Le Cameroun c’est le Cameroun…Dit le président Paul Biya et qui dit mieux?
Le Cameroun c’est le Cameroun…Dit le président Paul Biya et qui dit mieux?
Le Président Paul Biya a dit un jour que le Cameroun c’est le Cameroun. Et depuis, son régime fait tout pour justifier ce constat pas flatteur pour notre pays. C’est ainsi que nous sommes le seul pays au monde, qui plus est à régime présidentiel fort, dans lequel, à deux mois de l’élection présidentielle, scrutin le plus fondamental du pays, le peuple ignore encore tout de cet important rendez-vous :- Aucune confirmation sur l’effectivité de l’élection ;- Aucune idée sur la date de sa tenue ;- Aucune clarification sur le fichier électoral et encore moins sur les listes électorales ;- Aucune indication sur le nombre et la territorialité bureaux de vote et surtout sur ceux dans lesquels sont inscrits les différents électeurs supposés inscrits dans les listes électorales officiellement confectionnées ;- Etc…Etc.
Ce flou artistique officiellement entretenu, maintient les populations dans une peur profonde sur leur avenir et plonge tous les partenaires internationaux dans l’incertitude la plus totale sur leurs relations avec notre pays. Une atmosphère pas du tout propice au redressement d’une économie en quête d’investisseurs et d’investissements.
Pendant ce temps M. Biya et les barons de son
régime, en bons disciples de Machiavel, soit se pavanent quelque part
en Occident comme si de rien n’était, soit distillent des rumeurs plus
ou moins invraisemblables dans l’opinion afin de sonder sa réaction.
Tantôt c’est la volonté inébranlable du régime d’organiser coûte que
coûte les élections présidentielles au mois d’octobre 2011 comme le
prévoit la constitution qui est repris en chœur par la plupart des
journaux, tantôt c’est leur probable report pour préparation
insuffisante qui fait la une des mêmes journaux sans qu’aucun argument
sérieux ne vienne étayer les différentes allégations.
Manifestement avec cette manipulation des journaux, il est clair que le régime veut plonger définitivement la population dans l’incertitude et la peur. Pour quel but ? Personne ne sait.
C’est l’occasion pour le SDF de mettre le RDPC et
son régime en garde contre un jeu aussi malsain. Il peut divertir les
naïfs, mais ne peut pas égarer un peuple fermement engagé dans la voie
du changement démocratique.
Et dans cette logique, le SDF informe le RDPC et son régime que quelle
que soit l’hypothèse qu’ils envisagent, le SDF est prêt à conduire le
peuple sur la voie de la riposte.
Si part contre, ils optent finalement pour un report, le SDF espère qu’ils engageront un dialogue franc et sincère avec toutes les forces de changement afin d’aboutir dans un délai raisonnable à un consensus républicain sur la manière d’organiser des élections libres et transparentes, seules en mesure de conduire le Cameroun sur la voie d’une transition démocratique pacifique.
Dans un cas comme dans l’autre le SDF fera corps avec le peuple.