LE CAMEROUN c'est le Cameroun!
Les
journalistes disent tous qu'ils soutiennent le mot d'ordre de boycott
des états généraux de la communication début décembre. En même temps,
ils se disent tous qu'il faut qu'ils y prennent part, pour ne pas perdre
les perdiems et les cocktails - le raout de pacotille qui ne produit
que des résolutions inapplicables aurait coûté pas moins d'1 millliard
de francs Cf
a au contribuable.
D'autres y seraient allés au prétexte de la non-politique de la chaise vide - c'est à croire que même chez le diable les chaises ne doivent jamais rester vides! Mdrrr! Tous y étaient donc! Et même un responsable de Cameroon Voice, radio montréalaise réputée anti-Biya, a honoré de sa belle présence la fiesta d'après le ministre Issa Tchiroma à qui personne ne l'a demandé.
Ensuite, ensuite. Les mêmes journalistes accusent, à l'unisson, le Syndicat des journalistes avec son président Félix Cyriaque Ebolé Bola de n'avoir pas réussi une adhésion totale au mot d'ordre de boycott.
Question: le Syndicat allait-il fabriquer des journalistes pour manifester dans un tel spectacle de clochardisation?! Mdrrr Concluons très euphémiquement ce propos avec la maxime la plus célèbre de la FIJ (Fédération Internationale des Journalistes): « Il ne peut y avoir de liberté de la presse quand les journalistes vivent dans des conditions de corruption, de pauvreté ou de peur »...