L'opposition radicale équato-guinéenne boycotte la concertation nationale
APA
L’opposition radicale équato-guinéenne a annoncé son boycott du dialogue national, expliquant que ses conditions préalablement posées au gouvernement ne sont pas prises en compte. L’opposition exige du gouvernement, la libération des prisonniers politiques, la légalisation des partis politiques de la diaspora, etc.
L’opposition radicale équato-guinéenne a annoncé son boycott du dialogue national, expliquant que ses conditions préalablement posées au gouvernement ne sont pas prises en compte. L’opposition exige du gouvernement, la libération des prisonniers politiques, la légalisation des partis politiques de la diaspora, etc.
L’opposition boude le dialogue national un jour après son ouverture par le président Teodoro Obiang Nguema qui a appelé ses compatriotes opposants à l’unité, la solidarité et l’entente.
A retenir que le principal parti d’opposition, la convergence pour la démocratie sociale (CPDS), le candidant indépendant Gabriel Nse Obiang Obono de la (diaspora),le Parti Union populaire (UP), le mouvement pour l’auto détermination de l’ile de Bioko (MAIB) et la force démocratique républicaine (FDR) sont les partis qui ont boudé la table du dialogue national "faute de volonté réelle du gouvernement a établir un dialogue sincère ».
Le gouvernement a qualifié ce geste « d’incident, d’un acte prémédité et d’abandon volontaire » indique un communiqué du gouvernement.
Le gouvernement appelle alors les opposants qui se sont retirés à revenir sur la table du dialogue selon le même communiqué.
« Il faut un vrai ordre du jour incluant les sujets que nous avons demandé outre nos conditions préalablement posées » a déclaré Andres Esono Ondo
« Si rien n’est fait, cela ne vaut pas la peine de continuer à participer à ce théâtre » a indiqué le secrétaire général de la CPDS.
Le président Teodoro Obiang Nguema au pouvoir depuis 35 années a convoqué le 29 aout dernier une concertation nationale entre gouvernement et opposition pour favoriser la réconciliation nationale et résoudre les problèmes politique du pays.
Le dialogue reprendre ce lundi et doit s’achever le 15 novembre.