Le Chantier naval de Douala vise un chiffre d’affaires de 20 milliards F en 2012
YAOUNDE - 17 FEV. 2012
© Alliance NYOBIA | Cameroon Tribune
La nouvelle équipe dirigeante, tout en reconnaissant que «la situation n’est pas des plus brillantes», est résolue à redresser la barre.
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La nouvelle équipe dirigeante, tout en reconnaissant que «la situation n’est pas des plus brillantes», est résolue à redresser la barre.
30 milliards de francs. Voilà le
chiffre d’affaires réalisé en 2007 par le Chantier naval et industriel
du Cameroun (Cnic), entreprise créée en février 1988, et spécialisée
dans la réparation et la maintenance des engins flottants. Mais des
remous sont passés par là. Le bateau a fortement tangué, en prenant pas
mal d’eau. Assurance en a été donnée mercredi, lors de la visite au Cnic
du ministre des Transports, Robert Nkili.
A l’occasion, la presse a appris du directeur général Moon Kwi-Ho, que le chiffre d’affaires de la structure est passé de 6 milliards F en 2010 à 11 milliards F en 2011. Et que désormais, l’objectif de 20 milliards est en ligne de mire pour la fin de cette année. Ce ne sera pas facile, certes. La forte concurrence dans le domaine d’activités du Cnic a été évoquée, le poids de son endettement cumulé aussi (même si un chiffre n’a pas été avancé dans cette matière). Alors, à en croire le Pca Louis Claude Nyassa, le redressement de la maison a besoin, pour s’opérer, de l’« inestimable secours de l’Etat ».
Les projets « attendent une grande impulsion » des pouvoirs publics, estiment les dirigeants. Mais le retour de jours meilleurs passe aussi par le retour à la sérénité totale. A l’harmonie entre le conseil d’administration et la direction générale, et à la sécurisation de l’emploi pour les travailleurs. Venus nombreux à la rencontre avec Robert Nkili, ces derniers semblent avoir bien compris – s’il en était encore besoin – combien leur action est décisive dans le retour en force du Cnic. « Nous devons être offensifs ! », a réussi à leur faire reprendre en chœur le ministre des Transports. Il sera toujours temps, à la fin de l’année, de voir jusqu’où est allée la détermination des hommes et femmes qui font le Chantier naval aujourd’hui.
A l’occasion, la presse a appris du directeur général Moon Kwi-Ho, que le chiffre d’affaires de la structure est passé de 6 milliards F en 2010 à 11 milliards F en 2011. Et que désormais, l’objectif de 20 milliards est en ligne de mire pour la fin de cette année. Ce ne sera pas facile, certes. La forte concurrence dans le domaine d’activités du Cnic a été évoquée, le poids de son endettement cumulé aussi (même si un chiffre n’a pas été avancé dans cette matière). Alors, à en croire le Pca Louis Claude Nyassa, le redressement de la maison a besoin, pour s’opérer, de l’« inestimable secours de l’Etat ».
Les projets « attendent une grande impulsion » des pouvoirs publics, estiment les dirigeants. Mais le retour de jours meilleurs passe aussi par le retour à la sérénité totale. A l’harmonie entre le conseil d’administration et la direction générale, et à la sécurisation de l’emploi pour les travailleurs. Venus nombreux à la rencontre avec Robert Nkili, ces derniers semblent avoir bien compris – s’il en était encore besoin – combien leur action est décisive dans le retour en force du Cnic. « Nous devons être offensifs ! », a réussi à leur faire reprendre en chœur le ministre des Transports. Il sera toujours temps, à la fin de l’année, de voir jusqu’où est allée la détermination des hommes et femmes qui font le Chantier naval aujourd’hui.