La Bible serait-elle devenue pour plusieurs croyants une idole ?


La Bible serait-elle devenue pour plusieurs croyants une idole, donc occasion de chute et de perdition ? C’est la réflexion que le bien-aimé Fabrice Funiba Lowe nous propose ce jour.

Bible

Peut-on se référer à un autre livre que la Bible ?

Après la publication du « Secret le mieux gardé de satan », nous avons reçu des retours plutôt généralement réceptifs de la part des lecteurs. Cependant, nous avons aussi eu des avis réprobateurs, du moins sur certains points de notre publication.

Une de ces critiques dont nous avons pris connaissance avec beaucoup d’intérêt nous venait d’un croyant, célèbre artiste de Zouk mondain repenti et converti que nous allons nommer Guy pour préserver son humilité. La réaction de Guy qui résume fort bien celle de quelques autres critiques de notre publication et que nous trouvons d’ailleurs très pertinente est la suivante : « Malheureusement, je ne peux pas approuver le postulat du livre d’Hénoc qui est cité pour entamer le développement qui fait suite car ce livre n’est pas dans la Bible et nous savons que pour enseigner nous avons une et unique référence “toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner,  etc.” (2 Timothée 3/16) »

Pour donc nous reprocher d’avoir cité le Livre d’Hénoc dans notre document, Guy et les autres se fondent sur 2 Timothée 3:16 qui dit in extenso : « Car toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à mener une vie conforme à la volonté de Dieu.  Ainsi, l’homme de Dieu se trouve  parfaitement préparé et équipé pour accomplir toute œuvre bonne. » (Version semeur 2000).

Paul parle-t-il de la « BIBLE » ? L’a-t-il connue ?

Pour lever toute équivoque, soulignons tout d’abord que nous croyons absolument à tout ce qui est écrit dans la Bible de Genèse à Apocalypse. Cependant, le fait que nous croyions à la véracité et à l’authenticité de la Bible ne nous interdit pas d’interroger la lecture que différents croyants en font de nos jours. Parlant par exemple de 2 Timothée 3:16, à l’époque où l’auteur de ce passage s’exprime (Apôtre Paul), lorsqu’il parle de «toute Écriture», la compilation des livres sacrés sous la forme actuelle appelée « BIBLE », n’existe pas.

Quand, l’Apôtre Paul parlait ici de : « l’Écriture », il faisait exclusivement allusion à 2 choses : D’une part, au seul document sacré Juif compilé à l’époque appelé la Torah, encore désignée « Pentateuques » et rédigée par le Prophète Moise. La Torah qui contenait 5 livres, de la Genèse jusqu’aux Deutéronome, est reprise dans notre Bible contemporaine.

D’autre part, « l’Écriture » dont parlait Paul renvoyait aux livres des Prophètes reconnus par Dieu qui renfermaient chacun les Prophéties annoncées par l’Esprit de Dieu au travers de ces hommes remarquables qui ont brillé par leur dévotion sans partage au Dieu très haut. Ces livres étaient non compilés, séparés les uns des autres, chaque prophète ayant son livre de Prophétie à part.

Des auteurs reconnus citent les Livres des Prophètes

A l’époque de l’Église glorieuse du Seigneur Jésus-Christ, le mot « BIBLE » n’existait pas dans le jargon des saints. Lorsque l’on parlait des Écritures, cela renvoyait sans conteste à ces deux catégories de documents cités plus haut et auxquels se sont ajoutés les épîtres des Apôtres du Seigneur et le témoignage des saints sur la vie du Christ, Jésus sur terre et les témoignages de l’Église glorieuse; épîtres et livres tout aussi séparés les uns des autres dans leur forme originale.

En plus, constatons avec honnêteté que le mot « BIBLE » qui cache mal une nouvelle forme d’idolâtrie aujourd’hui chez plusieurs, n’est cité nulle part par aucun de ces hommes oints par l’Esprit de Dieu qui ont rédigé ce que l’Apôtre Paul a appelé « l’Écriture » dans 2Timothée 3:16, et n’est fait référence nulle part dans les livres allant de la Genèse à l’Apocalypse.

Par contre, le livre que nous avons cité et qui semble poser un problème à nos lecteurs, celui du prophète Hénoc ou Hénoch selon les versions des Écritures, a été cité par Jude dont l’épitre a été « validée et incluse » dans notre Bible contemporaine. Jude, serviteur du Seigneur, écrit en effet : « A eux aussi s’applique la prophétie d’Hénoc, le septième patriarche depuis Adam, qui dit : Voici, le Seigneur va venir avec ses milliers d’anges pour exercer son jugement sur tous, et pour faire rendre compte, à tous ceux qui ne le respectent pas, de tous les actes qu’ils auront commis dans leur révolte et dans toutes les insultes que ces pécheurs sacrilèges ont proférées contre lui. » Jude 1:14-15 (version semeur 2000)

La Torah

Par ailleurs, nous avons par exemple le livre du Prophète Esaïe que Christ, le Seigneur de Gloire déroula selon qu’il est écrit : « Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Esaïe… » Luc 4:16-17. Ainsi donc, il existait bien le Livre du prophète Esaïe, le Livre du prophète Jérémie, le Livre du prophète Amos, etc.

Tous ces documents prophétiques constituaient la base de l’éducation du peuple Juif et nul ne contestait leur authenticité du fait du témoignage même de la vie de leurs auteurs. Car il est écrit : « sachez tout d’abord vous-mêmes qu’aucune Prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une Prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » 2 Pierre 1:20-21

Qui est Jude dans la Bible ?

Jude reprend donc bel et bien ici ce qu’a dit Hénoc et qu’il aura bien lu quelque part, et ce, certainement, dans le Livre de la Prophétie d’Hénoc. Il est de prime abord crucial et même fondamental de noter que le Jude dont il est question ici, est le frère de Jacques (Jude 1:1), Jacques étant lui-même le frère de Jésus, le Seigneur (Ga 1:19). Mathieu 13:55 confirme que Jude et Jacques sont bien frères de Jésus avec Joseph et Simon. Cet homme était un pur Juif, éduqué dans la culture et la tradition Juive basée sur l’Écriture approuvée par Dieu. De plus, il a été l’un des témoins oculaires de référence de la vie et du ministère de Jésus-Christ venu en chair, et est devenu l’un des disciples du Seigneur, un Chrétien authentique.

De quelle autorité Jude cite-t-il la Prophétie d’Hénoc ?

C’est étant revêtu du Saint-Esprit que Jude va donc rédiger son épître que nous pouvons citer aujourd’hui dans la Bible sous sa forme actuelle, selon qu’il est écrit : « Car toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à mener une vie conforme à la volonté de Dieu. Ainsi, l’homme de Dieu se trouve parfaitement préparé et équipé pour accomplir toute œuvre bonne. » 2 Timothée 3:16 (Version semeur 2000)

Si Jude cite la Prophétie d’Hénoc dans l’Écriture, et si l’Écriture rend témoignage d’Hénoc comme un homme qui a marché avec Dieu et lui a été agréable, alors l’Écriture dont Paul parle dans 2Timothee 3:16 approuve la Prophétie d’Hénoc. Avons-nous le droit de réfuter ce que Jude et l’Écriture approuvent ? « N’appelez pas conjuration tout ce que ce peuple appelle conjuration; » (Esaïe 8:12a). Si donc, nous sommes condamnables pour avoir cité Hénoc dans notre document, et si pour cela ce document ne mérite pas d’être lu et authentifié, alors il faudrait aussi d’une part condamner Jude qui a cité Hénoc dans son épître, et d’autre part considérer l’Écriture ou la « BIBLE » elle-même comme indigne d’être lue et authentifiée, pour avoir admis la citation d’une prophétie dont le livre ne figure pas dans la « BBLIE ». On y perd un peu les pédales, non ?

Je précise une fois de plus que « l’Écriture » ici renvoie à la description citée plus haut. Car les Apôtres du véritable Christ et les Chrétiens authentiques de l’Église glorieuse approuvés par l’Écriture ne marchaient pas avec ce que nous appelons aujourd’hui « BIBLE ». Non pas que je ne conteste la Bible dans son fond, mais plutôt dans son organisation scripturaire, le choix des livres et dans sa forme et le fait que cette compilation devient aujourd’hui une source d’idolâtrie pour plusieurs, donc occasion de chute et de perdition.

Les premiers témoins de Jésus-Christ durant des siècles étaient devenus la Parole de Dieu faite chair à l’image de leur Maître et ils consultaient tous les livres prophétiques de tous les prophètes approuvés par leur Seigneur pour y conformer leur mode de vie, à l’instar de Jude qui a consulté la prophétie d’Hénoc. Ils ont marqué le monde non par leur attachement à un livre pour prouver leur dévotion à Dieu, mais plutôt, par leur attachement et leur soumission sans concession ni malice aux préceptes de Dieu révélés dans « l’Écriture » : par leur renoncement à eux-mêmes, au monde et aux choses qui sont dans le monde, leur ressemblance au Christ dans sa personnalité et ses vertus (seule mission de l’Esprit-Saint dans la vie d’un humain). Ils étaient l’Écriture faite chair, et, sans brandir leur dévotion à un livre pour signifier leur appartenance à Dieu (même s’ils étaient profondément versé s dans l’étude de « l’Écriture »), ils honoraient Dieu et s’identifiaient à Lui et à « l’Écriture » par leur mode de vie. Aujourd’hui le « chrétien » réclame son appartenance à Dieu par son attachement parfois idolâtre à la « BIBLE ». Pourtant, Pierre, Jacques, Jean, Paul, Jude… l’ont fait par la ressemblance de leur vie au modèle de dévotion d’Hénoc, d’Abraham, de Daniel,… dont le Christ est l’accomplissement et le repère unique. Le fruit qu’ils produisaient était tel que leur entourage, même païen, en a témoigné, a applaudi en donnant la Gloire à Dieu pour ces êtres exceptionnels, véritables expressions de pureté et de sainteté.

Quand Jude et Hénoc ne sont pas en accord avec nos théologiens

Au terme de ces postulats, il va sans dire que la question suivante s’impose : A qui faut-il donc finalement croire ?

1. A Hénoc que Jude cite, qui a marché avec Dieu et dont l’Écriture rend témoignage qu’il a plu a Dieu et que Dieu l’a approuvé (Hébreux 11:5) ?

2. A Jude, frère de Jésus-Christ, qui a vécu avec le Christ, a marché avec Lui, a cru en Lui, a été transformé à Son image, L’a fidèlement servi, L’a glorifié dans sa vie, a été rempli du Saint-Esprit et est approuvé par l’Écriture ?

3. Ou alors à ces théologiens des premiers siècles après Jésus-Christ et après l’ère de l’Église glorieuse du Christ véritable, qui ne sont cités en référence nulle part dans l’Écriture comme ayant reçu autorité de la part du Seigneur, ou comme ayant été aussi remplis du Saint-Esprit que les auteurs des Livres prophétiques suscités, pour décider de l’authenticité ou non d’un de ces livres ?

Devons-nous croire plutôt à cet esprit qui nous pousse à accepter plus facilement de lire, pour les étudier, les livres de Platon, Descartes, Pascal, Socrate, Karl Marx, Freud, et les livres similaires qui sont considérés comme des livres de référence dans ce monde pour servir à l’éducation des peuples et qui de manière inconsciente avec une apparence d’intelligence et d’élévation, participent à la fondation du système de valeur et du mode de pensée des hommes de notre ère ?

La Bible

Que dire de tous ces auteurs chrétiens qui publient tant de livres qui remplissent les bibliothèques de nos théologiens chrétiens contemporains ? Croyez-nous, la poubelle scripturaire qui y est véhiculée et dont nos prédicateurs ne se privent pas de s’inspirer dans leurs messages du dimanche pour encore plus renforcer les ténèbres dans l’esprit de leurs fidèles est pour beaucoup dans la propagation de l’ignorance de la Vérité parmi les hommes. D’où le cri d’alerte récemment entendu d’un prédicateur qui semble avoir perçu cette dimension de la séduction satanique : « Brûlons les livres des “pasteurs” et Retournons à la BIBLE!!! » (https://www.youtube.com/watch?v=I3BF-egyano).

Oh ! Quel monde mystérieux!

N’est-il pas curieux de constater que la conscience des hommes est plus prédisposée à s’ouvrir aux écrits (pourtant dangereux) des philosophes, des penseurs et des théologiens de ce siècle et plus sceptique, et plus paresseuse lorsqu’il s’agit de se consacrer à tout ce qui renvoie véritablement à Dieu sans intérêt charnel ni matériel, et avec pour seul fondement l’Écriture dans sa pureté, sa vérité et sa fermeture à tout ce qui est de ce monde et qui est honoré des hommes ?

N’est-il pas curieux que nous soyons plus enclins à accepter et à honorer les préceptes et les doctrines du monde, mais poussés à mépriser les Prophéties authentiques parce que celles-ci ne parlent pas de prospérité, de percée sociale et de bien-être matériel, mais plutôt d’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée et de toute se force? Selon que l’Écriture dit : « Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon ;… » 1 Thessaloniciens 5:20-21

Nous nous demandons vraiment si nous les croyants ne devrions pas interroger de telles situations pour nous rapprocher des véritables repères de l’histoire de la civilisation humaine, véritables repères de Sagesse et de soumission à Dieu, et dont le témoignage et les prophéties sont de nature à susciter en nous et en nos enfants un réel et profond désir de renoncement à ce monde pour suivre les pas du Christ, le modèle par excellence que Dieu donne à tout humain et à partir duquel chacun a le devoir de bâtir sa vie pour échapper au jugement de Dieu, comme l’ont fait Hénoc, Jude et les autres qui avaient la Foi et des témoignages authentiques ?

Notre espoir pour l’humanité

Mais nous croyons et nous sommes convaincus qu’au fur et à mesure que Guy et toute autre personne ayant des motivations pures et sincères envers Dieu évolueront dans la lecture de ce modeste document, le Seigneur Dieu qu’ils recherchent tant, permettra que les informations précieuses qui y sont consignées pour eux, enrichissent leur compréhension de l’Écriture ou des Écritures. Ceci, à l’effet de leur communiquer un encouragement profond et une orientation plus claire dans la quête du Seigneur, YHWH, le Dieu très haut, le Dieu d’Hénoc le Juste et le « scribe », de Jude, le fidèle serviteur du Seigneur, de Pierre, de Paul, de Jacques , frère de Jude et du Seigneur, de Jean, de tous les saints de tous les temps et de toutes les époques, le Dieu et Père de Jésus-Christ, le Souverain Roi, le Grand Berger, qui vient en aide à ceux qui le cherchent et qui réclament son avènement.

Fabrice Funiba Lowe

http://www.pyramidedusalut.net




23/07/2013
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