«
Nous réarffirmons notre rejet du code électoral actuel que nous jugeons
illégitime, antidémocratique et susceptible de favoriser encore plus
qu’avant les fraudes électorales, source de la mauvaise gouvernance qui
est à la base des problemes et des maux que connait la Cameroun » telle
est la substance de la déclaration de presse lue par le vice president
du Sdf Josua Osih à l’issue du point de pressse organisé par le groupe
des sept partis politiques de l’opposition Camerounaise(Baptisé G7)
réunis ce mercredi 20 juin 2012 au domicile de Dzongang Albert président
de la Dynamique. Sur la table, ils étaient 4 leaders : Ayah Paul Abine
du People’s Action Party (Pap), John Fru Ndi du Front Social
Democratique (Sdf),Adamou Ndam Njoya du l’Union Democratique du Cameroun
(Udc), et Albert Dzongang de la Dynamique ainsi que la sécretaire
generale de l’Alliance des Forces Progressistes (Afp) qui representait
le president Ben Muna. Jean de Dieu Momo président du (Paddec) et
initialement membre du groupe assistait comme observateur. A l’instar
des rencontres de Yaoundé et de Foumban, le principal point à l’ordre du
jour était le code électoral adopté par les députés au mois d’Avril.
Comme un seul homme, ils ont dénoncés son illégitimité et les menaces
qui pesent sur la paix social. L’une des missions régalienne des partis
politiques étant le concours au suffrage universel, le G7 a invité les
Camerounais à se mobiliser pour empecher l’application de cette loi
suicidaire « Il faut faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard »
ont-ils martélé.
Adapter la constitution et le code électoral au contexte actuel
Pour Adamou Ndam njoya, il faut denoncer la constitution qui à l’etat actuel est un fermentpour la confiscation du pouvoir. Il faut la réviser pour netoyer des dispositions frappées par la désuètude. La mojorité électorale doit passer de 20 à 18 ans parcequ’il est inadmissible qu’a 18 ans on soit en meme temps pénalement responsable et interdit de choisir ceux qui doivent gerer les affaire publiques. Quant on sait par ailleurs que la population Camerounaise est essentiellement jeune, la dictature d’une constution taillée sur mesure ne semble pas jurer avec la démocratisation du Cameroun que le parti-Etat Rdpc reclame à hue et à dia. De plus, le code électoral qui était le point d’ogre de cette rencontre reste « un document inacceptable », c’est une « bombe à retardement » qui risque d’entrainer une implosion sociale si elle n’est pas désamorcée à temps. Les leaders du G7 étaient inaniment dessus. C’est un code non conforme aux normes démocratiques, il est impartial parceque voté par un seul parti et les membres d’Elecam nommés par le président de la republique,Le bulletin de vote n’est pas unique. Ce code est un instrument de fraude parcequ’aucune disposition n’est prise pour empecher les abus constatés dans l’utilisation des moyens humains materiels et financiers de l’Etat par le parti au pouvoir. La biometrie ne se limita qu’à l’établissement de la carte électorale….La liste des récriminations est d’autant plus longue que le sujet engage l’avenir politique du Cameroun. Il est plus que urgent d’adopter un code consensuel et véritablement démocratique. La paix sociale en dépend.