Le cunnilingus, ce must-have à ne pas négliger
Cunnilingus. Quel mot barbare pour représenter une des merveilles de ce monde, cette ambroisie de la foune ! Personnellement, rien que d’écrire ou d’entendre ce mot, je me sens déjà prête à retirer le bas immédiatement et à me laisser siroter délicieusement.
Mais comme toute chose précieuse et goûteuse, il peut être difficile d’avoir l’occasion de s’en procurer le réel nectar. Le nectar, qui à peine lèvres posées vous a déjà transporté jusqu’au-delà des cieux. Et pour découvrir les trésors de jouissance de notre ami le cunni, encore faut-il avoir la chance de rencontrer un partenaire qui sache manier la « cunnilinguistique »…
MAIS ATTENDS, C’EST QUOI DÉJÀ LE CUNNILINGUS ?
Bon, revenons quand même un peu sur ce mot étrange, car tout mot étrange a une logique dans notre belle langue française. C’est un mot qui provient du latin «cunnilinctus », de « cunnus » (vulve) et de « lingere » (lécher). Je n’ai bien sûr aucun mérite savant ici, comme vous vous en doutez, que Dieu te bénisse Wikipédia. Mais on le comprend bien, le cunnilingus implique donc de lécher une vulve. Dis comme ça, ce n’est quand même pas bien sexy quand on y pense.
Un jour, une copine m’a indiqué ne pas apprécier les cunni. Je ne vous raconte pas ma première réaction « Quoiiiiiiii ! T’aimes pas les cunniiii !! Mais pourquoiiiii ??? T’es fooolllllle ! ». Puis, la surprise passée, j’ai quand même voulu en savoir plus sur les raisons. Ma copine n’aimait pas son sexe, elle ne le trouvait pas beau. Elle détestait donc l’idée qu’une personne puisse venir coller son visage en face d’une intimité qu’elle abjurait. Dis comme ça… que répondre face à un tel argument ? Il est sûr qu’’accepter de se faire brouter le minou demande l’impudeur la plus absolue. Montrer ce sexe que nous ne saurions voir, car bien dissimulé entre nos cuisses, relève du vrai défi si nous ne l’aimons pas nous-mêmes. Alors, moi je dis, aimons notre sexe les filles, car ça en vaut tellement la peine ! Je vais vous dire ici, pourquoi il faut tant aimer le cunnilingus !
Tout d’abord, c’est un moment jouissif pour nous mesdames, car l’autre se met entièrement à notre disposition. L’autre se met au-dessous de nous et s’applique à nous fournir autant de plaisir que possible. En quelque sorte, il soumet sa langue à notre plaisir. Pas étonnant que sous l’Empire romain, cette pratique était dépréciée car considérée comme soumettant l’homme à la femme. Faire l’amour à l’autre implique de vouloir lui faire du bien et d’aimer tellement cela que cela nous procure aussi du plaisir. La personne qui nous lèche nous montre la plus belle preuve de son désir de nous satisfaire. Elle nous goûte, nous déguste et nous savoure.
LA CUNNILINGUISTIQUE, CET ART DE L’ÉCOUTE CORPORELLE
Mais pour le partenaire, il y a un mot essentiel à ne pas oublier : l’Ecoute ! Car un bon cunni ne réside pas seulement dans la connaissance de l’emplacement de monsieur clito. Non, il réside d’abord dans la capacité de l’écoute du corps de la personne qui est léchée. Toutes les femmes sont différentes et ce qui marche avec l’une ne marchera pas forcément avec l’autre. La vidéo de ces femmes interrogées sur ce qui leur plaît dans le cunni l’illustre plutôt bien d’ailleurs :
Mais il n’y a pas de doute, savoir écouter le corps de la femme peut permettre à tout bon lécheur de devenir un « cunnilinguiste » d’exception. Ce conseil étant d’ailleurs valable pour l’acte sexuel en général.
Je disais précédemment qu’étymologiquement faire un cunnilingus signifiait lécher la vulve. Donc messieurs, on ne parle pas ici uniquement de lécher le clito ! Le sexe féminin est bourré de zones érogènes à explorer, alors pourquoi s’en priver et se concentrer sur un seul et unique point ? Bien sûr, le clitoris est un point fort de stimulation, mais une bonne séance de léchouille est quand on sait le stimuler à bon escient. Sans cela, cela peut devenir ouille pour nous et zéro pointé pour celui qui s’active inutilement sur notre sexe. Les lèvres, l’intérieur du vagin, le mont de Vénus, l’intérieur des cuisses, les variations de mouvement de langue, les doigts, la bouche, le souffle, les mordillements, les changements de positions, le reste du corps… tant d’éléments, qui bien maîtrisés nous feront vouloir une seule chose : faire durer le plaisir le plus longtemps possible !
Un bon cunnilingus, c’est celui qui donne tant de plaisir qu’on ne veut pas jouir de suite. On en veut toujours plus, on veut se retenir jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’on en puisse vraiment plus et qu’enfin on se laisse exploser ! Alors messieurs, ne focalisez pas non plus sur l’orgasme à tout prix. Il est vrai qu’un bel orgasme engendré par une langue qui s’agite sur nos lèvres peut être whahouuu ! Mais selon moi, la vraie jouissance du cunnilingus se trouve dans l’acte-même de se faire lécher. Un cunni bien fait est celui dont la seule pensée d’imaginer à nouveau cette bouche humide se poser entre nos cuisses nous liquéfie sur place. Celui qui nous donne la sensation que jouir maintenant, si vite, serait presque gâcher la jouissance.
QUELLE QUE SOIT LA POSITION, LA LÈCHE C’EST BON !
Que vous le préfériez debout, en face-sitting, allongée sur le dos, assise ou en 69, le cunni est un must-have de notre sexualité de femme. Nous aussi on peut se faire « fellationner », alors pourquoi s’en priver ? Alors, pour celles d’entre vous qui seraient encore réticentes à cette pratique, n’ayez pas honte de votre petite chatte et offrez-là sans gêne pour goûter au nirvana de se faire dévorer par une bouche tendre, qui se dévoue à nous l’espace d’un moment langoureux. Mais si vous êtes vraiment gênée par cette pratique ou que votre partenaire ne l’aime pas du tout, vous pouvez toujours essayer un de ces stimulateurs de cunnilingus que nous propose l’industrie du sextoy, comme le Sqweel Go, testé par le blog 69 désirs. Pour ma part, je n’ai pas encore eu l’occasion de tester un de ces objets, mais n’hésitez pas à partager vos avis si vous avez pu essayer !
Que vous soyez léchée ou lécheur, le cunni est une pratique qui vous veut du bien, alors ne le négligez pas dans vos rapports sexuels. Sachez l’explorer, l’apprécier, le réinventer, le savourer et surtout en jouir, encore, encore et encore !