La suspension des lignes téléphoniques non identifiées a commencé
La suspension des lignes téléphoniques non identifiées a commencé
(Cameroon-Tribune 08/12/2010)
Après l’expiration du délai fixé par le Minpostel, les retardataires, dont les lignes ont été coupées, se bousculent dans les points d’enregistrement.
Mardi matin, il était à peine 7h que des abonnés au téléphone mobile étaient alignés devant les bureaux des opérateurs. La principale raison, être parmi les premiers servis de la matinée. « Je prenais cette histoire pour de la blague. Mais depuis dimanche, je ne reçois plus aucun appel et je n’en émets plus. Donc je suis venu me faire identifier pour qu’on reconduise ma ligne. Ce n’est pas évident de vivre sans téléphone », a déclaré Armand Ndjoh, mécanicien. Comme lui, ils sont nombreux, les utilisateurs de téléphone mobile à avoir été sevrés de ce service depuis mercredi dernier, au lendemain du délai fixé par le ministre des Postes et Télécommunications, pour l’identification des abonnés au téléphone. Une suspension qui, à l’observation, s’opère de manière progressive.
Les premières suspensions sont, en effet, intervenues dès le 1er décembre et au fur et à mesure, de plus en plus d’usagers se dirigent vers les points d’identification, après avoir constaté que leur téléphone portable étaient devenus encombrants, parce que hors service. « Ma voisine s’est moquée de son frère parce qu’on avait suspendu sa ligne. Elle se vantait de ce que même non identifiée, son numéro était toujours opérationnel. Mais elle a déchanté le lendemain lorsque son téléphone n’émettait, ni ne recevait d’appel, encore moins les SMS », raconte Béatrice Nken, étudiante.
Mais, au niveau des opérateurs, on rassure qu’il ne s’agit pas d’une suspension irréversible. « Aussitôt que l’usager suspendu se fait identifier, sa ligne est remise en service », a précisé un responsable de l’un des opérateurs de téléphonie mobile. Mais déjà, les puces jusque-là en vente libre dans la rue ont été retirées, conformément aux dispositions prises pour le bon déroulement de cette opération.
La campagne d’identification des abonnés au téléphone mobile, lancée en 2009, a pour objectif de faire le nettoyage dans ce secteur où de nombreux forfaits sont commis au quotidien. Comme le soulignait Jean Pierre Biyiti bi Essam à la veille du délai, « certains Camerounais ont décidé de faire de ce merveilleux instrument un usage délictueux », à travers arnaques, injures, escroqueries, harcèlements, etc.
Jocelyne Ndouyou Mouliom
(Cameroon-Tribune 08/12/2010)
Après l’expiration du délai fixé par le Minpostel, les retardataires, dont les lignes ont été coupées, se bousculent dans les points d’enregistrement.
Mardi matin, il était à peine 7h que des abonnés au téléphone mobile étaient alignés devant les bureaux des opérateurs. La principale raison, être parmi les premiers servis de la matinée. « Je prenais cette histoire pour de la blague. Mais depuis dimanche, je ne reçois plus aucun appel et je n’en émets plus. Donc je suis venu me faire identifier pour qu’on reconduise ma ligne. Ce n’est pas évident de vivre sans téléphone », a déclaré Armand Ndjoh, mécanicien. Comme lui, ils sont nombreux, les utilisateurs de téléphone mobile à avoir été sevrés de ce service depuis mercredi dernier, au lendemain du délai fixé par le ministre des Postes et Télécommunications, pour l’identification des abonnés au téléphone. Une suspension qui, à l’observation, s’opère de manière progressive.
Les premières suspensions sont, en effet, intervenues dès le 1er décembre et au fur et à mesure, de plus en plus d’usagers se dirigent vers les points d’identification, après avoir constaté que leur téléphone portable étaient devenus encombrants, parce que hors service. « Ma voisine s’est moquée de son frère parce qu’on avait suspendu sa ligne. Elle se vantait de ce que même non identifiée, son numéro était toujours opérationnel. Mais elle a déchanté le lendemain lorsque son téléphone n’émettait, ni ne recevait d’appel, encore moins les SMS », raconte Béatrice Nken, étudiante.
Mais, au niveau des opérateurs, on rassure qu’il ne s’agit pas d’une suspension irréversible. « Aussitôt que l’usager suspendu se fait identifier, sa ligne est remise en service », a précisé un responsable de l’un des opérateurs de téléphonie mobile. Mais déjà, les puces jusque-là en vente libre dans la rue ont été retirées, conformément aux dispositions prises pour le bon déroulement de cette opération.
La campagne d’identification des abonnés au téléphone mobile, lancée en 2009, a pour objectif de faire le nettoyage dans ce secteur où de nombreux forfaits sont commis au quotidien. Comme le soulignait Jean Pierre Biyiti bi Essam à la veille du délai, « certains Camerounais ont décidé de faire de ce merveilleux instrument un usage délictueux », à travers arnaques, injures, escroqueries, harcèlements, etc.
Jocelyne Ndouyou Mouliom
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