Kah Walla dénonce le “ système Biya” :: CAMEROON

Kah Walla:Camer.beLégislatives et municipales. Dans une lettre ouverte, elle appelle les Camerounais à « agir ».Edith Kah Walla a visiblement maille à partir avec le système politique camerounais. La présidente du Cameroon People Party (Cpp) l’a fait savoir dans une lettre ouverte dont Le Jour a pu avoir une copie. Dans cette lettre, Edith Kah  Walla dénonce, de but en blanc, les travers du système « Biya » en présentant les foyers d’opacité de la politique camerounaise.

Flou perceptible lorsque des échéances électorales pointent à l’horizon comme celles du 30 septembre prochain, selon Kah Walla.

Pour la candidate malheureuse à la présidentielle d’octobre 2011, le président de la République, Paul Biya, manipule les institutions politiques dans « le seul but de se maintenir au pouvoir ». Ce qui a, selon elle, une incidence directe sur le Cameroun. Car il « refuse de prendre le chemin de l’évolution démocratique et de la croissance économique auxquelles les Camerounais aspirent », ajoute-t-elle.

Autre manifestation de cette opacité politique, le refus de créer un calendrier politique consensuel et prévisible, écrit Kah Walla.

De l’avis de la présidente du Cpp, chaque fois que « le régime Biya » organise une élection, les Camerounais sont face à un dilemme. « Y aller ou ne pas y aller ». Pour elle, y aller veut dire « accompagner ce régime dans sa manipulation persistante du processus démocratique et du système électoral ».

Ne pas y aller « produit inévitablement le résultat que rien ne change ».

Cependant, Kah Walla ne s’arrête pas qu’à la critique. Elle pense que la solution à tous ces maux réside dans « l’action ».

D’après elle, nous devons cesser d’être « des observateurs du déclin de notre pays ». « Cette période électorale offre une opportunité exceptionnelle de faire entendre notre voix », soutient Kah Walla.

Pour la candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2011, le but de cette démarche est de « mettre un terme à trente année de gouvernance dictatoriale ».

Mais pour y arriver, Kah Walla pense que les Camerounais doivent adopter quatre attitudes: faire entendre leur voix, démontrer leur force, changer la gouvernance et rester concentrés sur le but ultime : l’alternance.

© Le Jour : Chrys Bissoué


12/08/2013
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