L’histoire débute en novembre 2011. Le canadien, originaire de la province du Quebec, René Lacharité débarque au Cameroun au mois de novembre. Il vient rencontrer son amour. Une certaine Gabrielle Omgba qu’il n’avait jamais rencontrée. Après un séjour d’un mois, il décide de rentrer au Canada, mais promet de revenir définitivement s’installer au Cameroun. Mais Gabrielle Omgba n’est pas rassuré.
Elle exige qu’il manifeste sa volonté de vivre avec elle à travers un geste. C’est comme cela qu’il décide d’investir au Cameroun. On lui a à cet effet présenté des terrains à Ngousso, près du Hilton, et aux rails. Gabrielle Omgba lui fait rencontrer son oncle Célestin Mbombog, ancien président du Canon, le 26 décembre 2011. Après discussion, le camerounais et le canadien conviennent qu’une fois arrivé dans son pays, René Lacharité va lui envoyer de l’argent au Cameroun.
Ce dernier lui fait savoir qu’il a pris cet argent pour acquérir un terrain conformément à leur entretien du 26 décembre 2011. René Lacharité affirme n’avoir signé aucun document d’achat de terrain. Face à la pression du canadien, Célestin Mbombog fait signer le 15 mai 2012 en présence de son gestionnaire de compte à la Bicec, Mr Betchem, un ordre de virement dans le compte de René Lacharité. Ce virement ne sera jamais exécuté malgré l’échéance d’un mois mentionné sur le document. Mr Betchem était injoignable.
Le 16 août 2012, Celestin Bambok verse 600 000 Fcfa. Et depuis, plus rien. Le dossier se trouve aujourd’hui au tribunal de grande instance du Mfoundi et à la Commission nationale anti-corruption (Conac). Contacté, l’ancien président du Canon nie complètement les faits. Il s’explique : «C’est des histoires. Il a voulu acheté un terrain chez moi. Et je les ai présenté des espaces. Nous sommes au tribunal. Le président du tribunal, Daïrou, m’a appelé pour me dire qu’ils sont prêts pour le morcellement.» S’agissant du terrain que refuse de prendre René Lacharité, il affirme : «Ils sont dit que je n’avais pas de titre foncier, pourtant j’en ai un. La route est tracée et on peut arriver là bas en voiture». René Lacharité affirme n’avoir jamais réclamé un terrain et revendique aujourd’hui la restitution de son argent.