». Telle est sa devise. Qu’est
ce que le Roi lègue à sa postérité, quand la tradition est en perdition;
quand la l’injustice a pris place la justice ? Quand la tradition est
prostituée ? Quand les valeurs d’éthiques s’effacent ? A-t-on un seul
instant pensé la mortalité de l’homme ? Comme dirait un écrivain
nigérian « le monde s’effondre ». Mais la forêt a beau caché les ailes
des pintades….