Le commandant Tsala Zina, 52 ans tue son amante de 23 ans
Écrit par Yvan Eyango & Jeanlin | Yaoundé Vendredi, 09 Juillet 2010 17:01
Les hommes en tenue sont-ils au-dessus de la loi ? La liste des abus commis par des militaires camerounais s’allonge chaque jour. Elle est inépuisable. Elles sont même devenus des faits d’armes. Un d'eux vient encore de s'illusrer à Kribi. Il s'agit du commandant en second de la base navale de Kribi, Tsala Zina, 52 ans, qui trouvé rien de mieux qeu de tuer on amante la jeune Ornella Mpame âgée de 23 ans. Comme cela ne suffisait pas il intimide les témoins et propose 500.000 F Cfa à la mère de la défunte pour étouffer l’affaire.
Les hommes en tenue sont-ils au-dessus de la loi ? La liste des abus commis par des militaires camerounais s’allonge chaque jour. Elle est inépuisable. Vols, détournements, faux et usages de faux, extorsions de fonds, arrestations arbitraires, sont devenus les faits d’armes des militaires. Un d'eux vient encore de s'illusrer à Kribi. Il s'agit du commandant en second de la base navale de Kribi, Tsala Zina, 52 ans, qui trouvé rien de mieux qeu de tuer on amante la jeune Ornella Mpame âgée de 23 ans. Comme cela ne suffisait pas il intimide les témoins et propose 500.000 F Cfa à la mère de la défunte pour étouffer l’affaire.
Kribi : un commandant au centre d’un meurtre
Une jeune fille de 23 ans meurt à la suite d’une bastonnade à lui
infligée par son amant, âgé de 52 ans, le
commandant en second de la
base navale de Kribi. Garcia Ornella Mpame n’est plus. Elle a
rendul’âme dans la nuit du 16 juin 2010 à l’hôpital Laquintinie à Douala
où elle a été admise dans un état de coma profond, le 12 juin 2010.
Garcia a été inhumée dans son village natal à Akom II, à une
cinquantaine de kilomètres de Kribi, le 25 juin 2010. Selon les
médecins, Garcia Ornella Mpame, âgée de 23 ans, est décédée des suites
d’une hémorragie interne causée par une fracture du thorax. L’on a
également découvert que la défunte a été violée et son utérus a été
perforé à l’aide d’un objet coupant. En plus, son dos présentait de
multiples blessures.
Telles sont, aux dires des médecins, les causes réelles du décès
de la jeune Garcia. Suite à ce décès, le procureur de la République près
les tribunaux d’instances de Kribi a ouvert une enquête judiciaire. Le
suspect numéro un de cette affaire macabre n’est autre que le commandant
Jean Pierre Zina Tsala, adjoint au commandant de la base navale de
Kribi. La mère de la défunte ainsi que les voisins et amies de la petite
Garcia sont entendus au Parquet de Kribi depuis le 19 juin 2010.
Qu’est-il donc arrivé à cette jeune fille débordante d’énergie et qui
croquait la vie à belles dents ? Selon les copines de la victime,
Ornella a passé la fin de l’après-midi du 8 juin 2010 avec elles, au
domicile de madame Somo, la trésorière de leur association ‘’les
gazelles de l’Océan’’ afin de préparer leur réunion dominicale. À la fin
de la rencontre, Gracia Ornella Mpame a invité ses amies chez elle. Il
était 19 heures environ.
Une fois à destination, la jeune fille est prise à partie par le commandant qu’elle venait de trouver au domicile de ses parents. Il était assis au salon en culotte, torse nu. Sans pudeur, le commandant a traité Ornella de fille légère en présence de ses copines. Certaines copines d’Ornella n’ont pas échappé pas à la furie du commandant qui n’arrivait plus à se contrôler.
La situation s’est tout un coup aggravée. Pendant que Jean Pierre
Zina Tsala balançait ses invectives à tout vent, Ornella recevait un
coup de fil. Ce sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase. Sur le
champ, le commandant Zina rappelle à sa chère qu’il lui avait déjà
demandé de ne plus recevoir ses coups de fil, au-delà de 18 heures.
C’est alors qu’il la menace de lui retirer le téléphone portable
(Motorola C115) qu’il lui avait offert, car avait-il dit, aucun homme ne
doit lui téléphoner. ‘’ Le commandant avait même dit que je peux tuer
une personne aujourd’hui ‘’, se rappelle une voisine témoin de la scène.
Après le coup de fil, le commandant Zina, laissant les étrangères au
salon, saisit Ornella au poignet et l’a conduit de vive force dans la
chambre. Se sentant ridiculisée, Ornella, affirment ses copines, demande
au commandant de retourner chez lui ronfler auprès de son épouse,
qu’elle ne voulait plus de lui. Considérant l’attitude du commandant
Zina de méprisable à leur endroit, les copines d’Ornella prennent congé.
Ornella leur fait mi-chemin. À son retour, ses malheurs se multiplient.
PLAINTE
Les nombreux témoignages recueillis sont tous concordants. « Dans la nuit du 8 juin 2010, raconte Pat., un voisin et ami de la famille qui a vécu la scène comme bien d’autres, le commandant Zina Tsala a sauvagement battu Ornella. Il se servait de tout : les coups de poing, le ceinturon, les coups de pieds. Et quand il a raclé Ornella, elle est tombée et est restée au sol. Le commandant ne l’a pas laissé. Il a continué à frapper Ornella sur la poitrine avec son talon. » Marie qui a elle aussi assiste à la scène confirme les propos de ce voisin et témoin oculaire. Elle ajoute que ce sont ses voisines qui sont venues l’alerter. Marie se trouvait en bordure de route, à 100 mètres environ de sa maison, vendant du poisson braisé.
Elle a abandonné momentanément son commerce pour, dit-elle, « supplier le commandant Zina de laisser Ornella et qu’il pouvait choisir une autre punition pour elle […] le commandant n’a pas voulu m’écouter. Il a arrêté de frapper Ornella quand lui-même a voulu…quand il a cessé, il a porté Ornella dans la chambre et moi je suis repartie en route vendre mon poisson. » Au lendemain de cette barbarie, Ornella se rend à l’hôpital d’Afanmabé où elle est auscultée par la doctoresse Ekedi. Après l’établissement hospitalier, elle se rend auprès de maître Nguene, huissier de justice à Kribi aux fins de déposer une plainte pour coups et blessures, viol, traitement inhumain et dégradant contre le commandant Jean Pierre Zina Tsala en service à la base navale de Kribi. De sa plainte, il ressort qu’après la violente bastonnade à lui infligée le commandant Zina, tel un fauve affamé, s’est jeté sur Ornella très affaiblie, a déchiré les vêtements qu’elle portait ce jour-là et a eu des rapports sexuels forcés avec elle.
Pendant ce viol, inconsciente, elle a senti un objet tranchant transpercer son vagin. Après son forfait, le commandant Zina a récupéré les effets qu’il lui avait offerts : un téléphone cellulaire de marque Motorola C115; un pantalon bleu jean ; deux slips et une paire de sandales et est rentré chez lui. Après la rédaction de sa plainte, Ornella est retournée chez elle. Elle se plaignait de fortes douleurs au niveau du bas ventre, du dos et de la poitrine. Face à la situation qui devenait inquiétante, elle s’est rendue chez madame Somo, sa voisine, pour solliciter une aide financière. Elle voulait s’acheter les médicaments que lui avait prescrits la doctoresse Ekedi. Elle s’écroulera sur le fauteuil et perdra connaissance quelques minutes seulement après son entrée chez sa voisine. Dame Somo, sans perdre de temps, appellera la mère d’Ornella. Les deux femmes la transporteront inanimée à l’hôpital d’Enongal. Admise immédiatement en réanimation, elle entrera dans le coma le même jour jusqu’à son évacuation à l’hôpital Laquintinie de Douala le 12 juin 2010.
Armée camerounaise: L’affaire de trop
Les hommes en tenue sont-ils au-dessus de la loi ? La liste des abus commis par des militaires camerounais s’allonge chaque jour. Elle est inépuisable. Vols, détournements, faux et usages de faux, extorsions de fonds, arrestations arbitraires, barrages routiers fantaisistes, absentéisme généralisé et manque de disciplinesont devenus les faitsd’armes des militaires. Comme si cela ne suffisait pas, ils ont désormais le droit de vie et de mort sur les civils. Ils défient ouvertement et de manière sanglante l’ordre établi. Des exécutions sommaires et autres dérives criminelles sur lesquelles les politiques n’ont pratiquement pas de contrôle. Aujourd’hui les populations de la ville de Kribi sont en deuil. Elles viennent d’enterrer une jeune fille, victime de la barbarie d’un homme en tenue La conséquence majeure du laxisme au sein de l’armée est l’éclatement des bornes du bien et du mal. La disparition de la limite entre le permis et l’interdit a fait surgir un univers délétère, où plus rien n’a de valeur. Les soldats dévoyés ne sont cependant pas les seuls à blâmer.
Le Cameroun a l’armée qu’il mérite. Comment les forces de sécurité et de défense pouvaient-elles être exemplaires lorsqu’à la tête du ministère de la Défense, le chef de l’État a toujours choisi de placer des individus sans foi ni loi. Hier c’était Rémy Ze Meka dont les casseroles qu’il traine sont innombrables. Aujourd’hui, c’est Edgar Alain Mebe Ngo’o, ce ministre blin bling dont l’insolente fortune et les biens suscite, selon les médias, des interrogations sur leur origine. Les deux ennemis intimes se connaissent bien et usent des mêmes méthodes. C’est bonnet blanc, blanc bonnet. C’est donc la société politique dans son ensemble qu’il faudrait réformer. Une prise de conscience aiguë des principaux enjeux de paix et de sécurité inhérents aux évolutions actuelles se manifeste de plus en plus dans certains cercles civils et militaires. La réforme du secteur de sécurité est une composante essentielle d’un projet global de restructuration de l’État et de transformation de la société.
La pommade proposée par le
commandant
Le commandant en
second de la base navale de Kribi intimide les témoins et propose
500.000 F Cfa à la mère de la
défunte pour étouffer l’affaire.
Alors que le père éploré ne sait pas à quel saint se vouer, la mère de la défunte de son côté marchanderait la mort de sa fille. De l’avis même du commandant Zina Tsala, Marie lui réclamerait la somme de deux millions (2.000.000) de Francs Cfa pour abandonner les poursuites engagées par sa fille avant sa mort. Elle envisagerait de s’expatrier en Europe avec cet argent. Le commandant Zina Tsalla et madame quant à eux, solidaires dans cette épreuve honteuse, ne sont prêts à verser que cinq cent mille (500.000) francs Cfa à Marie. Le couple Zina déclare avoir une famille très nombreuse familiale et des charges familiales importantes à supporter. Le marchandage a commencé dès l’annonce du décès d’Ornella.
Commandant en second de la bas navale de Kribi, Zina Tsala Jean Pierre, 52 ans
Le commandant sentant le danger pointer à l’horizon s’est rapproché de Marie et lui aurait proposé de l’argent contre l’abandon des poursuites judiciaires. Le commandant Zina aurait également entrepris d’intimider et de subordonner tous ceux qui ont vécu ces faits et sont disposés à aider la justice pour un jugement objectif dans ce meurtre perpétré par un officier des forces de défense.
La justice aura-t-elle le courage de punir le comportement du commandant Zina Tsala qui a infligé un traitement inhumain et dégradant à une jeune fille de 23 ans. Âgé déjà de plus de cinquante ans et de surcroît officier supérieur de l’armée camerounaise, cet individu dangereux devrait être puni sévèrement avec des circonstances aggravantes. Hébergé deux semaines durant par Garcia au quartier Mboamanga à Kribi et disant à son épouse, pendant ce temps, qu’il dort à la base navale pour des raisons de service, le commandant Zina Tsala n’a trouvé pour seule récompense que battre à mort sa jeune amante qui lui demandait simplement de rentrer chez lui retrouver son épouse. Les histoires de coeur sont très complexes, mais agréables à vivre. L’amour rend souvent aveugle certaines personnes qui se livrent alors à des actes incontrôlables.
Tout de même, quel que soit l’amour que l’on éprouve pour un homme ou pour une femme, doit-on se livrer à des actes barbares pour montrer à l’autre son m é c o n t e n t e - ment. De quel droit un individu peut-il décider d’ôter la vie à un autre. La raison ne doitelle pas toujours, en toute circonstance, guider nos actes. Si l’homme ordinaire arrive à maîtriser ses pulsions malgré les difficultés auxquelles il peut avoir à faire face, à plus forte raison un militaire, celui-là même qui est recruté, formé, équipé et rémunéré par l’État pour protéger les êtres faibles que nous sommes, par la force de leurs armes. Celui-là même qui est formé pour subir et toutes sortes d’épreuves dont les nerfs sont mis à rude épreuve pendant ses différents stages. Il est grand temps que les meurtres et assassinats commis par les militaires au Cameroun pour de prétendues raisons de coeur soient sévèrement punis par la loi.
Sur les traces de Bankoui
Dans la nuit du 13
au 14 novembre 2008, l'inspecteur de police Hervé Michel Mapouro Njifon
est tué au domicile du commandant du groupement territorial de
gendarmerie du Wouri, en plein camp des officiers de gendarmerie à
Mboppi (Douala).
Un fait reste constant : le commandant Joël Emile Bamkoui tire
plusieurs balles sur l’inspecteur Hervé Michel Mapouro, collègue de
Danielle Bamkoui son épouse, qu’il soupçonnait d’être son amant. Meurtre
ou assassinat ? Le tribunal militaire de Yaoundé condamne le commandant
Bankoui à 18 mois de prison ferme et au payement de 10 700 000 F Cfa de
dommagesintérêts.
Le premier juge le reconnait également la légitimité de Germaine
Mouchingan et Herva Mapouro, présentés comme la fiancé et la fille du
défunt, à être ses ayants droits, au même titre que ses sept frères. Le
17 septembre 2009, la chambre des appels militaires de la cour d’appel
du Centre rend
son verdict, en appel : le commandant Joël Emile
Bankoui, poursuivi pour meurtre de l’inspecteur Hervé Michel Mapouro
Njifon, par ses ayants droits, est condamné à une peine de cinq jours
d’emprisonnement ferme. L’accusé doit aussi payer les dépens qui
s’élèvent à 131 000 F Cfa. La direction des Affaires financières du
ministère de la Défense, civilement responsable car propriétaire de
l’arme du crime, est condamnée à payer la somme de 3 500 000 F Cfa au
titre des dommages-intérêts. Une somme que doivent se partager les sept
collatéraux de Mapouro, à raison de 500 000 F Cfa chacun. La justice est
décidément à plusieurs vitesses au Cameroun.
Dans la nuit du 11 au 12 février 2010, aux environs de 00h50, Albertine Laure Kamdom Kamga est abattue a bord d'un taxi, non loin de l'hôpital de Mbouo. La victime était élève en classe de première D au lycée bilingue de Yom. Le gendarme Chrezantus Wakha, en service à la brigade de Bandjoun a fait mauvais usage de son pistolet et a mis fin à la vie de sa "copine" en lui tirant trois balles dans le dos. A l’origine, une histoire d’amour qui a tourné court. Le gendarme n’aurait pas digéré que cette élève de 18 ans l’abandonne pour s’accrocher à un ‘’pauvre taximan’’ avec qui elle envisageait de se marier. Le corps de la jeune fille abattue est remis discrètement à la famille pour inhumation, le 10 mars 2010, avec interdiction formelle à la pauvre veuve maman d’Albertine Kamdom de revendiquer quoi que ce soit. Le gendarme assassin sera par la suite affecté dans une brigade de la Vallée du Ntem, à la frontière du Cameroun avec la Guinée. L'adjudant-chef Sone William, alors commandant a la brigade de Bandjoun au moment du crime est affecté quant à lui à Wum, dans le Nord-Ouest. Les autres gendarmes sont en envoyé complément d'effectif à la légion à Bafoussam. Le drame de Bandjoun est un épiphénomène à côté des exactions du Bir.
SANCTIONS
Dans la nuit du 23 au 24 février 2010 certains éléments du
Bataillon d’intervention rapide Delta (Bir-Delta) commettent des
exactions sur les populations civiles à Limbe, au lieu dit Church
Street. Aux alentours de 23 heures, plusieurs voitures appartenant à des
particuliers sont endommagées. C'est la conséquence d'une descente
punitive de certains éléments du Bataillon d'intervention rapide (Bir)
dans les rues de cette localité. Et pourtant, rapportent des sources
militaires présentes dans la localité, la réaction des éléments de ce
corps d'élite de l'armée camerounaise est une vengeance qui n'a pourtant
rien à voir avec les victimes enregistrées. D'après ces sources, tout a
commencé samedi, 20 février 2010. Ce jour-là, trois éléments du Bir se
sont retrouvés du côté de Dokyard, un quartier essentiellement habité
par des pêcheurs d'origine étrangère. Il s'est alors produit une bagarre
rangée entre d'un côté les militaires et de l'autre certains habitants
du quartier. Un téléphone portable appartenant à un élément du Bir est
confisqué, pendant qu'un autre militaire est ligoté par ces populations.
Le lendemain, dimanche 21 février, une première descente des militaires
dans ce quartier se solde par la confiscation de plusieurs téléphones
portables appartenant aux pêcheurs. Pour les militaires, ce n’est pas
suffisant : une nouvelle "attaque" menée par un nombre plus
impressionnant d'éléments est lancée, à l'insu de leurs chefs.
Avant Limbe, c'était à Douala que des militaires, d'abord au quartier Nkonmondo, puis à Brazzaville, ont mené des représailles contre les populations, sans distinction, suite à la bastonnade ou l'assassinat de l'un de leurs. Si à Douala et Limbe, ce sont des réactions à certains actes des populations, à Obala, où est installé le Centre d'instruction de la Garde présidentielle, les populations vivent depuis plusieurs années avec la peur au ventre. Ces populations subissent, de manière permanente, les exactions des hommes en charge de la sécurité présidentielle. Cette brutalité s'exerce même entre les différents corps, à l'instar de cette bagarre survenue il y a seulement quelques jours entre des élèves de l'Ecole militaire interarmées (Emia) et des policiers à Yaoundé.
Dans un communiqué de presse signé, le 15 mars 2010, le Mindef a un ton plutôt sévère. Edgar Alain Mebe Ngo’o condamne les exactions perpétrées dans la nuit du 23 au 24 février 2010 par certains éléments égarés du Bataillon d’intervention rapide Delta (Bir- Delta) sur les populations civiles à Limbe. Il annonce les sanctions disciplinaires, sans préjudice des poursuites judiciaires en cours : 20 jours d’arrêts de rigueur aux 3 officiers chargés de l’encadrement des militaires impliqués pour négligence dans l’exercice de leurs fonctions d’encadrement; 45 jours de prison à l’encontre des 13 militaires de rang impliqués dans les exactions, assortis d’une radiation définitive des effectifs des Bir et 60 jours de prison et traduction devant le conseil de discipline pour les trois militaires du rang reconnus comme principaux instigateurs assortis d’une radiation définitive des effectifs des Bir. Toutes ces mesures font sourire : les éléments du Bir qu’on a dit révoqués sont affectés tout simplement à d’autres postes pour certains. D’autres sont en service au Nord du pays. Les plus chanceux sont en stage à Singapour. De qui se moque-ton ?
Dossier proposé par
YVAN EYANGO ET J.E.L
Source: Germinal n°060, 08 juillet 201