La CAMPOST est-elle devenue la vache à lait de Paul Atanga Nji, Secrétaire permanent du Conseil National de Sécurité (CNS).
29 JAN. 2013
© Serge Olivier Atangi | Correspondance
La CAMPOST est-elle devenue la vache à lait de Paul Atanga Nji, Secrétaire permanent du Conseil National de Sécurité (CNS).
Dans son rapport de 2011 sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun pour les années 2008, 2009 et 2010, la CONAC a épinglé certains individus pour avoir dépouillé les caisses de la CAMPOST d’une somme de plusieurs milliards de FCFA et demandait leur interpellation par la Justice. Parmi ces escrocs se trouvait un certain Paul Atanga Nji, actuel Secrétaire permanent du Conseil National de Sécurité (CNS) avec pour autre complice le nommé Mbiyiti Essam Ministre des Postes.
C’est à ce moment et pendant que le peuple attendait leur interpellation par l’Opération Epervier que Biya, pour protéger cet homme d’affaires véreux et de moralité douteuse à ce poste des plus prestigieux de son Gouvernement. Le dossier n’est jamais parvenu à la Justice et du coup, mettant hors des poursuites judiciaires ses autres comparses sans que l’argent du contribuable soit récupéré et remis au Trésor public.
Comme si cela ne lui suffisait pas, voilà que ces derniers jours, il est encore dénoncé dans une autre arnaque dans le cadre d’un vaste détournement dans la même Société dont il est PCA. Lesdites informations affirment que des virements fictifs de près de 500 millions de FCFA ont été effectués avec la bénédiction de Maurice Bayemi, Directeur Général de ladite société dans ses comptes No 03156200458 et 1002002440 logés dans l'établissement financier dénommé Etablissement des Jeunes Hommes d'Affaires.
Atangi a-t-il jeté son dévolu sur CAMPOST dont il en a fait sa vache à lait ? Société tellement endettée qu’elle ne survit depuis des années que grâce à des subventions de l’Etat, c’est-à-dire de l’argent du peuple.
Comment Biya peut-il faire d’un délinquant de ce genre le patron de la Sécurité d’un pays comme le Cameroun, ignorant ses crimes économiques. Quelle image donne-t-il du Cameroun en se baladant dans le monde entier avec un tel personnage qui a volé tant dans les caisses des pauvres contribuables. Il est de tous ses voyages officiels ou privés, confirmant le fait qu’il en a fait un de ses plus proches collaborateurs. Comme quoi ceux qui se ressemblent s’assemblent.
BIYA veut-t-il tout simplement dire qu’il ne connaît pas ce sinistre personnage et ne lit pas les rapports qui lui viennent des organismes qu’il a créés lui-même pour la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics le concernant ? Quelle crédibilité donne-t-il à cette lutte en protégeant des criminels épinglés par ces mêmes organismes. Ou a-t-il tout simplement un penchant pour les hommes véreux et de moralité douteuse qui forment son entourage et qui ont fait main basse sur les caisses de l’Etat, ou se moque-t-il tout simplement de ce peuple dont il n’a que du mépris.
Quelle crédibilité donne-t-il aussi à un Tribunal Criminel Spécial (TCS) qui ne peut même pas interpeller de sa propre initiative un criminel qui continue à se balader tête haute à ses côtés avec les millions détournés au su et au vu de tous sans que personne n'ose lever le moindre petit doigt. La seule mission de ce Tribunal qui se confirme de plus en plus est celle de régler des comptes politiques et assurer la pérennité au pouvoir d’un tyran fainéant, sénile et mourant qui n’est plus d’aucune utilité pour le pays, encore que même plus jeune il ne l’a jamais été. Pendant ce temps les vrais prédateurs des bien et de l’argent du peuple comme cet Atanga Nji, Paul Biya lui-même, son épouse Vigouroux Pulchérie, son fils Franck Emmanuel Biya pour ne citer que ceux-là, sont en liberté et continuent à narguer le peuple qui souffre et se meurt.
Que peut-t-on attendre d’un Conseil National de Sécurité coiffé par un truand qui, vu son passé, n’hésiterait pas à vendre le pays pour quelques sous et dont la place est en prison qu’il n’aurait jamais dû quitter après son séjour au pénitencier de New-Bell il y a juste quelques années pour escroquerie. Mais on est au Cameroun, pays où la mafia est au pouvoir au détriment du peuple.
Aucune logique ne permet de concevoir que Biya aie placé à la tête d’une structure aussi importante de la sécurité nationale un personnage aussi corrompu qui traîne derrière lui tant de casseroles et qui ne peut être un bon exemple pour personne encore moins pour les services qu’il coiffe et qui dans tous les pays du monde sont confiés à des gens intègres. Peut-être la seule est qu’il lui a ouvert finalement les portes de la Région du Nord-Ouest là où Achidi Achu malgré son poste de Premier Ministre et autres Fon angwafor, Vice-Président du Comité Central du RDPC son Parti sur qui il a beaucoup compté ont échoué face à ce démon de Fru Ndi qui lui a donné tant d’insomnies depuis quelques décennies, faisant de cette partie du pays hautement stratégique sa chasse gardée.
Biya a promis faire du Cameroun un pays émergent en 2035, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Mais il ignore que ce processus ne peut être conduit avec succès que par des gens intègres et qu’il est sûrement du mauvais côté de la trajectoire avec la nomination de personnes peu recommandables comme celui-là pour qui seuls leurs intérêts personnels comptent et non ceux du peuples et dont la devise est de ruiner le pays pour s’enrichir autant qu’ils peuvent. Du coup aucun camerounais n’y croit plus en considérant la direction que prend le pays et l’impunité dont jouissent ces criminels qui l’entourent.
Serge Olivier Atangi
© Serge Olivier Atangi | Correspondance
Dans son rapport de 2011 sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun pour les années 2008, 2009 et 2010, la CONAC a épinglé certains individus pour avoir dépouillé les caisses de la CAMPOST d’une somme de plusieurs milliards de FCFA et demandait leur interpellation par la Justice. Parmi ces escrocs se trouvait un certain Paul Atanga Nji, actuel Secrétaire permanent du Conseil National de Sécurité (CNS) avec pour autre complice le nommé Mbiyiti Essam Ministre des Postes.
C’est à ce moment et pendant que le peuple attendait leur interpellation par l’Opération Epervier que Biya, pour protéger cet homme d’affaires véreux et de moralité douteuse à ce poste des plus prestigieux de son Gouvernement. Le dossier n’est jamais parvenu à la Justice et du coup, mettant hors des poursuites judiciaires ses autres comparses sans que l’argent du contribuable soit récupéré et remis au Trésor public.
Comme si cela ne lui suffisait pas, voilà que ces derniers jours, il est encore dénoncé dans une autre arnaque dans le cadre d’un vaste détournement dans la même Société dont il est PCA. Lesdites informations affirment que des virements fictifs de près de 500 millions de FCFA ont été effectués avec la bénédiction de Maurice Bayemi, Directeur Général de ladite société dans ses comptes No 03156200458 et 1002002440 logés dans l'établissement financier dénommé Etablissement des Jeunes Hommes d'Affaires.
Atangi a-t-il jeté son dévolu sur CAMPOST dont il en a fait sa vache à lait ? Société tellement endettée qu’elle ne survit depuis des années que grâce à des subventions de l’Etat, c’est-à-dire de l’argent du peuple.
Comment Biya peut-il faire d’un délinquant de ce genre le patron de la Sécurité d’un pays comme le Cameroun, ignorant ses crimes économiques. Quelle image donne-t-il du Cameroun en se baladant dans le monde entier avec un tel personnage qui a volé tant dans les caisses des pauvres contribuables. Il est de tous ses voyages officiels ou privés, confirmant le fait qu’il en a fait un de ses plus proches collaborateurs. Comme quoi ceux qui se ressemblent s’assemblent.
BIYA veut-t-il tout simplement dire qu’il ne connaît pas ce sinistre personnage et ne lit pas les rapports qui lui viennent des organismes qu’il a créés lui-même pour la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics le concernant ? Quelle crédibilité donne-t-il à cette lutte en protégeant des criminels épinglés par ces mêmes organismes. Ou a-t-il tout simplement un penchant pour les hommes véreux et de moralité douteuse qui forment son entourage et qui ont fait main basse sur les caisses de l’Etat, ou se moque-t-il tout simplement de ce peuple dont il n’a que du mépris.
Quelle crédibilité donne-t-il aussi à un Tribunal Criminel Spécial (TCS) qui ne peut même pas interpeller de sa propre initiative un criminel qui continue à se balader tête haute à ses côtés avec les millions détournés au su et au vu de tous sans que personne n'ose lever le moindre petit doigt. La seule mission de ce Tribunal qui se confirme de plus en plus est celle de régler des comptes politiques et assurer la pérennité au pouvoir d’un tyran fainéant, sénile et mourant qui n’est plus d’aucune utilité pour le pays, encore que même plus jeune il ne l’a jamais été. Pendant ce temps les vrais prédateurs des bien et de l’argent du peuple comme cet Atanga Nji, Paul Biya lui-même, son épouse Vigouroux Pulchérie, son fils Franck Emmanuel Biya pour ne citer que ceux-là, sont en liberté et continuent à narguer le peuple qui souffre et se meurt.
Que peut-t-on attendre d’un Conseil National de Sécurité coiffé par un truand qui, vu son passé, n’hésiterait pas à vendre le pays pour quelques sous et dont la place est en prison qu’il n’aurait jamais dû quitter après son séjour au pénitencier de New-Bell il y a juste quelques années pour escroquerie. Mais on est au Cameroun, pays où la mafia est au pouvoir au détriment du peuple.
Aucune logique ne permet de concevoir que Biya aie placé à la tête d’une structure aussi importante de la sécurité nationale un personnage aussi corrompu qui traîne derrière lui tant de casseroles et qui ne peut être un bon exemple pour personne encore moins pour les services qu’il coiffe et qui dans tous les pays du monde sont confiés à des gens intègres. Peut-être la seule est qu’il lui a ouvert finalement les portes de la Région du Nord-Ouest là où Achidi Achu malgré son poste de Premier Ministre et autres Fon angwafor, Vice-Président du Comité Central du RDPC son Parti sur qui il a beaucoup compté ont échoué face à ce démon de Fru Ndi qui lui a donné tant d’insomnies depuis quelques décennies, faisant de cette partie du pays hautement stratégique sa chasse gardée.
Biya a promis faire du Cameroun un pays émergent en 2035, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Mais il ignore que ce processus ne peut être conduit avec succès que par des gens intègres et qu’il est sûrement du mauvais côté de la trajectoire avec la nomination de personnes peu recommandables comme celui-là pour qui seuls leurs intérêts personnels comptent et non ceux du peuples et dont la devise est de ruiner le pays pour s’enrichir autant qu’ils peuvent. Du coup aucun camerounais n’y croit plus en considérant la direction que prend le pays et l’impunité dont jouissent ces criminels qui l’entourent.
Serge Olivier Atangi