L'adieu à la tolérance administrative au MINCOM
YAOUNDE - 28 JAN. 2013
© Félicité BAHANE N. | Bebela
Annonce d’Issa Tchiroma Bakary, vendredi, lors de la présentation des vœux 2013.
© Félicité BAHANE N. | Bebela
Annonce d’Issa Tchiroma Bakary, vendredi, lors de la présentation des vœux 2013.
« En matière de régulation, j’annonce
que l’année 2013 sera celle du deuil de la tolérance administrative » !
Cette phrase, Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication, l’a
prononcée avec fermeté. Et elle a été suivie des applaudissements de la
grande famille de la communication, réunie vendredi à l’esplanade
principale du ministère, à l’effet de présenter les vœux 2013 au chef de
département. Et puisque cette traditionnelle cérémonie est aussi
l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur la période écoulée, et à
partir de là, d’esquisser les projections d’ensemble sur la nouvelle, le
Mincom a fait des annonces fortes.
Mais avant, le Pr Albert Mbida, inspecteur général du ministère a parlé au nom de la famille de la Communication. Selon lui, le bilan 2012 est positif, sauf au niveau de l’assainissement. Il cite des dérives diverses, allant de la violation de la vie privée au manquement de la présomption d’innocence, au nom de la liberté de la presse. Le Pr Mbida propose alors au ministre d’appliquer « la tolérance zéro » afin d’y faire face. En guise de réponse, Issa Tchiroma Bakary a affirmé que l’assainissement du secteur est « une urgence capitale ». Il se réjouit qu’au sortir des Etats généraux de décembre dernier, les professionnels ont, par leur propre volonté, décidé de redéfinir les conditions d’accès à la profession de journaliste. Elaborant à cette même occasion un projet de Code d’éthique et de déontologie à leur propre intention, assorti entre autres de la mise en place d’un système d’autorégulation professionnelle. C’est également dans cette mouvance qu’il annonce qu’une impulsion nouvelle sera donnée à la Commission de délivrance de la carte de presse.
Au plan économique, Issa Tchiroma Bakary soutient que « l’Etat jouera sa partition, afin de voir émerger de véritables entreprises de presse ». Il confirme alors l’option du gouvernement, « quant à renforcer et à rationaliser le système d’intervention de l’Etat en faveur du secteur privé de la presse par la mise en place d’un compte d’affectation spéciale pour le développement des médias privés ».
En matière de régulation, le Mincom prévient : « tous ceux des opérateurs qui exercent encore dans l’illégalité devront impérativement se conformer. A défaut de cela, ils n’auront pas d’autre choix que de sortir des professions et des métiers qu’ils exercent encore aujourd’hui ». Le Mincom souligne que la fin de la tolérance administrative concerne aussi tous les écarts observés dans le comportement de certains patrons de chaînes, qui s’obstinent à ouvrir leurs antennes à des pratiques promotionnelles illégales. « Nous n’hésiterons donc pas à sévir », prévient-il.
En vue cette année également, la réactivation du Conseil national de la publicité, alors qu’on en est aux ultimes réglages de la mise en place d’une agence virtuelle d’informations.
Mais avant, le Pr Albert Mbida, inspecteur général du ministère a parlé au nom de la famille de la Communication. Selon lui, le bilan 2012 est positif, sauf au niveau de l’assainissement. Il cite des dérives diverses, allant de la violation de la vie privée au manquement de la présomption d’innocence, au nom de la liberté de la presse. Le Pr Mbida propose alors au ministre d’appliquer « la tolérance zéro » afin d’y faire face. En guise de réponse, Issa Tchiroma Bakary a affirmé que l’assainissement du secteur est « une urgence capitale ». Il se réjouit qu’au sortir des Etats généraux de décembre dernier, les professionnels ont, par leur propre volonté, décidé de redéfinir les conditions d’accès à la profession de journaliste. Elaborant à cette même occasion un projet de Code d’éthique et de déontologie à leur propre intention, assorti entre autres de la mise en place d’un système d’autorégulation professionnelle. C’est également dans cette mouvance qu’il annonce qu’une impulsion nouvelle sera donnée à la Commission de délivrance de la carte de presse.
Au plan économique, Issa Tchiroma Bakary soutient que « l’Etat jouera sa partition, afin de voir émerger de véritables entreprises de presse ». Il confirme alors l’option du gouvernement, « quant à renforcer et à rationaliser le système d’intervention de l’Etat en faveur du secteur privé de la presse par la mise en place d’un compte d’affectation spéciale pour le développement des médias privés ».
En matière de régulation, le Mincom prévient : « tous ceux des opérateurs qui exercent encore dans l’illégalité devront impérativement se conformer. A défaut de cela, ils n’auront pas d’autre choix que de sortir des professions et des métiers qu’ils exercent encore aujourd’hui ». Le Mincom souligne que la fin de la tolérance administrative concerne aussi tous les écarts observés dans le comportement de certains patrons de chaînes, qui s’obstinent à ouvrir leurs antennes à des pratiques promotionnelles illégales. « Nous n’hésiterons donc pas à sévir », prévient-il.
En vue cette année également, la réactivation du Conseil national de la publicité, alors qu’on en est aux ultimes réglages de la mise en place d’une agence virtuelle d’informations.