18 personnes comparaissent pour assassinat de l’officier de police Luc Honlong.
C'est le tribunal militaire de Yaoundé qui juge depuis deux mois les présumés assassins de Luc Honlong, officier de police en service au groupement mobile d'intervention N°1 de Yaoundé au moment de son décès. Ce flic, par ailleurs unique fils du colonel Etienne Honlong, avait été froidement abattue dans la nuit du 3 avril 2012, à son domicile au quartier Nlongkak à Yaoundé. Lors de cette opération sanglante, les malfrats avaient emporté un pistolet automatique au domicile de la victime, ses téléphones portables et plusieurs autres objets de valeur.
L'enquête ouverte à la Division régionale de la police judiciaire du Centre, au lendemain de cet assassinat, a conduit à l'interpellation des 18 jeunes gens. Les accusés écroués à la prison centrale de Kondengui étaient au tribunal militaire mardi dernier pour la troisième audience. L'audience a été renvoyée au 21 octobre prochain, pour identification des victimes. Pour l'instant la partie civile n'est pas encore constituée dans ce procès. Certains accusés ont déjà leur conseil pour assurer leur défense.
Me Assiene Aboyoyo, conseil des prévenus, explique que ses clients sont poursuivis pour plusieurs autres infractions, à l'instar de l'assassinat d'un notaire à la même période au quartier Santa Barbara à Yaoundé. Le même gang conduit par un certain Francis Onanena, est également poursuivi pour plusieurs séries de braquages à mains armées perpétrés dans la ville de Yaoundé et ses environs. L'avocat ajoute que la majorité des victimes ne savent pas que leur procès a débuté. C'est pour cette raison que les débats tardent à s'ouvrir.
L'ordonnance de renvoi du tribunal militaire de Yaoundé mentionne que lors des enquêtes préliminaires, un pistolet automatique et plusieurs munitions avaient été retrouvés entre les mains des malfrats.