Le Mincom annonce les états généraux de la communication
YAOUNDÉ - 07 Février 2012
© Michel Ange Nga | L'Actu
Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a profité de la cérémonie de présentation des vœux pour dévoiler son plan d'action 2012.
Place de l'Indépendance, où se trouvent les locaux du ministère de la Communication (Mincom), les préparatifs des états généraux de la communication sont d'ores et déjà une priorité. Un projet que le ministre Issa Tchiroma Bakary a sorti de ses tiroirs pour en faire l'ambition première de son plan d'action en cette année 2012. L'annonce publique a été faite le 3 février dernier à Yaoundé à l'occasion de la cérémonie de présentation des vœux aux Mincom. Pour justifier sa décision d'organiser ces états généraux de la communication, Issa Tchiroma Bakary s'est mué en zélateur des «Grandes réalisations». Morceaux choisis: «la tenue de grandes assises de la profession me parait nécessaire pour une participation de tous à la mise en œuvre des Grandes réalisations dans le domaine communicationnel», a-t-il claironné, enthousiaste.
Mais le ministre de la Communication n'a donné aucune indication de date de déroulement de ces états généraux. «Ce dossier suit son cours, rassure Issa Tchiroma Bakary. Et je puis vous assurer que lorsque toutes les conditions objectives seront réunies, je rassemblerai alors toute la grande famille de la communication.» Des paroles qui ne rassurent pourtant pas les professionnels. La crainte de ces derniers est de continuer d'attendre ces états généraux malgré l'annonce du ministre Tchiroma. Le spectre de l'échec est davantage plus pesant sur ce projet que la parole du Mincom n'est pas un gage fiable de crédibilité. La faute à sa posture de porte-parole du gouvernement, qui fait de lui le sapeur pompier de service. Certains observateurs de la scène sociopolitique camerounaise n'hésitent plus à le traiter de «menteur». Notamment pour ses communications controversées sur l'affaire «Bibi Ngota» et, dernièrement celle relative au bébé volé de Vanessa Tchatchou.
Plus illustratif de ce que la parole du Mincom ne passe pas pour vérité d'évangile, sa gestion du dossier de l'aide à la presse. L'année dernière, malgré ses assurances, cette aide a été revue à la baisse au grand dam des promoteurs privés de presse. D'ailleurs, ce dossier est à nouveau annoncé comme sa seconde priorité cette année. «Je m'engage, a fait savoir Issa Tchiroma Bakary, à poursuivre mon plaidoyer auprès du Premier ministre, chef du gouvernement, aux fins d'une augmentation substantielle de l'appui de l'Etat à l'émergence de véritables entreprises privées de presse.»
© Michel Ange Nga | L'Actu
Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a profité de la cérémonie de présentation des vœux pour dévoiler son plan d'action 2012.
Place de l'Indépendance, où se trouvent les locaux du ministère de la Communication (Mincom), les préparatifs des états généraux de la communication sont d'ores et déjà une priorité. Un projet que le ministre Issa Tchiroma Bakary a sorti de ses tiroirs pour en faire l'ambition première de son plan d'action en cette année 2012. L'annonce publique a été faite le 3 février dernier à Yaoundé à l'occasion de la cérémonie de présentation des vœux aux Mincom. Pour justifier sa décision d'organiser ces états généraux de la communication, Issa Tchiroma Bakary s'est mué en zélateur des «Grandes réalisations». Morceaux choisis: «la tenue de grandes assises de la profession me parait nécessaire pour une participation de tous à la mise en œuvre des Grandes réalisations dans le domaine communicationnel», a-t-il claironné, enthousiaste.
Mais le ministre de la Communication n'a donné aucune indication de date de déroulement de ces états généraux. «Ce dossier suit son cours, rassure Issa Tchiroma Bakary. Et je puis vous assurer que lorsque toutes les conditions objectives seront réunies, je rassemblerai alors toute la grande famille de la communication.» Des paroles qui ne rassurent pourtant pas les professionnels. La crainte de ces derniers est de continuer d'attendre ces états généraux malgré l'annonce du ministre Tchiroma. Le spectre de l'échec est davantage plus pesant sur ce projet que la parole du Mincom n'est pas un gage fiable de crédibilité. La faute à sa posture de porte-parole du gouvernement, qui fait de lui le sapeur pompier de service. Certains observateurs de la scène sociopolitique camerounaise n'hésitent plus à le traiter de «menteur». Notamment pour ses communications controversées sur l'affaire «Bibi Ngota» et, dernièrement celle relative au bébé volé de Vanessa Tchatchou.
Plus illustratif de ce que la parole du Mincom ne passe pas pour vérité d'évangile, sa gestion du dossier de l'aide à la presse. L'année dernière, malgré ses assurances, cette aide a été revue à la baisse au grand dam des promoteurs privés de presse. D'ailleurs, ce dossier est à nouveau annoncé comme sa seconde priorité cette année. «Je m'engage, a fait savoir Issa Tchiroma Bakary, à poursuivre mon plaidoyer auprès du Premier ministre, chef du gouvernement, aux fins d'une augmentation substantielle de l'appui de l'Etat à l'émergence de véritables entreprises privées de presse.»