La diaspora fait échouer Biya à New York
Source: Journal du Cameroun 22 09 2016
Par Napi Tagnidoung
Paul Biya, le président camerounais a passé l’une de ses journées les plus traumatisantes le mardi 20 septembre 2016 à New-York City aux États unis d'Amérique. En effet, invité au sommet annuel de l’ONU qui se tient chaque année dans la mégapole Américaine, Paul Biya est arrivé dans la ville avec, comme d’habitude une pléthorique délégation composée de dizaines de membres (En avait-il besoin, surtout pour un pays dont la souffrance des populations n’est plus à démontrer ?), tous sous la “surveillance” des patriotes à plus ou moins tous de la diaspora conduit par le CODE-USA.
C’est que, les combattants de ce mouvement qui n’est plus à présenter avaient pris des dispositions particulières pour rendre le séjour de M. Biya vraiment désagréable. Ces combattants sont partis de presque tous les coins des USA pour se retrouver devant le somptueux Hôtel New-yorkais où résident Biya et sa délégation afin d'exprimer leur désaccord sur les méthodes fascistes de gouvernement du Président Biya. Il faut surtout savoir que les compatriotes avaient décoré des véhicules avec des affiches géantes dénonçant le dictateur de Yaoundé.
Ces véhicules faisaient le tour de l’hôtel sous le curieux regard des Américains, qui posaient des questions pour savoir ce qui se passe. Pendant que la délégation se gênait, Le combattant Olivier B. Tchongouang et son assistante Martine Estel Tcheuga qui conduisaient la délégation des membres du CODE venus de Washington ont saisi l'opportunité pour pousser tout le groupe dans un travail pédagogique en leur expliquant ce qui se passait réellement au Cameroun (violation flagrante des droits humains, interdiction de manifestation, crimes rituels non élucidés, corruption, népotisme, favoritisme, justice arbitraire, etc…), c'est pourquoi le peuple rejette absolument Biya et son gouvernement. Malheureusement, des individus se sont introduits dans les rangs des protestataires et se sont mis à vandaliser les véhicules et à déchirer les pancartes qui y étaient collées.
La peur des espions/mercenaires était fondée sur le fait que Biya en sortant ou en entrant dans l’hôtel ne voit ces véhicules indicateurs de leur vraie face, un véritable cauchemar pour celui qui veut se faire passer pour le messie d’Afrique centrale. Ces espions au nombre de trois ont tenté de prendre fuite. Malheureusement pour eux, l’un a été stoppé net dans sa fuite par un de nos vaillants camarades. La police américaine qui encadrait la manifestation l’a tout de suite récupéré et menotté avant d’être conduit dans un commissariat pour interrogatoire. Il est très important de signaler que cet individu portait sur lui un passeport diplomatique. Par cet acte malsain, les autorités américaines ont jugé par eux-mêmes ce que vivent les Camerounais dans leur pays.
En attendant, les Vendredis en noir vont continuer. La Diaspora rassemblée à New York par la voix de Michel Nwamba du CODE a lancé un vibrant appel à toute la diaspora patriotique à faire taire les différences pour développer leurs relations sur la base des points de convergence. Le même appel a été réitéré à l'endroit de toute l’opposition camerounaise. Le sacré militant star du jour selon le CODE-USA est un jeune combattant Francis Platini, un vrai lion, très inspiré qui a animé les masses du début jusqu'à la fin. L'activiste des droits de l'Homme et militant engagé du CODE-USA Janel Martial Siewe a particulièrement stigmatisé le régime du président Biya pour le fort taux d'endettement contracté pour la réalisation des grands projets structurants en prélude à la candidature de M. Biya en 2018. L'exemple des barbaries subies par les leaders de partis politiques comme Kah Walla du CPP et Alain Fogue du MRC lors de leurs activités politiques étaient au centre des préoccupations. La chef de la délégation des femmes du CODE-USA Mme Minkam W. Odette Sandra appelle toutes les femmes camerounaises à se mettre du coté de Monique Koumatekel pour combattre ce régime. Après ces discours musclés, une marche a été engagée entre deux bouts du bloc de l'hôtel.
Une marche ponctuée par la chanson "Biya criminel" a électrisé les marcheurs. Les pancartes les plus grosses et les plus graphiques ont été tamponnées sur les véhicules vers 16:30 quand le tour motorisé autour et le long de l'hôtel est démarré avec des véhicules. C'est après plusieurs tours embarrassants devant l'hôtel sous le regard impuissant de la délégation des rêveurs que nous avons tout ajourné. Nous reviendrons sous toute autre forme. En attendant, le CODE est debout, le combat est relancé. Nous demandons et encourageons tous les Camerounais de la diaspora à nous joindre pour ce combat. Tous ceux qui veulent joindre le CODE sont libres de nous suivre. Le parcours n'est pas facile, le leadership n'est pas parfait mais la mission est noble et louable pour les générations futures -->
Au lieu de nous décourager, cet acte nous a au contraire galvanisé. Dès lors, les policiers qui observaient scrupuleusement les mouvements des rdpcistes rodés autour de nous leur ont demandé de s’éloigner et de se maintenir dans leur carré. Après l'hymne national et une prière sur la protection et bénédiction du Cameroun et des Camerounais, ordonné entre autres par Mademoiselle Marie Véronique Wonkam, une chanson phare "Biya criminel" a crée une nouvelle atmosphère devant l'hôtel. Après ce réchauffement, ce qui a attiré les occupants et les passants, nous sommes passés au plat de résistance.
À tour de rôle chacun a pris la parole pour fustiger le régime. Certains ont démontré pourquoi Biya doit partir au plus tard en 2018. Ceci pour éviter une crise nationale inutile. Par contre le souhait de travailler en équipe pour vaincre Paul Biya est devenu la centrale des préoccupations des membres. En attendant, les Vendredis en noir vont continuer.
La Diaspora rassemblée à New York par la voix de Michel Nwamba du CODE a lancé un vibrant appel à toute la diaspora patriotique à faire taire les différences pour développer leurs relations sur la base des points de convergence. Le même appel a été réitéré à l'endroit de toute l’opposition camerounaise. Le sacré militant star du jour selon le CODE-USA est un jeune combattant Francis Platini, un vrai lion, très inspiré qui a animé les masses du début jusqu'à la fin. L'activiste des droits de l'Homme et militant engagé du CODE-USA Janel Martial Siewe a particulièrement stigmatisé le régime du président Biya pour le fort taux d'endettement contracté pour la réalisation des grands projets structurants en prélude à la candidature de M. Biya en 2018.
L'exemple des barbaries subies par les leaders de partis politiques comme Kah Walla du CPP et Alain Fogue du MRC lors de leurs activités politiques étaient au centre des préoccupations. La chef de la délégation des femmes du CODE-USA Mme Minkam W. Odette Sandra appelle toutes les femmes camerounaises à se mettre du coté de Monique Koumatekel pour combattre ce régime. Après ces discours musclés, une marche a été engagée entre deux bouts du bloc de l'hôtel. Une marche ponctuée par la chanson "Biya criminel" a électrisé les marcheurs. Les pancartes les plus grosses et les plus graphiques ont été tamponnées sur les véhicules vers 16:30 quand le tour motorisé autour et le long de l'hôtel est démarré avec des véhicules.
C'est après plusieurs tours embarrassants devant l'hôtel sous le regard impuissant de la délégation des rêveurs que nous avons tout ajourné. Nous reviendrons sous toute autre forme. En attendant, le CODE est debout, le combat est relancé. Nous demandons et encourageons tous les Camerounais de la diaspora à nous joindre pour ce combat. Tous ceux qui veulent joindre le CODE sont libres de nous suivre. Le parcours n'est pas facile, le leadership n'est pas parfait mais la mission est noble et louable pour les générations futures
Journal du Cameroun