Elle espérait trouver des documents compromettants.
Au moment où nous allions sous presses hier jeudi 21 février 2013, Le Messager n’était pas fixé sur le déferrement de Charles Metouck, ancien Dg de la Sonara chez le procureur. En revanche, Le Messager a appris de sources dignes de foi que les fins limiers de la police judicaire ont perquisitionné le domicile de ce haut commis de l’Etat, mercredi 20 février 2013 en matinée. Sa résidence sise à la cité de la Sonara à Limbe aurait été passée au peigne fin.
En rappel, Charles Metouck est gardé dans les locaux de la division régionale de la police judiciaire du Sud-ouest. Des anciens collaborateurs sont également dans la même situation. D’après des sources proches du dossier, il lui est reproché d’avoir à se retrouver dans son ancien bureau, en l’absence de son successeur et sans l’autorisation de ce dernier. Il aurait signé certains documents avant de procéder à la destruction d’autres. C’est le bruit d’un broyeur qui aurait attiré l’attention des services de sécurité.
Jusqu’à la semaine dernière, le président du syndicat des industriels camerounais était le directeur général de la Société camerounaise de raffinages. Il a été remplacé au cours d’une session extraordinaire du conseil d’administration de l’entreprise par Ibrahim Talba Malla, directeur général de la Caisse de stabilisation des produits d’hydrocarbures (Csph) et ex-administrateur de la Sonara. Au cours de la passation de services, le ministre de l’Eau et de l’énergie, Basile Atangana Kouna a prescrit rigueur dans la gestion.