Justice : Lapiro refuse la liberté provisoire
Journal Mutations 18/03/2011
Justice : Lapiro refuse la liberté provisoire
Malgré l’insistance de la Cour suprême à vouloir le libérer, l’artiste a tenu à purger intégralement ses trois ans de prison.
« Je ne sors pas ! ». C’est pratiquement sur un air de satisfaction que l’artiste musicien Lapiro de Mbanga a regagné la ville de Douala hier, jeudi, 17 mars. Il était environ 17 h. Satisfait surtout de savoir que, comme il le souhaitait, la demande de liberté provisoire qu’il avait demandée depuis le 25 juillet 2009 lui a été refusée.
Un refus qui a en croire l’artiste n’a pas du tout été facile à obtenir. « Au terme de ma première visite à la Cour Suprême en 2009, ma demande de mise en liberté provisoire m’avait été refusée. Et lorsque je m’y suis rendu aujourd’hui (hier, Ndlr), le rapporteur que j’ai rencontré n’était pas celui de mon premier rendez-vous à la Cour Suprême. Curieusement, cette fois ci, la Cour suprême était favorable à ma demande. Mais, moi, je n’en voulais plus », indique le détenu.
L’artiste déclare avoir pourtant par le passé déposé une requête pour faire annuler sa demande de liberté. « Ils m’ont dit que ma requête a été déposée tardivement », informe Lapiro. Ce qui, dit-il, devait valoir une fin de non-recevoir à sa requête. Seulement, face à la ténacité de Lambo Sandjo Pierre Roger de ne pas accepter cette liberté provisoire, la Cour Suprême va se résigner. «L’avocat général va se référer au premier rapporteur et il va rejeter ma demande de mise en liberté provisoire», se réjouit Lapiro. Et pour l’artiste, il ne lui reste plus qu’à se concentrer sur les deux dossiers dans lesquels il est le plaignant.
Il y a d’abord l’affaire dans laquelle il porte plainte contre le médecin de la prison de New Bell pour « torture et abus de fonction ». L’affaire est au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo. Mais, il y a surtout l’affaire dans laquelle Lapiro porte plainte contre la Société de plantation de Mbanga (Spm) pour « faux témoignage », dit-il. Une exception avait été soulevée. C’est parce que j’avais oublié de mettre le nom de Mulema Pierre, Directeur de la Sppm sur le dossier. L’exception a été rejetée et l’affaire va se poursuivre le 05 mai, informe Lapiro. Donc, 4 jours avant sa libération.
Mise au point
Dans un article paru dans le quotidien Mutations, édition n°2866 du mardi 16 mars 2011 sur les marchés financiers, votre journal prête à Chief Théodore Edjangue, Président la Commission des marchés financiers du Cameroun (Cmf), les propos ci-après : « la Douala stock exchange va passer à deux, voire trois cotations par semaine. Cela permettra de booster le paysage du marché financier de la sous-région ».
S’il est vrai qu’une telle déclaration a été faite par un membre d’un panel lors du séminaire d’information et d’imprégnation sur le marché financier les 3 et 4 février 2011, elle ne saurait être aucunement être attribuée au président de la Commission du marché financier du Cameroun dont le rôle et les missions de régulateur ne consiste dans la gestion fonctionnelle des opérations boursières.
La Commission des marchés financiers
Blaise Djouokep
Justice : Lapiro refuse la liberté provisoire
Malgré l’insistance de la Cour suprême à vouloir le libérer, l’artiste a tenu à purger intégralement ses trois ans de prison.
« Je ne sors pas ! ». C’est pratiquement sur un air de satisfaction que l’artiste musicien Lapiro de Mbanga a regagné la ville de Douala hier, jeudi, 17 mars. Il était environ 17 h. Satisfait surtout de savoir que, comme il le souhaitait, la demande de liberté provisoire qu’il avait demandée depuis le 25 juillet 2009 lui a été refusée.
Un refus qui a en croire l’artiste n’a pas du tout été facile à obtenir. « Au terme de ma première visite à la Cour Suprême en 2009, ma demande de mise en liberté provisoire m’avait été refusée. Et lorsque je m’y suis rendu aujourd’hui (hier, Ndlr), le rapporteur que j’ai rencontré n’était pas celui de mon premier rendez-vous à la Cour Suprême. Curieusement, cette fois ci, la Cour suprême était favorable à ma demande. Mais, moi, je n’en voulais plus », indique le détenu.
L’artiste déclare avoir pourtant par le passé déposé une requête pour faire annuler sa demande de liberté. « Ils m’ont dit que ma requête a été déposée tardivement », informe Lapiro. Ce qui, dit-il, devait valoir une fin de non-recevoir à sa requête. Seulement, face à la ténacité de Lambo Sandjo Pierre Roger de ne pas accepter cette liberté provisoire, la Cour Suprême va se résigner. «L’avocat général va se référer au premier rapporteur et il va rejeter ma demande de mise en liberté provisoire», se réjouit Lapiro. Et pour l’artiste, il ne lui reste plus qu’à se concentrer sur les deux dossiers dans lesquels il est le plaignant.
Il y a d’abord l’affaire dans laquelle il porte plainte contre le médecin de la prison de New Bell pour « torture et abus de fonction ». L’affaire est au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo. Mais, il y a surtout l’affaire dans laquelle Lapiro porte plainte contre la Société de plantation de Mbanga (Spm) pour « faux témoignage », dit-il. Une exception avait été soulevée. C’est parce que j’avais oublié de mettre le nom de Mulema Pierre, Directeur de la Sppm sur le dossier. L’exception a été rejetée et l’affaire va se poursuivre le 05 mai, informe Lapiro. Donc, 4 jours avant sa libération.
Mise au point
Dans un article paru dans le quotidien Mutations, édition n°2866 du mardi 16 mars 2011 sur les marchés financiers, votre journal prête à Chief Théodore Edjangue, Président la Commission des marchés financiers du Cameroun (Cmf), les propos ci-après : « la Douala stock exchange va passer à deux, voire trois cotations par semaine. Cela permettra de booster le paysage du marché financier de la sous-région ».
S’il est vrai qu’une telle déclaration a été faite par un membre d’un panel lors du séminaire d’information et d’imprégnation sur le marché financier les 3 et 4 février 2011, elle ne saurait être aucunement être attribuée au président de la Commission du marché financier du Cameroun dont le rôle et les missions de régulateur ne consiste dans la gestion fonctionnelle des opérations boursières.
La Commission des marchés financiers
Blaise Djouokep