Kumbo: 83 militants du Scnc en liberté - Ils ont été interpellés le 3 août dernier
Yaoundé, 05 Août 2013
© MICHEL FERDINAND | Mutations
Ils ont été interpellés le 3 août dernier.
Les militants du Southern Cameroon National Council (Scnc), interpellés le 27 juillet dernier à Kumbo, chef-lieu du département, Bui, ont retrouvé leur liberté, après près de sept jours de garde-à- vue dans des unités de Police et de gendarmerie de cette ville. Une mise en liberté qui a eu tour d'une mise en scène. Le 3 août dernier les 83 partisans du Scnc, happés plus tôt, sont embarqués dans des camions en partance de Kumbo pour Bamenda. D'après nos sources, ces sécessionnistes ont pensé que l'étau de la justice se resserrait autour d'eux, et qu'on était en train de les transférer à la prison centrale à Bamenda.
Ils ont été surpris, à destination, qu'on leur demande de rejoindre leurs familles respectives.
Les mêmes sources indiquent que le leader de cette faction, Nfor Ngala Nfor, a aussi bénéficié de cette liberté. En rappel, il y a plus d'une semaine, 83 militants du Scnc, mouvement qui revendique la partition du Cameroun, ont été interpellés à Kumbo, au moment où ils siégeaient dans un domicile privé.
Les autorités administratives locales les ont sans doute soupçonnés de préparer des revendications en relation avec la célébration annoncée du cinquantenaire de la réunification du Cameroun. Tout laisse croire qu'aucun chef d'accusation n'a été retenu contre les partisans de ce mouvement. Le Scnc a l'habitude de manifester dans les deux régions anglophones du Cameroun (Nord-Ouest et Sud-Ouest) pour remettre en cause, l'alliance scellée à Foumban en 1961 entre l'ex-président Ahmadou Ahidjo et John Ngu Foncha, lequel a abouti à la réunification des deux Cameroun Occidental et Oriental.
© MICHEL FERDINAND | Mutations
Ils ont été interpellés le 3 août dernier.
Les militants du Southern Cameroon National Council (Scnc), interpellés le 27 juillet dernier à Kumbo, chef-lieu du département, Bui, ont retrouvé leur liberté, après près de sept jours de garde-à- vue dans des unités de Police et de gendarmerie de cette ville. Une mise en liberté qui a eu tour d'une mise en scène. Le 3 août dernier les 83 partisans du Scnc, happés plus tôt, sont embarqués dans des camions en partance de Kumbo pour Bamenda. D'après nos sources, ces sécessionnistes ont pensé que l'étau de la justice se resserrait autour d'eux, et qu'on était en train de les transférer à la prison centrale à Bamenda.
Ils ont été surpris, à destination, qu'on leur demande de rejoindre leurs familles respectives.
Les mêmes sources indiquent que le leader de cette faction, Nfor Ngala Nfor, a aussi bénéficié de cette liberté. En rappel, il y a plus d'une semaine, 83 militants du Scnc, mouvement qui revendique la partition du Cameroun, ont été interpellés à Kumbo, au moment où ils siégeaient dans un domicile privé.
Les autorités administratives locales les ont sans doute soupçonnés de préparer des revendications en relation avec la célébration annoncée du cinquantenaire de la réunification du Cameroun. Tout laisse croire qu'aucun chef d'accusation n'a été retenu contre les partisans de ce mouvement. Le Scnc a l'habitude de manifester dans les deux régions anglophones du Cameroun (Nord-Ouest et Sud-Ouest) pour remettre en cause, l'alliance scellée à Foumban en 1961 entre l'ex-président Ahmadou Ahidjo et John Ngu Foncha, lequel a abouti à la réunification des deux Cameroun Occidental et Oriental.