L’armée fait parler la poudre
L’armée fait parler la poudre
(Les Afriques 17/12/2010)
Les partisans du président Alassane Ouattara qui projetaient de s’emparer pacifiquement de la RTI ont été accueillis par la mitraillette. Des confrontations sanglantes.
Le statu quo qui a prévalu jusque là en Côte d’Ivoire n’a que trop duré. Les partisans d’Alassane Ouattara qui prévoyaient de s’emparer pacifiquement du siège de la télévision ivoirienne (la RTI) ont été accueillis à la mi-journée par des tirs nourris. L’armée gouvernementale a fait parler la poudre. Les observateurs sur place font état de trois morts dans le quartier populaire d’Adjamé où l’armée fidèle à Laurent Gbagbo a ouvert le feu. L’agence France Presse fait état d’autres morts dans le quartier populaire de Koumassi (Sud d’Abidjan). Ailleurs, dans le quartier d’Abobo (Nord), quelque 400 jeunes ont été dispersés à l’aide de gaz lacrymogène par des membres des Forces de défense et de sécurité (FDS). Ces affrontements sanglants font monter la tension d’un cran.
Les partisans d’Alassane Ouattara, vainqueur des élections présidentielles du 28 novembre, entendent s’en prendre demain à la primature selon le même procédé. Certes, Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, a exhorté les deux parties à s'abstenir de faire de la violence, mais ses différents appels, en direction de Gbagbo pour se retirer, sont restés lettres-mortes. Compte tenu de l’important dispositif de sécurité autour du siège de la télévision, avec des chars de combat, bloquant les grands boulevards, on s’attend au pire.
Déjà plusieurs signes avant-coureurs se prêtent à un tel scénario, notamment le fait que la plupart des magasins et commerces soient fermés et que les rues de la ville au niveau du centre soient désertes. Il est utile de rappeler qu’Alassane Ouattara et son gouvernement sont toujours confinés au Golf
16-12-2010
(Les Afriques 17/12/2010)
Les partisans du président Alassane Ouattara qui projetaient de s’emparer pacifiquement de la RTI ont été accueillis par la mitraillette. Des confrontations sanglantes.
Le statu quo qui a prévalu jusque là en Côte d’Ivoire n’a que trop duré. Les partisans d’Alassane Ouattara qui prévoyaient de s’emparer pacifiquement du siège de la télévision ivoirienne (la RTI) ont été accueillis à la mi-journée par des tirs nourris. L’armée gouvernementale a fait parler la poudre. Les observateurs sur place font état de trois morts dans le quartier populaire d’Adjamé où l’armée fidèle à Laurent Gbagbo a ouvert le feu. L’agence France Presse fait état d’autres morts dans le quartier populaire de Koumassi (Sud d’Abidjan). Ailleurs, dans le quartier d’Abobo (Nord), quelque 400 jeunes ont été dispersés à l’aide de gaz lacrymogène par des membres des Forces de défense et de sécurité (FDS). Ces affrontements sanglants font monter la tension d’un cran.
Les partisans d’Alassane Ouattara, vainqueur des élections présidentielles du 28 novembre, entendent s’en prendre demain à la primature selon le même procédé. Certes, Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, a exhorté les deux parties à s'abstenir de faire de la violence, mais ses différents appels, en direction de Gbagbo pour se retirer, sont restés lettres-mortes. Compte tenu de l’important dispositif de sécurité autour du siège de la télévision, avec des chars de combat, bloquant les grands boulevards, on s’attend au pire.
Déjà plusieurs signes avant-coureurs se prêtent à un tel scénario, notamment le fait que la plupart des magasins et commerces soient fermés et que les rues de la ville au niveau du centre soient désertes. Il est utile de rappeler qu’Alassane Ouattara et son gouvernement sont toujours confinés au Golf
16-12-2010
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