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Le Cameroun vers l’Ere Nouvelle

Le Cameroun compte 231 partis politiques légalisés mais au 8 janvier 2011, nous estimons qu’il n’existe que trois partis politiques que nous pouvons considérer comme de véritables partis politiques d’opposition : il s’agit de l’ADD de Monsieur Garga Haman Adji, de l’UDC de Monsieur Adamou Ndam Njoya et du PDC de Louis Tobie MBIDA.

Le Cameroun a des problèmes politiques, économiques et sociaux. Cette affirmation n’est plus à démontrer.
Au Cameroun les gens ne font plus confiance aux différents partis politiques car ayant été déçus après des promesses non tenues par les partis ayant accédé à l’assemblée nationale du Cameroun depuis 1991. Les Camerounais aujourd’hui ne veulent plus s’inscrire sur le électorales pour cette raison.

L’ADD est dirigée par Monsieur Garga Haman Adji. Mais il est intolérant, ne pardonne pas et manque de diplomatie. Il est rigoureux mais excessif. Il a travaillé avec le président Ahidjo qu’il connaît bien et ensuite avec le président Biya dont il a longtemps été le ministre. Il a vécu beaucoup de choses nous n’en disconvenons pas. Toux ceux qui ont travaillé avec lui savent que s’il arrive au pouvoir il peut les coincer parce qu’ils ont des dossiers lourds en commun. Il aura certes été le premier à initier la chasse aux baleines mais il a démissionné face à l’ampleur de la tâche avant le lancement de l’opération épervier. La majorité des gens ayant travaillé avec ces deux chefs d’Etat ont participé d’une manière ou d’une autre à la corruption et au laisser aller. Cela le discrédite.

Concernant Monsieur Adamou Ndam Njoya nous estimons qu’il ne connaît que Foumban et limite son action au Noun. Il ne s’intéresse pas au reste du Cameroun et se comporte comme un chef traditionnel ne se souciant que de sa région.
Par contre, c’est grâce au PDC, le Parti des Démocrates Camerounais, que la démocratie est entrée au Cameroun bien avant l’indépendance. Notre pays a connu l’UPC, le PDC, l’UC qui ont vu naître le Cameroun indépendant. Le PDC a contribué à la naissance, à la construction du Cameroun et au bien-être de sa population. Nos anciens et nos aînés dans le Grand Nord se rappellent encore chaleureusement et avec nostalgie du PDC et de son fondateur après 50 ans. Depuis lors le PDC a toujours soutenu la paix et l’espoir dans ce pays malgré son absence des affaires.

Louis Tobie Mbida qui en est le président a l’avantage d’être resté à l’écart d’un système dont l’échec sur tous les plans de la vie ne se démontre plus. Il a contribué à maintenir la paix au Cameroun durant les années chaudes entre 1990 et 1994. Il a joué un rôle majeur qui a permis au Cameroun d’éviter l’explosion. C’est ainsi qu’il se rendra à Bamenda à ses risques et périls après les élections présidentielles de 1992 alors des responsables au sommet dans notre pays n’osaient pas s’y rendre.

L’action politique du PDC est de restaurer l’espoir, d’assurer la confiance entre le citoyen et l’Etat et de lutter contre la pauvreté. Il s’agit de sortir le pays de la crise économique dans laquelle nous plongeons depuis plusieurs décennies en proposant un projet de société innovant courageux mais réaliste et crédible. Nous faisons confiance aux camerounais pour se lever en masse et promouvoir un véritable changement.

Il existe ce jour un problème d’insécurité dans la région du grand Nord qui se répand dans tout le pays. L’insécurité accompagne le développement de la pauvreté. Même Yaoundé siège des institutions n’est plus à l’abri de l’insécurité dans ces conditions. Le surpeuplement de la capitale du à l’exode rural massif illustre le chômage et renforce la misère dans les grandes villes. A cet état des choses s’ajoutent l’insalubrité, la malpropreté et les maladies au prix de 2400 morts de choléra dans le Grand Nord. La corruption des douaniers et des fonctionnaires fait fuir les grands hommes d’affaires du Grand Nord vers le Nigeria et le Tchad. Le Cameroun est contourné parce qu’il revient cher aux hommes d’affaires du Grand Nord de passer par notre pays.

La corruption et le racket sont devenus insupportables et font fuir les commerçants.

Le sous-sol du grand Nord et de l’Est regorgent de pierres précieuses et de minerais rares exploités de manière anarchique et frauduleuse en l’absence de tout contrôle de l’Etat qui n’assure plus sa présence administrative effective de protection de la souveraineté nationale. La conséquence en est une perte de revenus pour l’Etat , une main d’œuvre inutilisée et le renforcement de la misère.

Le PDC va rétablir le lien entre l’Etat et les citoyens qui attendent des réponses concrètes à leurs problèmes. Il s’agit de venir au secours des citoyens camerounais de ces régions qui se sentent abandonnés car l’actuel système leur reproche d’avoir été proches du Président Ahidjo. Le Parti des Démocrates Camerounais a un projet de société qui est clair et réaliste.

Il propose en 95 points un projet de société aux camerounais regroupés en six rubriques.
 
1. Les aspirations légitimes des camerounais (25 points)

Il s’agit d’instaurer le bien-être pour chaque citoyen. A titre illustratif, nous nous proposons de créer un véritable service des pensions pour les camerounais en fin d’activité ayant atteint l’âge de la retraite afin qu’ils puissent vivre décemment. Nous voulons créer une couverture maladie accessible à tous. Le PDC veut faciliter l’entreprise individuelle et inciter le citoyen camerounais à l’initiative privée génératrice de biens et capables de résorber le chômage des femmes, des jeunes et des moins jeunes.
 
2. L’instauration effective de la démocratie (17 points)

Les lois sur les libertés votées en 1990 n’ont pas installées une démocratie effective au Cameroun. Notre objectif est de mettre en place des institutions démocratiques fonctionnelles, fiables, crédibles et réelles au service du citoyen. Un organe de supervision des élections, indépendant et crédible sera mis en place avec l’accord de la majorité des camerounais. La décentralisation se traduira par le pouvoir réel donné aux municipalités qui deviendront les fonts baptismaux des citoyens dans la république.
 
3. La création d’une dynamique nouvelle dans l’économie (32 points)

Elle consiste à développer les infrastructures routières, scolaires, universitaires et de recherches scientifiques, ainsi que les transports publics et privés afin de faciliter les échanges tant humains que socioculturels et le commerce dans les villes, entre les villes et entre les villages en exploitant tous les supports connus (terrestre, maritimes et aérien). Nous comptons redresser les finances publiques par la réduction effective du train de vie de l’Etat. Nous encouragerons la recherche scientifique et technique en invitant le secteur privé à financer la recherche par des exonérations fiscales au prorata de leurs efforts. Nous faciliterons l’accession au titre de propriété foncière, au crédit personnel et individuel d’acquisition de biens fonciers et de biens d’équipement. Des chambres de commerces seront crées au niveau des départements. Les collectivités locales encourageront le microcrédit par diverses mesures d’accompagnement y compris la mise en place d’un fond de garantie du crédit. Au PDC, l’industrialisation est une condition sine qua non pour un Cameroun Prospère.

L’exonération des taxes et autres frais de douanes pour les produits contribuant au développement sera pratiquée par le PDC. Les produits agricoles et les fruits de l’élévage camerounais seront protégés.
 
4. La promotion d’une nation plus juste et plus solidaire (8 points)

En améliorant la couverture sanitaire par un réseau dense d'infrastructures hospitalières hautement équipées, en augmentant le pouvoir d’achat des catégories les moins favorisées de la population.
 
5. La contribution à la préservation de la paix et de la sécurité dans le monde (7 points)

 
6. Le maintien du prestige et la préservation des intérêts du Cameroun à l’extérieur (6 points)

En créant des circuits touristiques puis en facilitant les voyages vers le Cameroun par la promotion de chaînes hôtelières locales et internationales. Ceci passe par le renforcement des capacités d’action de nos Missions diplomatiques pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle.

Voila pourquoi, en ma qualité d’économiste et de responsable au sein du comité exécutif du PDC en charge de la commission économique du Parti des Démocrate Camerounais, je considère que les camerounais dans leur immense majorité ne doivent pas disperser leurs énergies à chercher des candidats tout azimut, alors que l’évidence d’un choix conséquent s’impose d’elle-même. Nous sommes nombreux dans la région de l’extrême Nord, du Nord et de l’Adamaoua à avoir fait notre choix, c’est celui du PDC avec Louis Tobie MBIDA. Cette démarche est d’autant plus indiquée que nous avons débuté au 1er janvier 2011 le parcours de la dernière ligne droite avant les élections présidentielles annoncées le 31 décembre 2010 par la voix la plus autorisée.