Monsieur
le président de la République quelle signification donnez-vous à votre
rencontre avec le président français et que pouvons-nous retenir de vos
échanges?
La signification est qu’il existe des relations d’amitié et de
coopération entre la France et le Cameroun. Nous sommes à ce quatorzième
sommet de la Francophonie où j’ai eu beaucoup de contacts avec des
chefs d’Etat. Il était donc normal que je rencontre le président
français que je n’ai pas vu depuis son élection.
Nous avons eu des entretiens cordiaux et francs. J’en ai profité non
seulement pour le féliciter de nouveau pour son élection, mais aussi
pour réaffirmer la force de la coopération qui existe entre la France et
le Cameroun.
Nous avons aussi fait un tour d’horizon des problèmes de sécurité dans le golfe de Guinée, en Afrique, au Mali. Nous sommes arrivés aux mêmes conclusions : il faut renforcer la coopération et lutter contre ces fléaux.
Enfin, j’ai aussi profité de cette occasion pour redire au président Hollande, tout le plaisir que le peuple camerounais et son gouvernement auraient à l’accueillir dans une visite officielle au Cameroun.
Monsieur le président de la République,
vous prenez part à ce sommet dans votre posture de doyen des chefs
d’Etat de l’espace francophone. On imagine que cela implique des
responsabilités particulières.
Je viens comme chef d’Etat du Cameroun. Le titre de doyen est un titre
honorifique que certains chefs d’Etat ont bien voulu me conférer, mais
cela ne me donne aucun pouvoir juridique quelconque. Mais peut-être,
une certaine influence pour essayer de faire en sorte que les choses
marchent bien.