La route Garoua - Ngaoundéré coupée par l'effondrement d'un pont
YAOUNDE - 04 SEPT. 2012
© Eric ELOUGA | Cameroon Tribune
A un peu plus de 60 km de la capitale régionale du Nord, sur la route Garoua-Ngaoundéré, une impressionnante file de véhicules est garée sur le bas-côté. Les grands bus des principales agences du septentrion qui en constituent l’essentiel, déchargent passagers et bagages, qui traversent le gué du cours d’eau qui surnage un grand dalot de béton. A une dizaine de mètres de l’autre côté, d’autres véhicules, également stationnés, opèrent la manœuvre inverse et recueillent, non sans une certaine confusion, les personnes et biens ainsi débarqués. A mesure que ces transbordements se multiplient, la longueur des engorgements s’étend des deux côtés du cours d’eau. La manœuvre est fastidieuse, mais ces péripéties sont depuis hier, le seul moyen de traverser par route, l’axe Garoua-Ngaoundéré.
En effet, dans la nuit de dimanche à lundi dernier, de nouvelles fortes pluies tombées sur la région du Nord ont emporté sur 10 mètres, les remblais d’accès du ponceau traversant le Mayo Boki, du côté de la route menant à Ngaoundéré. Empêchant de fait une circulation normale sur cet axe routier, le plus important en termes de trafic du septentrion. Le gouverneur de la région du Nord Otto Wilson Joseph est descendu sur place dans la mi-journée pour prendre le pouls de la situation. Selon le sous-directeur des routes à la délégation régionale des Travaux publics, le plus urgent à effectuer était d’aménager une déviation pour rétablir une circulation passablement normale, en attendant des solutions de plus long terme. Une tâche qui requiert des moyens importants, compte tenu de la saturation du sol au lieu de l’effondrement, et les travaux de stabilisation nécessaires avant la pose de latérite.
Pour parer au plus pressé, le ministère des Travaux publics saisi, a mandaté en urgence une entreprise chinoise déjà installée à Ngaoundéré pour mener à bien ce travail, nous a indiqué notre source. Au moment où nous mettions sous presse, les techniciens de cette structure étaient sur place avec ceux de la délégation régionale des Travaux publics, pour évaluer la situation afin d’engager les travaux le plus tôt possible. A ce moment, aucun délai n’était encore avancé quant au temps nécessaire pour mettre en place la déviation.
© Eric ELOUGA | Cameroon Tribune
A un peu plus de 60 km de la capitale régionale du Nord, sur la route Garoua-Ngaoundéré, une impressionnante file de véhicules est garée sur le bas-côté. Les grands bus des principales agences du septentrion qui en constituent l’essentiel, déchargent passagers et bagages, qui traversent le gué du cours d’eau qui surnage un grand dalot de béton. A une dizaine de mètres de l’autre côté, d’autres véhicules, également stationnés, opèrent la manœuvre inverse et recueillent, non sans une certaine confusion, les personnes et biens ainsi débarqués. A mesure que ces transbordements se multiplient, la longueur des engorgements s’étend des deux côtés du cours d’eau. La manœuvre est fastidieuse, mais ces péripéties sont depuis hier, le seul moyen de traverser par route, l’axe Garoua-Ngaoundéré.
En effet, dans la nuit de dimanche à lundi dernier, de nouvelles fortes pluies tombées sur la région du Nord ont emporté sur 10 mètres, les remblais d’accès du ponceau traversant le Mayo Boki, du côté de la route menant à Ngaoundéré. Empêchant de fait une circulation normale sur cet axe routier, le plus important en termes de trafic du septentrion. Le gouverneur de la région du Nord Otto Wilson Joseph est descendu sur place dans la mi-journée pour prendre le pouls de la situation. Selon le sous-directeur des routes à la délégation régionale des Travaux publics, le plus urgent à effectuer était d’aménager une déviation pour rétablir une circulation passablement normale, en attendant des solutions de plus long terme. Une tâche qui requiert des moyens importants, compte tenu de la saturation du sol au lieu de l’effondrement, et les travaux de stabilisation nécessaires avant la pose de latérite.
Pour parer au plus pressé, le ministère des Travaux publics saisi, a mandaté en urgence une entreprise chinoise déjà installée à Ngaoundéré pour mener à bien ce travail, nous a indiqué notre source. Au moment où nous mettions sous presse, les techniciens de cette structure étaient sur place avec ceux de la délégation régionale des Travaux publics, pour évaluer la situation afin d’engager les travaux le plus tôt possible. A ce moment, aucun délai n’était encore avancé quant au temps nécessaire pour mettre en place la déviation.