Pour l’ancien commissaire de la Police camerounaise que CITESIC - YOUTUBE a interviewé ce Mardi 26 Février 2013 dans le hall de l’hôtel Méridien de la Porte Maillot à Paris, aucun problème ne peut être résolu tant que le Président Paul BIYA sera aux affaires, il serait la cause de tous les malheurs du peuple en raison de son incurie et la corruption qui a gangrené son exercice du pouvoir depuis plus de trente ans, plongeant le pays dans un coma profond duquel il est temps qu’il se réveille.
Christophe Junior ZOGO qui a été révoqué de la Police Nationale Camerounaise pour une histoire de racket sur deux touristes françaises qui selon ce dernier avaient été appréhendées par le Commissaire Albert Léopold EBENE (Direction du Renseignement Général) et du Commissaire Didier KERBAÏ KERGNINE explique qu’il a été victime d’un coup monté qui visait en réalité Albert Léopold EBENE et que c’est son refus de faire un faux témoignage contre ce dernier qui est à l’origine de ses malheurs à la Police Nationale avec au sommet de cette machination Alain Edgar MEBE NGOH, Christophe Junior ZOGO m’explique que ces deux françaises étaient en possession d’informations compromettantes pour les gros poissons du gouvernement en raison des mœurs douteuses qui auraient pu conduire au chantage et à la modification en force de certaines législations du Cameroun pour se plier à la volonté dominante en Europe, ça ressemble à de la science-fiction?
On est quand même tenté de croire invraisemblable qu’un policier qui a abusé des touristes françaises au Cameroun puisse bénéficier tranquillement de l’asile politique en France quel que soit le niveau du délire qu’on puisse soupçonner dans certains propos, d‘autant plus que la France décerne rarement aux Camerounais ce statut, accusant nos compatriotes d‘être de simples immigrés économiques sauf quand ils évoquent la persécution pour mœurs interdites .
Alors que l’Opération Épervier n’en finit plus de
faire tomber des têtes, Christophe Junior ZOGO veut voir tomber celle
des neveux et fils de Paul BIYA mais sans trop y croire car il ne croit
pas en la justice camerounaise.