Le processus de décentralisation en marche dans la région du Sud
Le processus de décentralisation en marche dans la région du Sud
(Cameroon-Tribune 24/12/2010)
Environ cinq départements ministériels ont effectivement transféré une partie leurs compétences à la mairie de Sangmelima au cours de l’exercice 2010, pour des financements de projets de l’ordre de 250 millions de francs, par le biais des cartons de crédits.
Le maire de Sangmelima, André Noël Essiane, est donc satisfait de l’évolution du processus de décentralisation au niveau de sa collectivité locale. « Les maires n’ont pas eu à faire pression pour obtenir cette avancée. C’est le Président de la République qui a opté pour ce processus salutaire.» a souligné André Noël Essiane .Au niveau de Sangmelima, les départements ministériels ayant transféré une partie de leurs compétences sont : les Affaires sociales, l’Education de base, la Promotion de la femme et de la famille, la Santé et les Travaux publics. Les crédits mis à la disposition de la mairie ont permis de réaliser à 100% les projets notamment dans le domaine de la construction des écoles et des centres de santé.
A l’évidence, les maires ont donc désormais d’importants crédits à gérer pour le bien être des populations dans le cadre de la mise en œuvre de la décentralisation, même si ces crédits ne sont pas forcément inscrits aux budgets de leurs communes respectives. La conjugaison des efforts et la participation des techniciens issus de divers milieux professionnels sont requises dans ce processus dont la finalité est la satisfaction des besoins locaux. Tout n’est pourtant pas rose dans ce processus de décentralisation, observe le maire de Sangmelima. Pour lui, le transfert des ressources humaines annoncé n’est pas encore effectif au niveau de sa mairie, ni la dotation générale de décentralisation, ni le salaire des maires.
C’est probablement pour cette raison que le maire de Biwong-Bulu, Henri Miélot Mbo Mvom, insiste sur la nécessité de faire la différence entre un processus en marche et un mécanisme récemment mis en place. Il estime, en effet, que tel qu’il a été annoncé, le processus de décentralisation présente des insuffisances au niveau des ressources humaines et des ressources financières.
Par contre, admet-il, « nous avons des cartons de crédit dans le Budget d’investissement public, pour la construction des salles de classe y compris dans les localités qui n’étaient pas forcément dans le besoin. » Le maire de Biwong Bulu reconnaît que le processus de décentralisation avance. Le ministre d’Etat ministre de la décentralisation, Marafa Hamidou Yaya ,déploie beaucoup d’efforts pour que les maires s’arriment à la nouvelle donne.
Paul EBOA
(Cameroon-Tribune 24/12/2010)
Environ cinq départements ministériels ont effectivement transféré une partie leurs compétences à la mairie de Sangmelima au cours de l’exercice 2010, pour des financements de projets de l’ordre de 250 millions de francs, par le biais des cartons de crédits.
Le maire de Sangmelima, André Noël Essiane, est donc satisfait de l’évolution du processus de décentralisation au niveau de sa collectivité locale. « Les maires n’ont pas eu à faire pression pour obtenir cette avancée. C’est le Président de la République qui a opté pour ce processus salutaire.» a souligné André Noël Essiane .Au niveau de Sangmelima, les départements ministériels ayant transféré une partie de leurs compétences sont : les Affaires sociales, l’Education de base, la Promotion de la femme et de la famille, la Santé et les Travaux publics. Les crédits mis à la disposition de la mairie ont permis de réaliser à 100% les projets notamment dans le domaine de la construction des écoles et des centres de santé.
A l’évidence, les maires ont donc désormais d’importants crédits à gérer pour le bien être des populations dans le cadre de la mise en œuvre de la décentralisation, même si ces crédits ne sont pas forcément inscrits aux budgets de leurs communes respectives. La conjugaison des efforts et la participation des techniciens issus de divers milieux professionnels sont requises dans ce processus dont la finalité est la satisfaction des besoins locaux. Tout n’est pourtant pas rose dans ce processus de décentralisation, observe le maire de Sangmelima. Pour lui, le transfert des ressources humaines annoncé n’est pas encore effectif au niveau de sa mairie, ni la dotation générale de décentralisation, ni le salaire des maires.
C’est probablement pour cette raison que le maire de Biwong-Bulu, Henri Miélot Mbo Mvom, insiste sur la nécessité de faire la différence entre un processus en marche et un mécanisme récemment mis en place. Il estime, en effet, que tel qu’il a été annoncé, le processus de décentralisation présente des insuffisances au niveau des ressources humaines et des ressources financières.
Par contre, admet-il, « nous avons des cartons de crédit dans le Budget d’investissement public, pour la construction des salles de classe y compris dans les localités qui n’étaient pas forcément dans le besoin. » Le maire de Biwong Bulu reconnaît que le processus de décentralisation avance. Le ministre d’Etat ministre de la décentralisation, Marafa Hamidou Yaya ,déploie beaucoup d’efforts pour que les maires s’arriment à la nouvelle donne.
Paul EBOA
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