Le président de la république nous rappelle que l’année 2011 est une année décisive. Voici ce qu’il déclare : « La Nouvelle Année sera aussi celle des élections et particulièrement de l’élection présidentielle, moment crucial de notre vie démocratique. Pour donner à celle-ci toute sa signification, il est important que la participation électorale soit aussi élevée que possible. C’est pourquoi je vous invite instamment à vous inscrire sur les listes électorales. Le droit de vote, ne l’oubliez pas, est l’un des droits fondamentaux du citoyen que celui-ci a le devoir d’exercer. » Le PDC a eu raison lorsqu’ à maintes reprises, dans les médias, il a affirmé que les élections présidentielles ne seront pas anticipées.
Au PDC nous demandons aux citoyennes et citoyens camerounais de s’inscrire sur les listes électorales et de trouver trois scrutateurs : un homme , une femme et un jeune par bureau de vote. Mais sur le terrain il existe un écueil majeur qui empêche les inscriptions sur les listes électorales : un nombre important de camerounais ne possède pas de carte nationale d’identité. Or, il faut une carte nationale d’identité pour s’inscrire sur une liste électorale.
Le Parti des démocrates camerounais demande à l’Etat d’instituer la gratuité de la carte nationale d’identité et la facilitation de l’obtention d’une copie d’acte de naissance.
La gratuité de la carte nationale d’identité permettra à l’immense majorité des camerounais de s’inscrire sur les listes électorales et de réaliser leur devoir civique en allant voter.
Le chef de l’Etat annonce plus loin:« Pour que ce scrutin soit incontestable, je compte beaucoup sur ELECAM qui bénéficiera de l’appui nécessaire de l’administration et des partis politiques lors des opérations électorales. J’ai toutes raisons de croire que les prochains mois suffiront à ELECAM pour mettre la dernière main à son dispositif sur le terrain. Nous aurons bien entendu l’occasion de reparler de tout cela ».
1. Instaurer la gratuité de la carte nationale d’identité
2. Interdire l’installation des bureaux de vote dans les domiciles
privés de tous ceux qui sont identifiés comme « élites » dans les
circonscriptions administratives , dans les domiciles de tous les
fonctionnaires et assimilés , dans les domiciles des commerçants et
autres hommes d’affaires, dans les domiciles de tout citoyen
susceptible de pratiquer un quelconque trafic d’influence partisan à
l’endroit des électeurs
3. Interdire la création des bureaux de vote fictifs
4. Publier au plus tard au 30 avril 2011 et afficher à l’usage du
public, la liste complète et exhaustive de tous les bureaux de vote sur
toute l’étendue du territoire national.
5. Réaliser une refonte des listes électorales en excluant les décédés et autres cas prévus par la loi
6. Limiter effectivement le nombre d’inscrits par bureau de vote à 500
électeurs maximum dont les noms prénoms, date de naissance et lieu de
résidence sont enregistrés
7. Réaliser grâce à l’outil informatique un rapprochement bimensuel des
listes des inscrits de tous les bureaux de vote à l’échelon national
afin d’éliminer les doublons et autres inscriptions abusives.
8. Afficher officiellement sur des tableaux d’affichage extérieurs,
afin d’en rendre la consultation ouverte à tout citoyen, en mairie ,
auprès du chef de quartier , du chef de village, les listes des bureaux
de votes et la liste des inscrits par bureaux de vote dès le 1er mars
2011
9. Afficher la progression des listes électorales au fur et à mesure que s’inscrivent les citoyens à partir du 1er avril 2011.
10. Installer à l’échelon national aux côtés des 12 membres désignés par
décret présidentiel: avec les mêmes droits les mêmes prérogatives et
les mêmes devoirs, deux citoyens par département - soit 116 au total
pour les 58 départements camerounais -, l’un représentant les partis
politiques et l’autre représentant la société civile, sachant que ces
représentants seront élus à bulletin secret parmi les militants
présentés par les partis politiques légalisés quel que soit le nombre
des partis et les organes de la société civile reconnus comme tels.
11. Les modalités pratiques seront régulièrement réajustées par cette
commission élargie de 12 + 116 membres chargée de gérer ELECAM et qui
élira en son sein le président effectif d’ELECAM en lieu est place de
celui désigné par décret .
12. Organiser la formation de scrutateurs des bureaux de vote à l’échelon national.
Au PDC nous sommes du même avis que le chef de l’Etat quand il déclare que les élections doivent être libres, démocratiques et transparentes.
Voila pourquoi en ma qualité de président du Parti des Démocrates Camerounais, je porte à l’attention des décideurs en la matière ainsi qu’à la connaissance de tout citoyen camerounais cette revendication légitime, afin que le scrutin soit incontestable.