Le Cameroun et l'ONU en accord parfait
YAOUNDE - 22 OCT. 2012
© ESSAMA ESSOMBA | Cameroon Tribune
© ESSAMA ESSOMBA | Cameroon Tribune
Le
président Paul Biya a reçu vendredi dernier Abou Moussa, représentant
spécial et chef du bureau régional des Nations unies pour l’Afrique
centrale.
Entre le président Paul Biya et son
hôte de vendredi dernier en mi-journée, les échanges ont été denses. La
durée de l’audience l’atteste : près d’une heure en mi-journée vendredi
dernier au palais de l’Unité. Et surtout, la nature des sujets à l’ordre
du jour. Selon les déclarations du représentant spécial et chef du
bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale peu après
l’audience, il s’est agi, avant tout, d’une visite de courtoisie au chef
de l’Etat du Cameroun. Car, fait observer Abou Moussa, après sa
nomination par le secrétaire général des Nations unies en mars 2011, il
est venu au Cameroun le mois dernier mais le président, selon ses mots
était « en voyage ». Voilà pourquoi, cette fois-ci, il est venu
présenter ses civilités au président Paul Biya et lui exposer les
contenus de son mandat.
Cependant, plusieurs dossiers ont été évoqués au cours de l’audience. Abou Moussa a révélé à la presse avoir transmis au président de la République les salutations et les félicitations du secrétaire général des Nations unies, Ban-ki-Moon, sur la gestion de la situation de Bakassi qui, relève-t-il, est définitivement et juridiquement réglée. A ce sujet, les échanges ont porté sur les voies et moyens d’aller de l’avant pour améliorer la situation des populations vivant sur place. Un autre sujet concernait les inondations dont certaines parties du Cameroun et les populations y résidant ont été victimes récemment. Sensible aux manifestations présidentielles de réconfort et de solidarité à l’endroit des victimes, Abou Moussa a transmis les félicitations des Nations unies au président Paul Biya pour la création au sein du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation d’un Fonds de soutien aux populations victimes de calamités naturelles. Enfin, toujours selon le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique centrale, les questions de paix et de sécurité dans la sous-région ont été abordées. Particulièrement, le problème de la piraterie maritime sur lequel, précise-t-il, le Cameroun abritera une rencontre de grande importance.
Rappelons que le bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale, établi le 1er janvier 2011 et basé à Libreville au Gabon, a été inauguré le 2 mars de la même année. La biographie du représentant spécial et chef du bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale, Abou Mousa, né au Tchad et ayant suivi des études universitaires au Nigeria et en France, le présente comme un homme pétri d’une expérience acquise depuis des années au service de l’ONU aux plans politique, diplomatique et humanitaire. Il a notamment servi en Côte d’Ivoire comme représentant adjoint du secrétaire général des Nations unies, au HCR (Haut commissariat des Nations-unies pour les réfugiés) comme coordonateur régional en Côte d’Ivoire, représentant du HCR en Zambie et dans les services du HCR au Congo (RDC), en Ethiopie et à Genève.
Cependant, plusieurs dossiers ont été évoqués au cours de l’audience. Abou Moussa a révélé à la presse avoir transmis au président de la République les salutations et les félicitations du secrétaire général des Nations unies, Ban-ki-Moon, sur la gestion de la situation de Bakassi qui, relève-t-il, est définitivement et juridiquement réglée. A ce sujet, les échanges ont porté sur les voies et moyens d’aller de l’avant pour améliorer la situation des populations vivant sur place. Un autre sujet concernait les inondations dont certaines parties du Cameroun et les populations y résidant ont été victimes récemment. Sensible aux manifestations présidentielles de réconfort et de solidarité à l’endroit des victimes, Abou Moussa a transmis les félicitations des Nations unies au président Paul Biya pour la création au sein du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation d’un Fonds de soutien aux populations victimes de calamités naturelles. Enfin, toujours selon le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique centrale, les questions de paix et de sécurité dans la sous-région ont été abordées. Particulièrement, le problème de la piraterie maritime sur lequel, précise-t-il, le Cameroun abritera une rencontre de grande importance.
Rappelons que le bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale, établi le 1er janvier 2011 et basé à Libreville au Gabon, a été inauguré le 2 mars de la même année. La biographie du représentant spécial et chef du bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale, Abou Mousa, né au Tchad et ayant suivi des études universitaires au Nigeria et en France, le présente comme un homme pétri d’une expérience acquise depuis des années au service de l’ONU aux plans politique, diplomatique et humanitaire. Il a notamment servi en Côte d’Ivoire comme représentant adjoint du secrétaire général des Nations unies, au HCR (Haut commissariat des Nations-unies pour les réfugiés) comme coordonateur régional en Côte d’Ivoire, représentant du HCR en Zambie et dans les services du HCR au Congo (RDC), en Ethiopie et à Genève.