Le CODE prend acte de l'interpellation de M. Biya par Sarkozy au sujet des Droits de l'Homme au Cameroun
Le CODE prend acte de l’interpellation, quoique timorée, de Paul Biya par Nicolas Sarkozy au sujet des violations droits de l’Homme au Cameroun et appelle le président français à faire plus d’efforts dans la dénonciation des principes démocratiques par la dictature sanguinaire de Paul Biya.
Visite
du dictateur Paul Biya à l’Elysée: « Le CODE appelle Sarkozy à faire un
plus grand effort dans la dénonciation des graves violations des Droits
Humains et des principes démocratiques par le dictateur camerounais».
Le CODE prend acte de l’interpellation, quoique timorée, de Paul Biya par Nicolas Sarkozy au sujet des violations droits de l’Homme au Cameroun et appelle le président français à faire plus d’efforts dans la dénonciation des principes démocratiques par la dictature sanguinaire de Paul Biya.
Le CODE regrette en effet que M Sarkozy n’ait pas été plus loin en conditionnant la coopération française au respect des principes démocratiques telles que des élections libres et transparentes, une véritable Commission Electorale Indépendante, la lutte contre l’impunité, la liberté de presse, etc., comme le lui a demandé le CODE, relayé par le Parti Socialiste français. En tout Etat de cause, le CODE attend toujours de M. Sarkozy des signes concrets de la «politique de rupture» d’avec les régimes dictatoriaux, comme il l’avait promis.
Le CODE note toutefois que cette interpellation de Paul Biya par Sarkozy constitue une première en 50 ans de relations franco-camerounaises. Ce qui, à n’en point douter, constitue un camouflet politique et diplomatique certain pour le dictateur camerounais. Ce dernier espérait un soutien sans ambiguïté de Nicolas Sarkozy pour alimenter sa propagande au plan interne, et tenter de se donner une nouvelle virginité après le rapport du CCFD sur les Biens Mal Acquis, dans lequel sa famille et lui sont largement éclaboussés.
Cette visite est également un cinglant échec médiatique, malgré les grands frais engagés pour se payer des agents en communication onéreux, pour s’acheter les you-yous hystériques d’éphémères «supporters» clientélisés ou pour se payer d’onéreux encarts publicitaires dans des journaux.
En effet, la présence de l’autocrate camerounais en France a été superbement ignorée par les grands médias français et la presse internationale, et lorsqu’elle a été abordée, elle donnait la part belle à la dénonciation de la nature dictatoriale et sanguinaire du régime.
Le CODE remercie tous les Camerounais(e)s de la Diaspora et les ami(e)s du Cameroun, notamment l’Association « Survie », ainsi que toutes les forces politiques françaises, dont l’extraordinaire mobilisation a amené le président Sarkozy à demander au despote camerounais, de « faire plus d’efforts pour la démocratie et les Droits de l’Homme dans son pays».
Le CODE continuera avec détermination sa lutte pour la démocratie au Cameroun, jusqu'à la chute effective du régime antidémocratique et antipopulaire de Paul Biya.
Fait à Paris, le 24 juillet 2009.
Pour le Comité Exécutif du CODE,
Dr. Moïse ESSOH, G. TENE SOP,
Secrétaire Exécutif Secrétaire à la Communication