Une lecture et une analyse des budgets de l’ensemble des unités municipales de la ville de Nkongsamba récemment votés donnent clairement à penser que ce ne sont pas les communes d’arrondissement et encore moins la Communauté urbaine qui tiennent la clé de la renaissance tant souhaitée et tant attendue par les quelques 250 000 n’sambalais.La ville de Nkongsamba dispose d’un budget municipal consolidé de 1 100 000 000 fcfa environ reparti comme suit : Communauté urbaine 600 millions de fcfa ; Nkongsamba 1er 200 millions de fcfa, Nkongsamba 2ème 172 millions ; et Nkongsamba 3ème 123 millions de fcfa.
En regardant les projets d’investissement pour le courant 2013, il y a de quoi s’inquiéter du manque d’ambition des grands conseillers et même des conseillers municipaux et de leurs magistrats. C’est ce constat qui a fait dire au nouveau Préfet Hona que les maires doivent avoir à l’esprit en élaborant leur budget et leur projet que Nkongsamba a été la 3ème ville du Cameroun. Il précisera que les banques sont surliquides et le FEICOM avec le PNDP sont là pour accompagner les mairies.
Le plus grave dans l’affaire c’est que les exécutifs municipaux de Nkongsamba semblent ne pas être en mesure de préparer des bons projets pour financement du FEICOM ou du PNDP. Sinon comment comprendre que d’autres communes de moindre importance que Nkongsamba arrivent à capter des fonds importants pour des réalisations tout aussi importantes ?
Quoi qu’il en soit, pour renaître, les villes comme Nkongsamba doivent avoir des magistrats municipaux disponibles à plein temps, une équipe technique capable de monter des bon projets, des conseillers municipaux ambitieux, une classe politique dynamique et surtout une élite prête et engagée à relever le défi.
Ceux qui voudront se lancer à la conquête ou à la sauvegarde des fonctions municipales devront savoir que les N’sambalais et N’sambalaises seront tres exigents à leur endroit.