Le gouvernement demande la libération des Camerounais détenus au Mali
YAOUNDE - 11 MAI 2012
© MESSI BALA | Cameroon Tribune
Les autorités maliennes sont saisies par les canaux diplomatiques depuis le 8 mai 2012.
Mercredi 9 mai 2012. Sur le parvis du palais des Congrès de Yaoundé où le ministre des Relations extérieures (Minrex), Pierre Moukoko Mbonjo, vient de clôturer les travaux de la 9è édition de la grande commission mixte Cameroun-Tunisie. Il est interpellé par un journaliste qui veut connaître la position du gouvernement sur la détention d’une dizaine de Camerounais au Mali. « Moins on parle, plus ça vaut pour ceux qui sont arrêtés. Mais le gouvernement camerounais fait tous les efforts pour obtenir leur libération ». C’est la réponse du Minrex.
En fait, le Cameroun a choisi les canaux diplomatiques pour demander aux autorités maliennes de libérer les neuf Camerounais arrêtés dans la nuit du 6 au 7 mai dernier à Bamako. D’après le Minrex lors de sa rencontre jeudi avec la presse, « le chef de l’Etat, le président Paul Biya, suit la situation au quotidien ». Informé le 7 mai en fin de soirée, le président a prescrit des mesures urgentes. Le Minrex a saisi l’ambassadeur du Cameroun au Sénégal, ayant compétence sur le Mali dans la même soirée. Jean Koe Ntonga, ambassadeur du Cameroun au Sénégal a transmis, le 8 mai 2012, une lettre demandant d’une part des informations sur le problème et d’autre part réclamant la libération des Camerounais « si rien ne leur était reproché ». Le Minrex reste en contact avec les plus hautes autorités maliennes, notamment Lamine Sow, son homologue malien.
Le Cameroun et le Mali sont liés depuis 1961 par une convention de libre circulation. Une forte communauté malienne vit au Cameroun et vaque à ses occupations paisiblement. Des milliers deCcamerounais, en grande majorité des étudiants, vivent aussi au Mali.
© MESSI BALA | Cameroon Tribune
Les autorités maliennes sont saisies par les canaux diplomatiques depuis le 8 mai 2012.
Mercredi 9 mai 2012. Sur le parvis du palais des Congrès de Yaoundé où le ministre des Relations extérieures (Minrex), Pierre Moukoko Mbonjo, vient de clôturer les travaux de la 9è édition de la grande commission mixte Cameroun-Tunisie. Il est interpellé par un journaliste qui veut connaître la position du gouvernement sur la détention d’une dizaine de Camerounais au Mali. « Moins on parle, plus ça vaut pour ceux qui sont arrêtés. Mais le gouvernement camerounais fait tous les efforts pour obtenir leur libération ». C’est la réponse du Minrex.
En fait, le Cameroun a choisi les canaux diplomatiques pour demander aux autorités maliennes de libérer les neuf Camerounais arrêtés dans la nuit du 6 au 7 mai dernier à Bamako. D’après le Minrex lors de sa rencontre jeudi avec la presse, « le chef de l’Etat, le président Paul Biya, suit la situation au quotidien ». Informé le 7 mai en fin de soirée, le président a prescrit des mesures urgentes. Le Minrex a saisi l’ambassadeur du Cameroun au Sénégal, ayant compétence sur le Mali dans la même soirée. Jean Koe Ntonga, ambassadeur du Cameroun au Sénégal a transmis, le 8 mai 2012, une lettre demandant d’une part des informations sur le problème et d’autre part réclamant la libération des Camerounais « si rien ne leur était reproché ». Le Minrex reste en contact avec les plus hautes autorités maliennes, notamment Lamine Sow, son homologue malien.
Le Cameroun et le Mali sont liés depuis 1961 par une convention de libre circulation. Une forte communauté malienne vit au Cameroun et vaque à ses occupations paisiblement. Des milliers deCcamerounais, en grande majorité des étudiants, vivent aussi au Mali.