La
police a assiégé samedi pendant toute la journée à Douala (sud) le
siège d'une faction de l'Union des populations du Cameroun (UPC, parti
nationaliste), non reconnue par les autorités qui n'avaient pas autorisé
leur congrès, a constaté un journaliste de l'AFP.
En fin d'après-midi, de nombreux policiers, munis de matraques et de casques anti-émeutes, étaient toujours postés à l'entrée et aux abords du siège.
Vingt-un militants de cette formation politique qui avaient passé la nuit au siège de leur parti y sont restés reclus, entre 5H00 du matin (04h00 GMT), heure du début du siège de la police, et 16H00, a rapporté l'un d'eux, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.
Les policiers "empêchaient les gens de sortir et d'entrer. En journée, un camarade a tenté de nous apporter à manger mais les policiers l'ont empêché d'entrer", a-t-il souligné.