LE FONDATEUR DE L’ÉCOLE DES MAJORS DE NKOABANG ÉPINGLÉ D’ESCROQUERIE :: CAMEROON

Cameroun : Le fondateur de l’école des majors de Nkoabang épinglé d’escroquerieLa somme d’argent querellée est la contribution du principal actionnaire, un certain Marcel pour la construction d’un établissement d’enseignement primaire en 2004. Le fruit de la croissance consommé par une seule personne, ce qui ouvre cette page judiciaire suite à une plainte déposée au TPI de Mfou.

Des amis d’hier, sont devenus ennemis aujourd’hui pour un problème d’intérêt et d’argent vulgairement appelé nerf de la guerre. L’accusé s’appelle Manga, natif de Nkoabang, une banlieue de la place Yaoundéenne, est instituteur de formation en service au Lycée de la même localité. Le plaignant Marcel, à l’époque des faits, était homme d’affaire et gérant des hôtels. Pour l’heure, il est haut cadre en service au Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation.

Les deux amis s’étaient d’abord lancés dans l’élevage et la vente des poulets de chairs avec un très grand succès. Tout se passait dans des conditions dignes d’une amitié exemplaire. La compassion était approuvée. Les peines et les souffrances étaient partagées. Dans leurs causeries de routine, l’idée leur est parvenue de créer un établissement scolaire d’enseignement primaire. Les moyens ont été  très facilesà réunir et le projet a vu le jour.

LES CONTRIBUTIONS

Mr Manga l’accusé a cédé sa parcelle de terrain dans son village à Nkoabang non loin du grand carrefour de la même localité. Marcel a débloqué 4 000 000 Fcfa dans son compte et a construit deux grandes salles. Ces deux grands bâtiments ont été divisés en trois chacun, ce qui a fait un total de six salles de classe. En plus des millions déboursés, Marcel s’est occupé de la promotion avec succès. Il a fait des passages dans des medias privés de la ville de Yaoundé et a produit des tracts, ce qui a donné un résultat positif. L’année scolaire de l’essai a démarré avec près de 180 élèves, un  travail prometteur.

L’accusé, ancien misérable, voyou, devenu patron et riche dans un village, des privilèges qui lui donnent la grosse tête. Première grande bêtise, il nomme sa défunte épouse à la direction de l’école, des cousins et proches de celle-ci comme enseignants. Le décès de son épouse des suites de cancer viendra tout bouleverser. Le village l’accuse de l’avoir vendu pour s’enrichir vu son train de vie qui est monté d’un cran. Grande vie par ci,  véhicule de luxe par là, créantl’inquiétude de ses amis, frères et cousins.

 

CONTRE-ATTAQUE

L’actionnaire principal Marcel, n’ayant même pas un seul radis des retombées du business, alors que l’école en question totalise presque environs 700 00 élèves en 2012, a saisi les juridictions compétentes pour que force revienne à la loi. Territorialement compétente, le Tribunal de Mfou a été saisi. Dans sa défense, lors des enquêtes préliminaires, l’accusé parle d’un prêt dont il a des difficultés de caisse à rembourser. Par ailleurs, Mr Manga procède par des menaces en sourdine à l’endroit de son ami d’hier.

Des termes comme rien ne peut lui arriver dans ce pays en référence de l’épaisseur de son porte-monnaie, le nouveau riche est entrain de creuser sa propre tombe. Pour le moment, la justice fait son travail. On assiste, selon nos sources, à des renvois fantaisistes, dus à la corruption. Mr Manga est soupçonné de tenir les ficelles dans l’ombre. Il oublie que, quelque soit la durée de la nuit, le soleil finit toujours par se lever. Exemple : le film d’incarcération du très puissant président de la FECAFOOT Iya Mohamed. Nous y reviendrons

© Le Soir : Elie Baho


03/09/2013
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