Le cri d’effroi d’une jeune mère n’a laissé personne indifférent dans notre pays. Vanessa Tchatchou, puisqu’il s’agit d’elle, a levé des vagues d’indignation parmi ses compatriotes. Ceux-ci pour la plupart ont pensé que si leur bébé leur était un jour volé, ils lutteraient avec la même énergie que Vanessa Tchatchou. Ils ont en majorité pensé que pour retrouver leur bébé volé à sa naissance, dans un établissement conçu pour donner la vie, si les responsables s’occupaient de ce vol comme l’avaient fait pendant des mois Monsieur Doh Anderson Sama et d’autres, alors ils auraient été contents d’avoir l’aide de leurs compatriotes, afin qu’ils puissent, ensemble, comme une seule personne, réclamer à l’Etat beaucoup plus d’efforts en faveur de la manifestation de la vérité.
La lutte solitaire de Vanessa des mois durant a suscité l’admiration de ses nombreux compatriotes. Sa détermination solitaire pendant plus d’un semestre montre la simplicité de son combat. Parler de simplicité dans ce cas signifie que les intentions de Vanessa peuvent toutes être résumées par quelques mots : retrouver son bébé. Ou du moins, obtenir de la justice de son pays la vérité à propos de son bébé. Toute la vérité, rien que la vérité. Ceci implique que les responsabilités soient établies dans toutes leurs étendues. Ceci implique que les enquêtes menant aux responsabilités soient conduites par les bonnes personnes. Que ces bonnes personnes soient investies de l’autorité républicaine. C’est à la République, à l’Etat qui l’incarne, que Vanessa adresse sa supplique depuis des mois. C’est à cet Etat qu’il convient de faire confiance, par conséquent. C’est à cet Etat de répondre à son cri de mère volée de la manière qui redonne confiance à tous les Camerounais en la justice de leur pays.
La simplicité du combat de Vanessa signifie aussi que ceux qui épousent son combat pour la vérité à propos de son bébé, soient eux-mêmes dotés d’intentions nobles. La leçon de sincérité contenue dans l’exigence de la vérité doit être entendue par tous. Il est par conséquent obligatoire de respecter certaines valeurs propres à la recherche de la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité.
Rechercher la vérité pour Vanessa signifie pour
nous autres, ses compatriotes, rechercher d’abord et avant tout à
restaurer le respect des lois républicaines, dans un climat de confiance
envers notre Etat. Pour cela, les multiples appels et manifestations en
faveur de la vérité visent à obtenir des personnes en charge du
gouvernement et de l’administration de notre pays l’application des
textes et lois édictés pour assurer aux citoyens la sécurité.
Rechercher la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, implique
aussi de refuser de nous accommoder des mensonges et agissements
répréhensibles de ceux qui auraient choisi de soutenir Vanessa de près.
L’émotion soulevée par les difficultés à obtenir une enquête sérieuse, crédible, ainsi que les obstacles posés aux manifestations en faveur d’une prise en compte plus dynamique du vol du bébé, tout cela a pu faire passer au second plan l’exigence de vérité au sein des soutiens de Vanessa aussi.
Les accusations sans fondement, ni preuves, portées contre l’ADDEC
par Vincent Sosthène Fouda, accusée d’avoir été achetée, pour avoir
refusé de répondre à son appel à manifester pour soutenir le Président
Biya, ont ainsi été minimisées. Si personne ne doutait de la sincérité
du combat des étudiants, le rôle de révélateur tenu par Vincent Sosthène
Fouda, et surtout, croyait-on naïvement, l’objectif, retrouver le bébé,
semblait pouvoir justifier qu’on ferme les yeux sur cette accusation
diffamante.
Seulement, parce que la cause même de l’enfant volé fut plus
frontalement mise en danger plus tard, par les mensonges éhontés de
Monsieur Vincent Fouda Essomba, la mise au jour de ses agissements
manipulateurs, il devenait urgent de nous rappeler que le désir de
justice intégrale qui nous appelle auprès de Vanessa Tchatchou doit agir
comme un impératif absolu pour chacun de nous.
Le tort causé au combat pour une justice sereine, implacable et réparatrice pourrait être important si nous nous taisions cette fois.
Vincent Sosthène Fouda n’a jamais pu fournir la moindre preuve de son voyage aux Etats-Unis au mois de mars 2012. Il n’a jamais pu prouver qu’il a rencontré de près ou de loin le sénateur Mendez, comme il l’avait annoncé. Il est établi que l’interview par lequel il rend compte d’une supposée entrevue avec le sénateur américain est obtenu par voie électronique, et que si on peut lire que Vincent Sosthène Fouda a rencontré un sénateur à propos de trafic d’enfants au Cameroun, c’est grâce à la confiance que lui accorde son intervieweur. Ce dernier avouant après ne pas pouvoir attester que Vincent Fouda Essomba fût jamais à Washington. Il est incontestable qu’il manipule alors son intervieweur, à qui il donne une photo truquée pour attester sa rencontre avec le sénateur.
La suite d’accusations sans fondement de Vincent Sosthène Fouda, contre tous ceux qui souhaitent conserver à cette cause son intégrité, dans le but de tenter se dédouaner de son forfait, par des correspondances aux médias, ainsi que les mensonges précédents nous commande de nous appliquer l’exigence d’honnêteté que nous luttons pour voir appliquer au vol du bébé de Vanessa Tchatchou.
Il est par conséquent urgent de redire notre détermination à demander la vérité à propos des enfants volés. Il est urgent pour cela de le dire à nos compatriotes désireux de porter une telle cause sans intention maligne, ni souci de récupération à des fins de bas calculs personnels.
Celui qui se présente en journaliste issu de l’Ecole de journalisme
de Lille n’est pas connu de cette institution vénérable. Celui qui se
dit Docteur en sciences politiques de l’IEP de Grenoble, élève de
Richard Descoings, n’est reconnu par aucun jury de doctorat français.
Celui qui se présente comme chercheur au Canada n’est reconnu tel par
aucune Université canadienne. Le résident permanent du Canada fut
expulsé vers le Cameroun en 2010.
Mensonges qui vont de pair avec une aptitude à calomnier, à diffamer,
proche de la pathologie. Vanessa apparaissait alors comme une occasion
en or de se faire connaître, pour celui qui, il y a à peine deux ans,
était expulsé du Canada vers le Cameroun, après avoir cherché en vain le
statut de réfugié politique. Vanessa était par conséquent le moyen rêvé
de prouver qu'il était en danger de mort au Cameroun, grâce à son
agitation et à ses accusations, comme il le disait dans des journaux
canadiens à l'époque, dans le but de ne pas être expulsé.
Ses compatriotes lui seront reconnaissants d'avoir seulement dit à tout le pays qu'il y avait une cause belle à défendre. Cette cause doit désormais être défendue par des personnes animées d'intentions plus louables que les siennes. Il est désormais temps d'obéir à une logique différente de celle de Vincent sosthène Fouda. Celle qui exige les preuves de chaque accusation portée contre une personne. Une logique qui éloigne de cette cause toute personne déjà connue, comme Vincent Sosthène Fouda, pour son manque d'intégrité.