Le fils du ministre des Affaires étrangères est soupçonné de "faux", "escroquerie" et "blanchiment".
Une information judiciaire a été ouverte par les juges d'instruction du pôle financier à l'encontre de Thomas Fabius, révèle Le Monde mardi 16 juillet. Le fils du ministre des Affaires étrangères est soupçonné de "faux", "escroquerie" et "blanchiment". Les juges s'interrogent notamment sur l'acquisition, en juin 2012, d'un appartement de 280 m² à Paris, pour une valeur de 7 millions d'euros.
Le Point avait révélé fin avril que le parquet de Paris se demandait comment Thomas Fabius avait pu acheter ce bien immobilier, alors qu'il ne paie pas d'impôts sur le revenu en France.
Emprunt ou gain de jeu : la question du financement
Thomas Fabius avait expliqué au Point "avoir financé son achat par un by Savings Wave">emprunt bancaire assorti d'une mystérieuse garantie". Selon l'hebdomadaire, il avait indiqué que les revenus de sa société de consulting, TF Conseils, auraient suffi "à rassurer les banquiers".
Or, Le Point affirmait n'avoir trouvé aucune trace de dividendes ou de by Savings Wave">salaires dans les comptes de la société, mais des bénéfices plafonnant à "92 532 euros en 2010 et 11 880 en 2010". "D'autres sources impliquées dans la vente" avaient, elles, évoqué "des gains de jeu".