Le pouvoir aux Nordistes ou le chaos

Pendant que l’opposition Bamiléké, anglophone et Beti/Bulu brille par ses divisions, incapable de s’unir autour d’une stratégie commune, un bloc nordiste ressort de la liste actuelle des candidats aux élections d’Octobre, avec un seul candidat nordiste musulman, Garga Haman Adji. Les révélations de Wikileaks, selon lesquelles le tout puissant complice de Paul Biya, le ministre de la justice nordiste Amadou Ali déclara que le Nord ne soutiendra pas de candidat Beti, Bulu, Bamiléké ou anglophone en dehors de Paul Biya, tandis que le Minatd nordiste Marafat Hamidou Yaya, dans des révélations de même source se glorifiait d’avoir maintenu le Minatd dans le système d’organisations des élections, tout en inscrivant Tchadiens et Nigérians dans les listes électorales du Nord, montre que la France répétera au Cameroun le scénario de Côte d’Ivoire, avec pour objectif de détruire la machine militaire actuellement au pouvoir. Depuis quelques heures, les « élites sudistes » du Cameroun vivent dans l’inquiétude…

Amertume et inquiétudes ont caractérisé les milieux du pouvoir, surtout les « élites » militaires et administratives Beti, Bulu, Bamiléké et Anglophones, à la suite de la publication par Wikileaks des entretiens secrets entre l’ancienne Ambassadrice, Janet Garvey, et les ministres d’Etat fulbé Marafat Hamidou Yaya et Amadou Ali.

Ceci vient après les révélations par le même Wikileaks d’un entretien privé entre la même Ambassadrice américaine et Paul Biya, au cours duquel le président camerounais déclarait qu’il s’occupait personnellement de « l’opération épervier » et qu’il ne laisserait aucun détourneur des fonds publics actuellement en prison libre, tant qu’ils ne montrent pas de « remords » ( ?).

Le plus curieux c’est justement que cette « opération épervier », que Paul Biya pilote avec son ami depuis le régime Ahidjo, baron de son propre régime et ministre d’Etat de la justice, Amadou Ali, n’envoie en prison essentiellement que les ressortissants des ethnies ou régions précises du Cameroun, à savoir les Beti, les Bulu/Fang, les Bamiléké et les Anglophones, à la rare exception de l’ancienne ministre de l’éducation de base originaire du Nord, la nordiste Haman Adama.

L’autre constat en est aussi que les prétendus « détourneurs des fonds publics en prison » sont essentiellement ceux qui apparaissent comme une menace politique, tout comme l’ancien secrétaire général de la présidence Titus Edzoa apparut en 1997 et fut vite jeté en prison, contre Paul Biya et Amadou Ali.

Le bloc nordiste qui inquiète

Ce qui était amertume et inquiétudes s’est vite transformé ces dernières heures en une panique devant le constat de ce que le grand Nord du Cameroun n’a présenté qu’un seul candidat aux prochaines élections du 9 Octobre 2011.

Dans les milieux militaires et administratifs Beti, Bulu, Bamiléké et Anglophones, la déception est exprimée dans une variété d’opinions personnelles. Mais il ressort globalement que Paul Biya a trahi ces groupes ethniques et régionaux, en maintenant contre eux une vieille alliance avec le Nord, à qui il entend rendre le pouvoir.

On n’en a pour preuve que les élections sénatoriales promises par Paul Biya pour décembre 2010, que ce président avait vite oublié d’organiser. Or, c’est le président du Sénat qui est constitutionnellement le successeur du président de la république en cas d’empêchement.

Que Amadou Ali déclare aujourd’hui, sous menace de guerre civile (lire l’entretien ci-dessous publié par Wikileaks), que le Nord rejetterait tout candidat Beti, Bulu, Bamiléké ou anglophone, montre que le Nord a fait bloc pour prendre le pouvoir après Paul Biya.

Du coup, nous nous souvenons que c’est après avoir constitué un bloc des Nordistes que Ahmadou Ahidjo fut capable d’évincer André Marie Mbida du poste de premier ministre colonial, de prendre sa place et de devenir le premier président du Cameroun indédendant.

Pendant que Amadou Ali donnait ainsi les ultimatums selon lesquels il faut un pouvoir nordiste après Paul Biya sinon il y aura chaos, le ministre nordiste de l’administration territoriale et de la décentralisation (Minatd), Marafat Hamidou Yaya, patron de la machine des fraudes électorales, chante dans un autre entretien avec l’ambassadrice américaine sa victoire.

Il se félicitait en effet d’avoir obtenu, de complicité avec Paul Biya, que le Minatd reste impliqué dans l’organisation des élections, contrairement aux demandes de tous les acteurs intérieurs et extérieurs pour un organe électoral qui soit indépendant de ce ministère.

Les fraudes seront les pinces qui tueront leur propre crabe Biya

Une source digne de foi fait état de ce que depuis 2005, des réunions des élites du Nord, et surtout l’inscription par le Minatd Marafat Hamidou Yaya des Tchadiens et des Nigérians sur les listes électorales, avaient irrité l’ancien premier ministre Inoni Ephraim.

De sorte qu’en 2007, avant la tenue les élections législatives et communales, le PM Inoni déclencha ouvertement la dispute en créant une « cellule de suivi des élections », sonnant ainsi ses désaccords avec le Minatd Marafat au sujet des inscriptions sur les listes électorales et l’implication personnelle de ce dernier dans le choix des candidats à la place des partis politiques.

En clair, s’il y’aura des fraudes électorales le 9 Octobre prochain, il faut s’attendre qu’elles viennent essentiellement du Nord.

Souvenons-nous encore qu’en Octobre 1992, quand tous les procès-verbaux des bureaux de vote montraient que Ni John Fru Ndi avait gagné les présidentielles, tombèrent à la dernière minute des résultats fictifs du Nord ayant basculé la victoire en faveur de Paul Biya.

Il se trouve maintenant que la personne qui donnera la victoire au prochain président de la république du Cameroun est le nordiste Marafat Hamidou Yaya.

Car, il faut bien noter que ceux qui continuent encore de chanter qu’ils détiennent le « pouvoir Beti », ont un chiffre de population électorale pratiquement insignifiant par rapport aux populations du Nord, que Marafat Hamidou Yaya, Amadou Ali et les autres « élites » du Nord, autant de l’opposition que du pouvoir, contrôlent et feront voter selon leur volonté comme le berger fait paître son bétail dans la prairie de son choix.

Le candidat unique nordiste qui fait paniquer

Ces dernières heures nous ont en effet montré que, avant la clôture des listes des candidats aux présidentielles, tous les candidats du Nord se sont retirés à la dernière minute, afin de laisser un seul candidat, le joker nordiste Garga Haman Adji dit le « chasseur des baleines ».

Bello Bouba Maigari de l’Undp, Dakole Daissala du Mdr et d’autres leaders politiques du Nord se sont désistés, le premier optant tout simplement de rejoindre les rangs du Rdpc de Paul Biya.

Ancien ministre chargé de la lutte contre la corruption et le seul à avoir démissionné du gouvernement de Paul Biya, Garga Haman est regardé avec respect dans toute la classe politique camerounaise, autant au sein du pouvoir que de l’opposition.

Pendant longtemps il a « miséré », se trouvant souvent incapable de payer en juillet 2010 son billet d’avion pour assister à la Convention Camdiac de Washington, DC. Mais aujourd’hui, les caisses de la campagne électorale de Garga Haman seraient miraculeusement pleines, parce que toutes les « élites » du Nord, mais surtout Nicolas Sarkozy et Barack Obama, soutiennent Garga Haman.

En 1984, Garga Haman fut arrêté, comme la plupart des « élites nordistes », pour participation au putsch manqué du 6 avril 1984. Mais il fut relâché, dans des circonstances peu claires.

Garga Haman est, avec Marafat Hamidou Yaya qui lui se trouvait déjà dans le camion en direction du lieu d’exécution de Mbalmayo, l’un des survivants du massacre des nordistes qui eut lieu au Cameroun en avril 1984, exécuté essentiellement par les militaires Beti, Bulu, Bamiléké et anglophones.

Sarkozy répétera le scénario de Côte d’Ivoire

Rien d’étonnant donc, d’après les commentaires qui fusent maintenant dans les salons des officiers des forces armées et des fonctionnaires du Sud et de l’Ouest du Cameroun, que Sarkozy ait justement choisi le Nord pour déstabiliser le régime de Paul Biya.

En clair, l’on constate que Sarkozy planifie d’exécuter la même stratégie qui lui a réussi en Côte d’Ivoire ; le nordiste musulman Garga Haman Adji devant jouer le même rôle que le nordiste musulman ivoirien Alassane Dramane Ouattara.

Comme en Côte d’Ivoire, il se trouve que ceux qui nourrissent une revanche de sang contre les « Sudistes » depuis 1984 sont justement les Nordistes. Nicolas Sarkozy n’a pas trouvé mieux que les Nordistes camerounais pour détruire le régime Biya, notamment son armée, au cas où Paul Biya tenterait de lui résister.

Nous ne devons pas oublier que les Fulbé du Nord Cameroun et les Haoussa du Nord Nigéria font partie de l’ancien empire du Sokoto. Cela n’a pas changé malgré les frontières étatiques actuelles.

De même d’autres ethnies du Nord Cameroun, tels les Toupouri, ont un ancien royaume qui se prolonge jusqu’au Tchad. Les activités traditionnelles continuent de se dérouler malgré la frontière actuelle.

Il est même connu que ces ethnies des montagnes sont essentiellement guerrières, leurs éléments brillant souvent dans les troupes d’élite des forces armées du Tchad et du Cameroun.

Du coup, se demande-t-on au « Sud », Sarkozy va-t-il réveiller le capitaine Guérandi Mbara, d’origine Toupouri, l’un des officiers ayant participé au putsch du 6 avril 1984, et qui se trouve justement en exil au Burkina Faso. Guérandi reste en effet l’ami de Blaise Compaoré, le complice de Sarkozy et artisan de la déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Mènera-t-il la direction des troupes nordistes soutenues par la « communauté internationale » contre les « Sudistes » camerounais ?

Quand il faut y ajouter le fait que la France a une base militaire très active au Tchad, celle-là même qui protège le régime d’Idriss Deby contre les rebelles et qui avait pendant la crise ivoirienne expédié à travers de Cameroun des dizaines de containers d’armes et d’équipements militaires dits de l’ONU qui ont combattu l’armée de Laurent Gbagbo et exécuté massacres et génocide, il faut s’attendre que Nicolas Sarkozy compte sur sa base militaire de Ndjamena comme soutien aux éventuelles forces nordistes dans la destruction du régime Beti-Bulu-Bami-Anglo de Paul Biya.

Sous la pression des Haoussa, le président Johnathan Goodluck connu pour son soutien de Ouattara contre Gbagbo, n’hésitera pas d’apporter son soutien à la « communauté internationale » pour détruire l’armée et le pouvoir de Paul Biya. Le Nigéria donnerait alors une base aérienne pour les opérations.

L’étincelle des résultats électoraux du Nord qui mettra le feu aux poudres

Il en découle que ces inscriptions des Tchadiens et des Nigérians par Marafat Hamidou Yaya, que l’ancien PM Inoni Ephraim dénonça vigoureusement en son temps depuis 2005, au point d’essayer de les court-circuiter avec la création au premier ministère d’une cellule de suivi des élections, est l’étincelle qui pourra prochainement déclencher la bombe du conflit électoral au Cameroun.

Car, lorsque que résultats du Nord seraient contestées par le pouvoir Biya, la « communauté internationale » reconnaîtrait ces résultats du Nord… On connaît la suite à partir de ce qui s’est passe en Côte d’Ivoire.

La seule différence de taille avec la stratégie de Côte d’Ivoire c’est que, non seulement Paul Biya n’est pas Gbagbo, qui lui reste fidèle à son peuple alors que le président camerounais a passé tout son temps à combattre l’ennemi « anglo-bami », le « lion de Mvomeka’a » fait certainement partie et serait même le principal artisan du complot de passation du pouvoir aux Nordistes.

En effet, c’est avec son complice inséparable du Nord, Amadou Ali, que Paul Biya envoie à la pelle en prison tous ceux parmi les « élites » Beti, Bulu, Bamiléké et anglophones qui osent émerger pour représenter une menace politique contre lui. Car, lorsque Paul Biya ne maîtrise pas complètement son nommé, ce dernier devient suspect, et Amadou Ali se charge de le noyer avec des dossiers judiciaires souvent montés de toute pièce.

Quand Amadou Ali dit que le Nord ne soutiendra pas d’autre candidat Beti, Bulu, Bami ou anglophone en dehors de Paul Biya, ce complice nordiste de Paul Biya joue en fait la corde que Paul Biya veut entendre, lui qui n’a jamais voulu régler sa succession.

Pendant que l’opposition Bamiléké, anglophone et Beti/Bulu brille par ses divisions, incapable de s’unir autour d’une stratégie unique, le bloc nordiste qui ressort de la liste actuelle des candidats montre bien que Paul Biya, certainement en accord avec les Français, qui le conseillent notamment lors de ses multiples « courtes visites privées » à Genève, planifiait depuis longtemps et renverra l’ascenseur du pouvoir aux nordistes.

En cas de contestation par le candidat du Nord, Garga Haman Adji, des résultats de Yaoundé donnant Paul Biya gagnant des prochaines élections, Biya sera disposé à se plier, contrairement à ce que fit Gbagbo, aux résultats de Garga soutenus par la « communauté internationale », afin de sauver sa tête en sortant de l’étau sécuritaire qui le rend actuellement prisonnier.

Seulement, ce qui paraîtrait ainsi comme un dénouement heureux, sans effusion de sang, ne serait que le début du calvaire des officiers et soldats qui ont soutenu de régime Biya, désormais exposé aux fougues revanchardes nordistes. Et c’estque le chaos ne ferait que commencer…

Présidentielles 2011: Les 51 candidats au scanner

Le Messager 06/09/2011

Elections Cameroon (Elecam) a eu fort à faire dimanche 4 septembre 2011, date de clôture des dépôts de dossiers de candidature en vue de l’élection du 9 octobre prochain. Car jusqu’une heure reculée de la nuit, des candidats, l’instar de Victorien Hameni Bieleu, ont rallié l’immeuble siège de l’organisme pour faire acte de candidature. Ceci n’a permis au directeur général des élections, de ne communiquer le chiffre exact de candidatures qu’au cours de la journée d’hier. Sani Taminou a également précisé que des 51 candidatures, 39 ont été déposées au siège de l’organisme à Yaoundé, parmi lesquelles, celles de Paul Biya, Adamou Ndam Njoya, Kah Walla, etc. Les autres, soit 22 dossiers, à l’instar de ceux de John Fru Ndi et Bertin Kisob à Bamenda ; Paul Ayah et Georges Nyamding à Buéa ; Luc Dangwé à Garoua ; Albert Nzongang, Anicet Ekanè, Daniel Soh Fone et Jean Delors Mben à Douala, sont venus des régions.

Par rapport à 2004, l’on a enregistré six intentions de candidature de plus. Car à cette occasion là, 46 Camerounais avaient déposé un dossier au Minatd. Même si au finish, seize seulement parmi eux avaient été définitivement retenus. Elecam livrera son verdict au plus tard le 19 septembre prochain. Mais déjà, le directeur général des élections a annoncé que 51 candidatures « c’est costaud » au vu des moyens techniques dont l’organisme dispose et des fonds alloués (dans le budget de l’Etat) à l’organisation de la prochaine élection jusqu’au dépouillement. Comme quoi il y a beaucoups d’appelés, mais peu seront élus. En attendant, Le Messager classe les 51 candidats déclarés selon leur particularité et leur passé politique ainsi qu’il suit.

(1) Les classiques

Paul Biya (Rdpc), candidat depuis 1983

John Fru Ndi (Sdf), candidat depuis 1992, sauf 1997

Adamou Ndam Njoya (Udc), candidat depuis 1992 sauf 1997

Augustin Fréderic Kodock (Upc), candidat aux législatives depuis 1992

(2) Des déjà vus

Hameni Bieleu (Ufdc), membre de la convergence des l’opposition en 1992 et candidat en 2004

Anicet Ekanè (Manidem), candidat en 2004

Albert Dzongang (La Dynamique nationale), candidat en 1997

Jean Jacques Ekindi (Mp), candidat en 2004

Garga Haman Hadji (Add), candidat en 2004

(3) Des évènementiels

Fritz Ngo (parti des écologistes), candidat en 2004 et 1997

Jean Michel Tekam (Pds), candidat en 2004

Georges Nyamding Dogbima (Slc), candidat en 1997 et 2004

Hubert Kamgang (Upa), candidat en 2004 et 1997

Justin Mouafo (Mpc-Bush), candidat en 2004

(5) Des candidatures féminines :

Kah Walla (Cpp)

Lamartine Tchana (Dclic)

Esther Dang (Bric)

(6) Des candidats tenus en embuscade depuis longtemps

Mila Assouté (Rdmc), candidature recalée en 2004, exilé politique en France

Louis Thobie Mbida (Pdc), il s’est désisté en 1992 en faveur de Paul Biya

Isaac Feuzeu (Merci), candidature recalée en 2004

Damien Soh Fone (Psu), candidature recalée en 2004

(8) Les « bleus » déjà stars des médias

Bernard Muna (Afp), un des founding fathers du Sdf

Edith Kah Walla (Cpc), transfuge du Sdf

Olivier Bilé (Ufp), vieux compagnon d’Hubert Kamgang

Paul Ayah Abimé (Pap), transfuge du Rdpc

Jean de Dieu Momo (Padec), porteur de l’affaire des 9 disparus de Bépanda

Sosthène Fouda (Mscd), auteur de plusieurs appels de la diaspora

Esther Dang (Bric), transfuge du Rdpc et ex Dg de la Sni

Léopold Ebéné (Crc), ancien commissaire de police radié du corps après le scandale des images des homosexuels à Kondengui, actuellement en exil volontaire au Canada

(9) Les vrais « new comers »

Moïse Fabien Assigana Tsimi (Morep)

Luc Dangwe (Mddc)

Benz Enow Bate (Cdp)

Jean Marie Fomo Ngotta (Rsdc)

Justin Mbétébé Eyébé (Cndp)

Lamartine Tchana (Dclic)

Jean Marie Teuabo (Pspc)

Jean Delors Mbem (Esdc)

Marius Lontouo (Cnc)

Le pasteur Bertin Kisob (Btc)

Atangana Nsoe (Grand Cameroun)

Louis Norbert Ngoung Adams (Rmpc)

Enézer Pouteng (Frdc)

Napoléon Tapéo Fouotsagoung (Opdc)

Stève Djeumou (Urec)

(10)Une candidature indépendante

Daniel Ekwalla Semey,

Ces pressentis qui n’ont pas pris le départ

Bello Bouba Maïgari(Undp) : il a vendu son destin présidentiel à Biya

Hogbe Nlend(Upc) : premier candidat « du parti des crabes » à une présidentielle

Alain Fogué, le politologue a indiqué ne pas vouloir valider une grosse fraude

Mboua Massock : conteste toujours le processus électoral

Paul Zambo, indécis jusqu’à dimanche soir, il a déchanté finalement

Enoh Meyonmesse : présenté comme le nouvel « Abel Eyinga », il récuse l’indépendance d’Elecam

Christopher Fomonyuh,: présenté comme le candidat de l’Amérique, il est plus préoccupé par un dialogue national.

Ils n’animeront plus jamais le scrutin

Gustave Essaka : candidat de 1992 en 2004 et célèbre pour sa candeur, il est décédé en le 29 juin 2006

Emah Ottou Hppw : dernier au terme du scrutin de 1992, il avait séduit par sa ténacité et sa posture d’opposant malgré son lien de famille avec Emah Bazile ami de Paul Biya

Synthèse de R. N. T.

Le messager

 

Source: Africanindependent.com



09/09/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres