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Ces prévisions s'appuient sur le relèvement de la production de l'or noir dans le pays attendu en 2012, après un déclin continu au cours des années précédentes, notamment depuis 2009 où 26,679 millions de barils avaient été enregistrés pour une production journalière moyenne de 73.094 barils, alors que 30,7 millions de barils avaient été comptabilisé l'année d'avant.

8% d'augmentation de la production annuelle étaient prévus en 2012, où jusqu'en octobre 63.211 barils/jour en moyenne étaient cependant déclarés par la Société nationale des hydrocarbures (SNH) , opérateur pétrolier de l'Etat. Le gouvernement fondait ses espoirs sur l'entrée en production de projets d'exploitation en cours de réalisation.

Une vingtaine de projets sont actuellement recensés, depuis le début de l'exploration en 1947 et les premières découvertes commercialisées en 1972 à Rio del Rey, le principal bassin sédimentaire national qui, d'une superficie d'environ 7.000 km2 offshore au Sud-Ouest, fournit à ce jour près des neuf dixièmes de la production totale de pétrole brut, à partir de 55 champs.

C'est dans cette région que la compagnie Addax, filiale du groupe chinois Sinopec, a mis en évidence récemment un gisement estimé à 20 millions de barils de réserves récupérables, en plus de 200 milliards de pieds cubes de gaz.

Alors que Yan Chang Logone Development Holding Company Limited, autre société chinoise, avait mené avec succès en 2011 le premier forage dans le bassin intracratonique du Logone Birni, dans l' Extrême-Nord, jusque-là non exploité.

Après avoir culminé à une production record de 186.000 millions de barils annuels en 1985, le Cameroun, officiellement admis au statut de producteur en 1977, a dégringolé des classements pour finalement devenir un producteur modeste de bruts.

C'est néanmoins le premier produit d'exportation de ce pays d' Afrique centrale, devant le bois, le cacao, la banane, le coton, etc. L'administrateur-directeur général de la SNH, Adolphe Moudiki, se félicitait d'une hausse du prix de vente de 38,4% en 2011, qui a généré 572,674 milliards de francs CFA de transferts à l'Etat pour ses recettes publiques.

D'après cette entreprise, le sous-sol du pays encore peu exploité recèlerait des réserves de 30 milliards de barils.