On le dit très impliqué dans le lobbying pour le positionnement des élites de sa communauté. Il a même fortement plaidé pour un grand Directeur d’une entreprise d’Etat aujourd’hui en prison dans le cadre de l’opération épervier. Signe prémonitoire d’une future carrière politique ? Maintenant que l’homme a été contraint de démissionner de ses charges pastorales, il peut mener les activités d’un homme ordinaire avec sans doute des velléités politiques ! Sait-on jamais ? Justement, un réseau secret nous apprend que deux jours avant qu’il ne soit informé de sa démission, des coups de feu avaient été entendus aux environs de sa résidence. Info ou intox ? L’avenir nous en dira un peu plus.
Toujours est-il que le prélat depuis un certain temps se déplaçait avec une garde prétorienne armée. Une précaution qui rompt avec le principe de simplicité de l’Eglise dont il était l’ouvrier.
À 66 ans sonnés donc presque la moitié dans le sacerdoce, l’homme s’est embourgeoisé. En véritable homme d’affaire, Tonye Bakot a multiplié des frasques managériales. Au point ou la cathédrale de Yaoundé a été menacée de saisi par un créancier. Vous entendez ca ? Par personne interposée, il a flirté avec les milieux du pétrole Camerounais. Vous entendez cela ? Il a même bradé les terres des autochtones du quartier Mvolyé à Yaoundé pour cause d’utilité pastorale. Face aux plaintes de ces autochtones, Biya a plié son petit doigt. On le dit multimilliardaire.
C’est ce qui à provoqué l’ire du Vatican qui a décidé d’avoir sa peau…A son insu. La conspiration venue du Vatican était menée en collaboration avec le palais d’Etoudi et la nonciature au Cameroun. Paul Biya, son ami de toujours l’aurait lâché sans ménagement. Et puis quoi ! le fils de Mvondo s’en moque ce n’est plus lui qui va lui donner le corps de Christ à la cathédrale. Et ce n’est pas fini. Bakot n’est pas au bout de ses peines. Il est désormais dans l’œil du cyclone de Yaoundé. A la moindre déclaration politique on va déclencher sur sa gestion calamiteuse et sa fortune colossale l’opération épervier avec à la clé la prison de … Kondengui. Avis donc.