La communauté internationale prend la Côte d’Ivoire en otage

Source : Centrafrique-Presse

Note de Juliette:

Du jamais vu en Afrique, et la première fois qu'un chef d'état ose se mesurer par la force contre la France et la communauté internationale toute entière. L'Afrique aujourd'hui a tout simplement affaire à une ingérence très grave dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire. L'état ivoirien, représenté par Laurent Gbagbo, lutte activement depuis 10 ans pour imposer une véritable souveraineté de la Côte d'Ivoire. Ce qui se passe aujourd'hui est la preuve que la communauté internationale ne veut en aucun cas de la souveraineté des pays africains. La thèse du complot est absolument claire et nette. Il est de la responsabilité de tous les Africains de se défaire à tout prix de cette poigne d'acier qu'est la Françafrique, et d'arrêter de s'abreuver de RFI et des autres médias détracteurs des peuples africains qui paralysent correctement l'esprit des Africains.

La manipulation dure depuis 50 ans, et ça suffit...!    


 

La communauté internationale prend la Côte d’Ivoire en otage


Il faut analyser en profondeur la situation exceptionnelle que vit la Côte d'Ivoire depuis 10 ans ? Que s'est réellement passé sur le terrain lors des élections en Côte d'Ivoire ?

Laurent Gbagbo. Voilà un homme qui a gagné démocratiquement les élections en 2000 mais qui n'a jamais profité de sa victoire pour prouver ce dont il est capable pour son pays, la Côte d'Ivoire qu'il aime tant. L'audace et le courage de cet homme remontent à la nuit des temps, aux années 70, plusieurs années avant la conférence de la Baule. Il avait déjà osé défier le vieux Houphouet Boigny sous le parti unique. C'était du jamais vu. Quand le Vieux a organisé les premières élections démocratiques en octobre 1990, Gbagbo était le seul qui a osé se présenter contre lui. Le parcours de Gbagbo jusqu'aujourd'hui est sans faute, ni grossièreté. L'homme a toujours su habilement déjouer tous les pièges que ses adversaires, ivoiriens ou non, lui ont toujours tendus.

Venons-en aux élections de 2010. Le Président Gbagbo a toujours refusé d'aller aux élections dans la mesure où le pays est divisé en deux. Notons ici, que la fameuse communauté internationale fait du deux poids, deux mesures. Quand les rebelles ont pris les armes pour attaquer le pouvoir légitime de Laurent Gbagbo, personne ne les a condamnés. Ni la France, ni les États-Unis, ni les Nations Unies, personne n'a rien dit. Au contraire, on a demandé à Laurent Gbagbo de partager le pouvoir avec les rebelles. Ailleurs, au Tchad par exemple, les rebelles tchadiens sont chassés et pourchassés par l'aviation française aussi bien de Chiracque de Sarkozy afin de permettre à Idriss Déby de régner en maître absolu au Tchad jusqu'à sa mort. C'est ici qu'il y a deux poids et deux mesures. En Côte d'Ivoire, on demande au président Gbagbo de partager le pouvoir avec les rebelles, mais au Tchad, c'est l'armée française qui chasse les rebelles.

En Côte d'Ivoire donc, malgré un partage du pouvoir avec les rebelles, avec cet étudiant sans diplôme Guillaume Soro comme Premier Ministre, le pays est resté divisé en deux, avec un nord contrôlé par les Forces Nouvelles, les rebelles donc, et un sud contrôlé par les forces loyalistes. Alors que c’est Gbagbo qui l’a nommé Premier Ministre, c’est à Ouattara qu’il remet sa démission. Toutes les preuves sont là pour démontrer que la rébellion de 2002 a un seul patron qui s'appelle Alassane Dramane Ouattara. Dans ces conditions, on ne peut organiser des élections libres et transparentes. Au deuxième tour, au nord, il n'y a pas eu de vote digne de ce nom : intimidation des votants potentiellement favorables à Gbagbo, bourrage des urnes, des hommes en armes devant les bureaux de vote pour forcer tout le monde à voter Ouattara...

Anomalie dans l'annonce des résultats

Alors que la CENI n'avait encore rien dit, le monde entier était en possession des résultats du deuxième tour, chiffres et pourcentage à l'appui, au moins 72 heures avant la proclamation par la CENI des mêmes résultats. Que s'est-il passé ? Du jamais vu dans aucun processus électoral dans le monde. Et puis, pourquoi le président de la CENI a choisi d'aller annoncer les résultats au QG d'Alassane Ouattara ? Il s'agit visiblement d'un complot international ourdi contre Laurent Gbagbo. L'homme n'est pas né de la dernière pluie. Il a vu et contrôlé pire situation. Décision logique de la Cour Constitutionnelle, il faut invalider les résultats de tous les bureaux de vote du nord, sous contrôle rebelle. Et si on invalide le vote des nordistes, le Mossi n'a plus rien. Il perd les élections. Le sieur Ouattara, sûr de lui, n'avait introduit aucun recours, ce qui fait dire qu'il admet implicitement que tout s'est très bien déroulé dans le reste du pays.  

L'empressement avec lequel la France et les Etats-Unis réclamaient la publication illico presto des résultats du second tour était suspect de prime abord. Ils ne l'ont jamais fait pour d'autres pays. Le représentant des Nations Unies en Côte d'Ivoire, s'appuyant sur les déclarations des observateurs internationaux, affirme que les élections se sont globalement bien déroulées dans l'ensemble du territoire national. A-t-on déjà vu dans un pays d'Afrique, des observateurs internationaux remettre en cause des irrégularités qui sont de nature à entacher la sincérité d'un scrutin ? Jamais. Et puis, aux Etats-Unis en 2000, quel est le pays dans le monde, qui a interpellé les Américains dans leur imbroglio post-électoral ? Au Togo, au Tchad, au Burkina... tout se passe toujours bien, en toute transparence, selon ces fameux observateurs internationaux, même si les peuples manifestent ouvertement leur soif du changement. Au Togo, en 2005, les populations ont beau pleuré toutes leurs glandes lacrymales mais la fameuse communauté internationale était restée de marbre.

Le criminel Faure Gnassingbé, comme son père dictateur, a lâché ses chiens-soldats dans la rue. Il y a eu au moins 500 morts. Ni la France, ni les Etats-Unis, ni les Nations Unies, n'ont pipé mot. Plusieurs chefs d’Etat africains dont Lansana Conté, Omar Bongo, Idriss Déby, Paul Biya, Blaise Compaoré, Abdelaziz Bouteflika, pour ne citer que ceux-là, ont modifié la Constitution pour être président à vie. Les démocrates de ces pays ont beau pleuré toutes leurs larmes, personne ne les a écoutés. Enfin de compte, Laurent Gbagbo est-il plus illégitime que Faure Gnassingbé ou Idriss Déby, Blaise Compaoré ou Bouteflika ? La réponse est non. La seule différence est que Gbagbo n'est pas le candidat des Occidentaux, alors, on veut le pousser vers la sortie pour remettre la Côte d'Ivoire dans l'orbite de la France à travers le Mossi Alassane Dramane Ouattara.

A malin, malin et demi. Le rusé Gbagbo les a piégés. S'il s'agissait d'un match de foot, 5 à 0 pour Gbagbo.

LA COTE D'IVOIRE AUX IVOIRIENS ! BRAVO ET LONGUE VIE A LAURENT GBAGBO !



05/12/2010
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